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LETTRE XLVIII.

PÉRA ET SCUTARI.

À M. M……
Péra, septembre 1830.

Dans une de vos lettres, vous avez montré Péra et le sérail sous leur physionomie politique ; vous avez parlé de cette domination nouvelle, de cet empire franc qui s’élève en face d’un vieil empire ébranlé. Je veux mettre ici en présence l’une de l’autre les deux collines de Péra et de Scutari, non point pour faire des rapprochemens politiques, mais pour considérer ces deux faubourgs sous leur aspect moral. Les hommes et les mœurs de Péra n’ont rien de commun avec les hommes et les mœurs