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DE LA LETTRE XXXI.

ARTAKI ET SES ENVIRONS.

Août 1830

La nuit était close quand nous sommes revenus à Artaki. Le soldat turc qui nous accompagnait, nous a laissés à laporte de la maison grecque, où nous sommes logés. Le primat grec, notre hôte, est un vieillard à la figure vénérable, à la barbe blanche ; on nous a offert la pipe, puis des pastèques et du raki. Peu de temps après est venu le souper, servi sur une petite table ronde qui s’élevait à la hauteur du genou ; notre hôte était assis derrière nous, comme pour nous faire les honneurs du repas ; sa femme et sa