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voisinage. Comme les côtes de l’Asie furent occupées par les Barbares, les navigateurs s’en éloignèrent. Le canal qui traversait l’Isthme et qui offrait à la fois un port et un passage aux vaisseaux, se trouva à la fin comblé. Cisyque, à la suite de ces révolutions, perdit sa prospérité, sa gloire et ses habitans. Mais à quelle époque précise cette ville fut-elle abandonnée ? Quels furent les derniers événemens qui s’accomplirent dans cette enceinte aujourd’hui déserte ? Quels furent les derniers hôtes de ces palais dont nous cherchons l’emplacement ? Les ruines de Cisyque ne répondent à aucune de nos questions, et l’histoire ne dit point dans quel temps et par quelle catastrophe une ville si renommée chez les anciens, est devenue une profonde solitude comme celle que nous voyons.