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LETTRE XVIII.

À M. M…

ALEXANDRIE DE LA TROADE.

Du village de Keiklé, juillet 1830.

En vous quittant à la fontaine où nous avons abreuvé nos chameaux, je me suis dirigé à l’ouest, suivi de notre Philhellène et de notre grec Dimitri ; nous avons marché une heure et demie à travers des terres incultes, et nous sommes arrivés sur des hauteurs couvertes d’une vaste forêt. Des chênes de différentes grandeurs dont les galles noires tranchent avec la verdure de leur feuillage, des touffes de houx, des buissons, des pâturages que le soleil a jaunis, et, çà et là, de distance en distance,