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des murs démolis, chacun d’eux nous indiquait les masures qu’il a pu remarquer dans le voisinage. Des débris, qui ont deux ou trois mille ans, ne leur inspirent pas plus de respect que les débris qu’ils voient tous les jours autour de leurs demeures ; ils ne peuvent concevoir la différence qu’on pourrait trouver entre les ruines d’un kioske ou d’un moulin à vent, et les ruines d’Assos ou d’Ilion. Vous voyez que les Turcs sont encore bien peu avancés dans la science des ruines.

Demain, nous espérons nous mettre en route pour les Dardanelles.