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pain comme des chiens affamés, leur regard semblait se ranimer. Voilà assurément de ces tristes ombres qu’on ne rencontre que dans la région des morts, ou chez les races dégénérées.

Nous sommes remontés à cheval, laissant aux deux pâtres les restes du repas, et bientôt nous sommes, entrés dans la plaine qu’arrose le Caystre. Il était dix heures, du matin quand je me suis trouvé en face des ruines d’Ephése. Nous avons marché encore une demi-heure, et nous sommes arrivés à Aia-Solouk, qui est le lieu où les caravanes ont coutume de s’arrêter.

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