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tion de son consulat, et les Turcs reconnaissent la loyauté qu’il met dans ses rapports avec le gouvernement du pays.

Vous voyez qu’en arrivant à Smyrne, je ne suis pas tout-à-fait tombé dans un désert, et que j’ai trouvé dans le pays des Barbares, ce qui nous charme le plus dans nos pays civilisés, une conversation agréable, une société choisie. Il me semble parfois que je suis encore auprès de vous, parmi nos amis de la grande capitale, et, si cela continue, je dirai aussi que Smyrne est un nouveau Paris, le Paris de l’Orient