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LETTRE XI.

SUITE DE LA DESCRIPTION DE SMYRNE.

Smyrne, le 24 juin 1830.

L’Imbat qui a coutume de ranimer cette rive par son haleine rafraîchissante, l’Imbat avait cessé de souffler pendant trois jours. Quoique notre logement soit situé au bord de la mer, il était devenu une véritable fournaise pendant le jour et même pendant la nuit. Pour comble de disgrâce, cette atmosphère de feu qui vous anéanti fait vivre une multitude d’insectes avec des ailes ou sans ailes, qui ne vous laissent aucun moment de repos. Tous ces insectes s’en prennent surtout aux étrangers et s’acharnent contre tous ceux qui débarquent comme si un mauvais génie avait préposé ces igno-