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dernière page de son histoire. Je, ne reviendrai point sur ce lugubre sujet ; je vous rappellerai seulement qu’il y avait dans les beaux temps de la Grèce, des sophistes, des orateurs et des poètes qui prononçaient l’éloge et le panégyrique des cités. S’il se trouvait encore des orateurs et des poètes dans ces malheureuses contrées, je voudrais les voir consacrer leur génie à célébrer ce qui reste de la gloire des anciennes villes grecques ; je voudrais les voir prononcer l’oraison funèbre d’Athènes, comme parmi nous Bossuet prononçait l’éloge d’une puissance de la terre ou d’une grande reine étendue devant lui dans un cercueil.