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niers temps commence maintenant à se relever ; quelques belles maisons ont été Construites, et chaque jour de nouvelles habitations s’élèvent. Mais, hélas, tel est l’état de la Grèce, que tout, sur cette terre, inspire de tristes pensées ou de sinistres pressentimens ; on s’afflige à la vue de la misère, on tremble pour la prospérité renaissante. Des passions mauvaises s’agitent encore dans ce pays où éclatèrent autrefois toutes les fureurs de l’ambition et de la discorde. Puisse la Grèce nouvelle ne point voir se renouveler les crimes des premiers, âges ! Puisse la liberté ne point avoir aussi ses Atrides !

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