572, CEP croscopia, etc., Augsbourg, 1734, grand in-4o, avec 16 planches. G- ! et D—P—s.
CUNYNGHAM (Gmi.1.Auiu·:), médecin, auteur et graveur, naquit à Norwich, vers 1520, vint étudier la médecine et les principes de la gravure à Londres, et, malgré le peu de rapport qu’il y a entre ces deux arts, il sut les concilier et les pratiquer simultanément :Norwich fut le théâtre de son double talent. L’ouvrage qu’il a publié sous le titre de Table cosmogmphique ( à Cosmogmphical glass), est enrichi de beaucoup de planches de sa composition ; on y remarque sm-tout une grande carte géographique de Norwich, gravée de sa main, avec beaucoup de talent. Cet ouvrage fut imprimé in-fol., en 1559, etdédié à lord Dudley, qui fut ensuite comte de Leicester. William Cunyngham mourut à Londres en 1577. Il était aussi astronome. ’ A—s.
CUOCO. Voyez Coco.
CUP (Guiu..·nm1z), né à Bommel, dans la Gueldre, le 6 juillet 1604, mort le 16 janvier 1667, fut pendant vingt ans professeur de droit dans l’université de Franeker. Onîa de lui : 1° Disputationes ad institutes impérialia. Harderwik, 1634, in-12 ; Franeker, 1650, in-8o ; 2° De successionibus disputationes vigenti seas, Franeker, 1651, in-4o: la 12°*, qui traite de la loi Falcidia, a été impriméeàpart, ibid., 1649, in-4o ; 3° De obligationibus disputationes triginta octo, ibid., 1654, in-4o ; 4° Notœ ad institutionesjuris, ibid., in-4o ; 5° Fasciculus dissertation juridicarum, ibid., 1664, in-8o. B-ss.
CUPA, comte de Zegrad, palatin de Hongrie, rechercha en mariage la veuve de Geysa, prédécesseur du roi St. Étienne, dans l’espoir de renverser ce prince, pour monter lui-même sur le trône, et se mettant à la tête des révoltés idolâtres, qui voulaient s’opposer à l’introduction du christianisme en Hongrie, ravagea les possessions de ceux qui avaient embrassé la nouvelle religion, et as’siéga ensuite jla ville de Vesprin. L’armée royale ayant marché aussitôt pour le combattre, Cupa fut défait et tué sur le champ de bataille en 999. Son corps écartelé fut exposé dans les quatre principales villes de la Hongrie.. B-r.
CUPANI (Fmmçois), botaniste, né en Sicile en 1657, mort à Palerme en 1711, étudiait la médecine, lorsqu’il prit du goût pour la théologie : il - · s’y appliqua pendant quelques années, et entra dans l’ordre des minimes en 1681. En quittant le monde, il porta dans le cloître l’inclination qu’il avait toujo1u-s eue pour l’histoire naturelle, et-la botanique fut ce qui l’occupa davantage. Il se livra à l’étude des plantes rares de la Sicile, et il fut dirigé dans cette étude par Boccone, qui, par cette raison, le nommait son neveu. Cupani a publié plusieurs ouvrages sur les plantes de la Sicile ; mais ce ne sont, à proprement parler, que des catalogues détaillés, dans lesquels on trouve plusieurs espèces nouvelles, et d’autres qui étaient peu connues, avec quelques observations relatives à chacune de ses diverses espèces et à leurs variétés les
CUP plus remarquables. il a fait connaître les uoml¤·euses variétés que présentent plusieurs arblës fruitiers, notamment l’amandier en Sicile, où on le cultive en grand et comme objet de récolte pour son fruit. Le premier ouvrage de Cupani est intitulé : Catalogue plant arum Sicularum noviter inventarum, Palerme, 1692, in-fol. Deux ans après, il en parut une seconde édition, sous ce titre :Syllabusplantarum Siciliœ nuperdetectarum, ibid., 1694, in-16. Le prince della Catolica ayant rassemblé dans ses jardins, avec beaucoup de magnificence, r un grand nombre de plantes, tant indigènes qu’étrangères, il en donna la direction au P. Cupani, t Ce botaniste se montra digne de la fonction qui lui avait été confiée ; il enrichit en très-peu de temps ce jardin d’un grand nombre de plantes qu’il déposait successivement, au retour des cour- y ses qu’il entreprenait avec zèle, et il en fit connaître les richesses par un catalogue, sous le titre de Hortus Catholicus, sive illustriss. principes Catho licœ hortus, Naples, 1695, in-4o, avec un supplément. L’année suivante, il en ajouta un second. Ces différents ouvrages n’étaient que le prélude d’un autre beaucoup plus considérable qu’il méditalt, et dans lequel, sous le titre de Panplrytum Siculum, il voulait donner la description et la figure de toutes les plantes indigènes et exotiques de la Sicile ; mais Antoine Bonani, qui avait été son élève, poussa l’ingratitude jusqu’à vouloir s’approprier cet ouvrage (ooy. Boum). Dans ce but, il supprima les épreuves des figures et l’édition du texte qui avait été commencée, et, en 1715, il le fit paraître sous ce titre : Panphytum Siculum, sive historia naturalisa plant arum Siciliœ, contrnens plantes omnes in Sicilia sponte nascentes et eœoticas eamdem indolentes. Opus inchoatif a R. P. Francisco Cupano, et in lucem éditum studio et labore Antonii Bonnani et Qervasii Panormitani, Palerme, 1715, in-fol. Bonani annonça que l’édition complète serait de 16 volumes ; mais il ne l’a pas continuée. Séguier et Haller, ont douté qu’elle existât ; cependant, elle était citée par Mongitore, dans sa Bibliotheca Sicula. Plusieurs écrivains ont été dupes de la fraude de Bonani, et l’ont cru l’auteur de cet ouvrage, entre autres, Chiarelli, dans son Introduction à Hlùtoire de Sicile. Les 700 planches sont dans le cabinet du prince della Catolica, et il y a dans la superbe bibliothèque de M. Banks, président de la société royale de Londres, des épreuves de 178 planches de la première édition, commencée par Cupani lui-même, et interrompue par sa mort. Ces planches manquent de détails su1· les parties de la fructification, dont la science ne peut se passer maintenant. Il y à une trentaine de plantes qui n’avaient pas été connues précédemment. Le P, . Plumier, qui était doublement le confrère de Cupani, comme botaniste et œmme religieux minime, récompensa son zèle pour la botanique, enunommant Gupania un nouveau genre qu’il avait observé en Amérique, et qui se rapporte ir la