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tation géologique des montagnes du cratère napolitain, et l'ébauche d’un grand travail sur la génération des poissons, embrassant tous les genres, doivent se trouver en la possession de l’académie des sciences de Naples. N»-n et W-s.

    1. GAVRIOLO ##

GAVRIOLO. Veyu Canunoaus. ÇAWTON (Tuouas), théologien anglais du 11e siècle, nti à Golcltester, et élevé ti Oxford, mort gp 1671, âge d’environ 10 ans, a écrit la vie de son pen. ministre de sl›*Blll’bllél¢lïlY tl Londres, une dissertation sur la Longue hábraüμto, et un traité no* to Prooidmu divine. publie après sa mort. en 1530. avec une notice sur l’auteur. Il a travaillé à la Polyglotte de Walton et au dictionnaire de Castell, qui accompagne cet important ouvrage. X-s. ÇAXES (Paranoia), noble florentin, s’engagea Comme peintre au service de Philippe III, qui lui lil Dflitttlre il fresque la galerie de la reine, au Pflttlo. Il choisit li histoire de Joseph et de la femme llfl Pllliμlier ; mais ses tableaux périrent dans l’ineepdic du Paulo. — Eugenio Cases, fils et élève du précédent, naquit la Madrid, fut place parmi les peintres du roi, et entra en concurrence avec le Célèbre Velasques, tant dans la peinture d’histoire flllti dans le portrait. Philippe IV se fit peindre par Fitlgenio Cases. Du moment que Velasquez entra dll service du roi, Eugenio Cases, eclipse par lui, employe ses talents a peindre pour les couvents et lei églises. qui, par émulation de la cour, donnaient de lïtlcouregement aux arts. Le couvent de St.-Phi“Film dans la ville de Matiritl, possédait la principale collection des ouvrages de ce maître ; mais ils pórirent par le feu, avec le couvent même. en 1718. Il travailla avec Vincencio Cartlucho aux fresques du Perdu, ou le même accident consume do nou* Will ses travaux, avec beaucoup d’autres qu’on doit également déplorer. Eugenio Cases mourut en 1648. À 65 ans. Dv-1.

    1. CAXTON (Guxauuus) ##

CAXTON (Guxauuus). qui a au le mérite @apporter l’imprimerie en Angleterre, naquit vers Mtl) dans le comte de Kent. Il apprit chez ses parents à lire, tl écrire, à entendre le français, et même un peu de latin. À Page de quinze ans. il fut mis en apprentissage ches un mercier de Londres. Robert Large, depuis lord-maire de cette ville. Caxton demeure avec lui jusqu’à sa mort, en Mtl. Il avait des lots acquis par tuemems do la considération dans le commerce ; la compagnie des merciers de Londres le nomme son facteur en Hollande, en Zelande. en Flandre, etc. En 1164, il fut un des ambassadeurs ou députes spéciaux, cllarges par le roi Édouard IV de continuer et confirmer le traite de commerce conclu entre ce prince et Philippe le Bon, duc de Bourgogne, lors du mariage de Marguerite d’York, sœur d’Édouard IV, avec Charles le ’l’éméraire. fils du duc de Ilourtzoene. Gaston parait avoir en une plane dans la maison de cette princesse. Ce lut par ses ordres qu’il entreprit de traduire. du français en antrlais. un livre compose pet’ Raoul Lefevre, chapelain du tluc de [bourgogne, sous le titre de Recueil des histoires de lions. et ensuite de imprimer par les nouveaux 1

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moyens de Part, dont il s’était iushult en Hollande, « avec de grandes peines. dit-il luioueme. et de « grandes dépenses» Ce tut le premier livre imprime en langue anglaise, et même, tl ce qu’il sem.. ble, le premier livre imprimé qui ait paru en Angleterre. l’impression en fut commencée à Bruges, et terminée à Cologne en H7l, et cette même année l’ouvrage fut prévente tl la duchesse Marguerite. Peu de temps après, Caxton. s’étant muni de toutes les choses nécessaires a l’art dans lequel il commenoait à se former, retourna en Angleterre, y POI’lant son livre et ce qu’il fallait pour en imprimer de nouveaux. Protégé par Thomas Milling, évêque d’Heret’ortl et abbé de Westminster, homme instruit pour l’époque où il vivait, Caxton établit Son imprimerie dans fabbaye de Westminster. D’autres imprimeurs s’établirent depuis dans d’aulfflfi eotlvents, d’où une imprimerie a conservé, en anglais, le nom de Chapelle. Gaston s’occupont alors, comme il le dit lui-même. de répandre en Angleterre des livres tt capables t’instruire les ignorants dans la sagesse et la vertu, » traduisit, du français en anglais, le Jeu tféoltees momlisá, cotnpose d’abortt en latin par un excellent docteur en théologie ; ti ouvrage, dit Carton, plein d’une pieuse asagesse, et nécessaire aux hommes de tous les « états et de tous les rangs. n Cet ouvrage parut en N74, in-fel. Il s’en vendit un certain nombre d’exemplaires. Ce fut le premier livre imprimé en Angleterre : telle est du moins l’opinion la plus generale. Richard Atkins, zèle partisan des Stuarts, a elterelté à prouver que le droit de permettre l’impression d’un ouvrage quelconque appartenait aux rois d’Angleterre, le roi Henri VI ayant, disait-il, acheté en Hollande le secret de l’imprimerie, plusieurs années avant le retour de Carton. Il cite, à l’appni de cette assertion, un livre imprime à Oxford, sous la date de NGS ; mais cette date parait fausse, et le fait affirmé n’a trouve aucun crédit. On ne doit pas non plus s’arrêter à un passage de Shakspeare, dans sa tragédie de Henri YI, ou le rebelle John Cade dit au trésorier lord Say, avant de lui faire trancher la tète : «Tu as traîtresses mont corrompu la jeunesse du royaume, en établissant une école ; et, au lieu que nos pères ne a connaissaient d’autres livres que la taille qui leur « servait de registre, tu as introduit l’imprimerie a au grand détriment du roi, de sa couronne et de a sa dignité. s Lord Say périt en Hilo ; o’est-›à-dire vingts quatre ans avant que Carton fit paraître son Jeu dïichers. Pen scrupuleux sur la vérité des faits, Shakspeare s’est ici contente de la vérité des caractères. Gaston avait commencé a près de soixante ans le métier d’imprimeur ; il le continua durant vingt ans, et a imprime de cinquante il soixante ouvrages, parmi lesquels se trtntvent ceux de Chaucer ; mais la plus grande partie sont des livres traduits du français, après l’avoir été du latin en cette langue. Plusieurs de ces traductions ont été faites par Carton, et, dans presque tous les ouvrages imprimés par lui, il a inséré quelques lignes qui toujours attestent la puretó des intentions tlentil était