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la paix, Paris, 1783, tu-sa -.It-dn Hacker, admiitieain, á publié les Lettres de mílady Worthley Montaigu, trad. de fangl., Paris, 1763, 2 part. in-12. Un lui doit encore un ouvrage plus confirrnte ã son état ; c’est l’.-íbrégé des libertés de l’Eglíse gallicane, auec des ré/lexioits et des preuves qui en déîitoiitrent la pratique cl la justice, Genève et Paris, 1785, in-12. ~ D-n-u.


BRUNET (François-Florentin), assistant général des lazaristes, et non supérieur de l’ordre, tromrne on l’a dit, naquit à Vitel, en Lorraine, vers le milieu du siècle dernier. Admis fort jeune dans la congrégation de la Mission, il s’y distingua par ses talents, et fut choisi pour être professeur de philosophie au séminaire de Toul. Il obtint ensuite le gouvernement de celui de Châlons-sur-Marne. Nommé, quelque temps après, assistant général, il accompagna en cette qualité Cayla de la Garde, te dernier supérieur de la Mission, tt Rome, lorstttfil fut y chercher un asile contre les persécutions révolutionnaires. Cayla, en mourant, le désigna pour

étre son vicaire général, et lorsque, en 1801, les missionnaires. furent rétablis en France, Brunet revinta Paris, où il termina ses jours le 15 septembre 1006. Brunet s’est principalement fait connaître par une volumineuse et, savante compilation intiulée : Párdllele des religions, Paris, 1793, 5 t. en 5 vol. in—1°. (Les deux premiers volumes avaient été imprimés à Châlons en 1785.) (let ouvrage, écrit avec simplicité, présente un modèle de méthode et de modération. On y distingue 4 grandes classes : le paganisme, le tttahoínetisrne, le jttdaïsnieet le christianisme. Ces classes se subdivišent en 8 parties. La 1’°, composée de deux sections, offre dans l’unele paganisme moderne) les religions de la Perse, de l’lntle, du Tltibet, de la Chine, du Japon, de la Tartaric, de la Laponie, de Påmérique, des’Terres australes et l’Afl*ique ; dans la 2° (le paganisme åncien) sont décrits les cultes des Finnois, des Sarmates, S¿scandinaves, Celtes, Scythes, Arabes, Arméniens, Ethiopiens, Africains, Romains, lflyriens, Côtes, Tlnaces, insulaires de la Méditerranée, peuples de l’Asie Mineure, Grecs, Égyptiens, Syriens, Phéiliciens, Assyriens et Babyloniens. La 2° partie présente le parallèle des religions païennes entre elles. Dans la 3’ est trace le tableau, du manométišme, que stilt, dans la 4°, le parallèle de cette religion et du pagatiisirie. L’auteur traite, dans la 5° partie ; du judaïsme, et, dans la 6°, du parallèle de la loi de Moïse avec le culte des paîcns et celui des mahométans. Enfin, la 7° partie est consacrée au christianisme, et la 8ë offre le parallèle de cette religion avec toutes celles précédemment décrites. Le tableau dcchaque religion en présente Pexposé, l’histoire et Pexplication. Ce sont trois parties distinctes pour Panteur. Dans la dernière, il met à contribution les savantes recherches de Fréret, d’Anquetil-Duperron, de Ste-Croix, de Gebelin, de Dupuis, de Dow, de Mallet, de Bailly, du président de Brosses, de Bergier, de Banicr, de Battelix, etc. lndépetidannücmdes huit divisions de cet ouvrage, on y fauve un utile philosophique ne ta revenues,

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ífttti culte. Le parallèle dels religions fut pritaitiire-S WM Pfbåvose par souscription, et impression sen lit d’al20r à Chalons-sur-Marne ; iuais la mauvaise exécution zyμagfaphiqtie au livre, et peut- eue aussi Yétentlud considëraliic que Brunet fut obligé de lui donner, le discréditèrent des šä naissance, et Tellition presque entière a passé au Brésil. Il n’exlsté pourtant point, sur l’histoire des religions, d’ouvrage plus complet, plus utile, et les auteurs qui ont écrit depuis n’ont fait bien souvent que le copier, mns daifrner meine le citer. on a encore de Brunet : 1° Vilement tñeologíœ ad omnîuin scholdrum catholicarttm usant, ordihe hero, dplald, Rome, 1801, oval. in-1°. on y trouve un précis du Páràllëlc des religions. 2" ÿTrdt’té ties’ deeoírs des përtitenls et des ronfessettrs, Metz et ltarîs, 1788, in-12. 5° Du Çèlc de la [di dans les /lfmmes, et des Iiettreua : c/fel : qu’il peut produire dans l’Éÿliše, in-122, trad. enstxite en l’italien. 45 Lettre sur Îa Manière l’étudier la lltcdlogie. K,

BRUNET (Gaspard-Jean-Baptiste), général français, né à Valensoles (Basses-Alpes), adopta les principes de la révolution, fut nommée maréchal de camp le 1er mai 1791, et fit, l’année suivante, la campagne de Savoie, sous le général Anselme, dont il commandait l'avant-garde. En 1793, Brunet remplaça provisoirement le général Biron dans le commandement en chef de cette armée, qui devint celle d’Italie. Il se trouvait, le 14 février, à l’attaque des retranchements de Sospello, et reçut, du ministre de la guerre Beurnonville, de grands éloges pour la valeur qu’il avait déployée dans cette affaire. Il ne se distingua pas moins dans les combats du 1° et du 2 mars : il s’empara du Belvédere,

chassa de cette position presque inexpugnable

5,000 Piémontais soutenus par de l'artillerie, leur lit deux cents prisonniers, et leur enlève deux pièces de canon. Cette action d’éclat ne demeura pas sans récompense, et, le 20 mars suivant, le général Brunet obtint le commandement en chef, sous les ordres de Kellermann, général en chef des armées combinées des Alpes et d’Italie. Le 8 juin, il força les avant-postes ennemis du camp des Fourches à se replier ; mais, le 17 juillet, il fit contre ce camp et celui de Saorgio une nouvelle attaque, après laquelle il fut obligé de se retirer lui-même avec perte. Les jacobins de Paris ne manquèrent pas de crier à la trahison : ils prétendirent en outre que Brunet n’était pas étranger à la reddition de Toulon, et citèrent à l’appui de cette assertion de prétendues intelligences qu’il aurait eues avec l'ancien procureur général syndic du Var, et le refus qu’il aurait fait de seconder les représentants du peuple envoyés dans ce département. Ces accusations, bien que dénuées de toute espèce de fondement, excitèrent les soupçons du pouvoir ombrageux et sanguinaire qui pesait alors sur la France ; aussi l'infortuné général fut-il bientôt remplacé dans son commandement par Cartaux. arrêté sur un ordre de Barras, et transféré à la pri-