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Ill" YOU des conversation édiflnntes. Il profiitu l’or, l’•rgent et la sole dans les furiëraillosl ainsi que les 1 ris, leu lainentntiunset les mireuimuvues SupeI*Stiteeuses. Il permit les niwes et les festius pour les unariasges et les naissances, mais il en bannit la |i«···m-e et l’ivres··••. Il perf··«·tiunma lu poliee de la eapilule. -|NItII’’U’BU lion nrilre des l|l||l’l’l-d’§ et à la sùn-le de chaque quartier, qui était fermé le soir et visite par d•·~ tntulei 110Ctllt’IIes., Il ptllbliit des nr·|onn«m-es ~ur l’art de la auerre et la discipline militaire. Il établit la peine de mort rmrlre les ttttnttlttlütrs Pnttpatlllëâ •t’&’ntl’fui ali-•· vant iles etmemis 11111 lt·8llT8lP||È pas été un moin · il· nx lms plus nwnrbrenzx. Il «lél’e•••llt à ses troupe ?. ile tuer les femmes les enfants, les vieillards, les nnalailes et même les religieux, à moin- que «···ux-ci ne l’u-sent pris les armes à la un lin. Il interdit le pèlerinage ile la Mecque et la profession iles armes aux fils ile famille sans la par mission ile leurs parents. Slllûlt dans lei iltllnlers pressants pnnr le seeend vas. Il s’nceupa aussi ale la le ; g1~lat¤··n criminelle : il rejoignit aux juges lle ne prnnnneer aucune sentence ile nmrt si le counallle n’avouait son rrime, un sans la iliëpnsitinn unaninze de quatre témoins. Il établit iles peines pour tous les défits et les eas de reciilive. tintin. il oiunnnn que les mrps iles suppl : ries fussent laws, ensevelis et inhurnes avec la même ileeenee et les |llt’llI’S ceren 10nies que ceus cles autres musulmans. Ces sages institutions al’un prince mnlmmetan. au unlieu du 14° sn’·«·le. l¤••n«~reraient un monarque chrétien dans un sn’···le plus eclaire et chez une natio.: plus emlisee. Yousoul lit achever et embellir les ëililiees ¢·nnnment’es à Grenade. À son exemple. les grannls firent bsltnr, et la ville se remplit de maisons. ile tours et de dômes, tant en bois de cetlre qu’en pierres revêtues du métaux, et dont l’intérieur étant orne d’ur.·4l’azur t ale mosaïques et ralraîelii par de belles fontaines. Le août de l’architecture fut. ai général sous le règne ile Yousouf. qu’un aut-nr arabe compare Grenade a une tasse l’argent pleine Jhyariulhes et dlmarawlvs. C’est à ce prince, que Pe) ron nomme zlhmzl Gngryh’Atr011’l lledjauj ;, quapparliennent les ins1·nptiotls-de la plupart ales nionurnents (}’ll St (ll·’Cl’llS 11811S $011 Neurerlu voyage en l§.»· payne, L 1. Cet excellent prince était dans la il8’année de son age, et1.» vingtœleuxièine de snn règne, lOI’St|l-U|I assassin obscur le frappa d’un coup de poignard dans la grande innsquee, le l•· rllawal 755 ttt) octobre 1354 ;, pendant qu’il célelirait la fête du Bciranr la paque des ~-inusulniana ;. On le porta dans son palais ; F expira en y arrivant. Il eut pnur successeur sun fils Muhaunneil my. fixaiimmu V}, et non pas son nnete Àll0Ll’l ainl. uonnne le dit (lardonne, par erreur. A—·r. Y<tUSOl’l·’ Il’AllOlf·.Bl)« !.I tu, . onzième roi ile Grenaile. ele la même ilynlzstie, surreda. l’an 791 de Yhégire J 391-1392 de 1.-6.), à son père

llohanmed V. qui huit fait reconnaître héritier du trône imitant les vertus pacitlqurii de son pere, il r¢·nouv«·la la trêve avec Henri III, roido Castillo : mais ses relations avec les chrétiens, la l»i«·nvi-illan¢·e, la protection qu’il areorilait a veux qui venaient à sa cour, qui vivaient dans ses liiats. si-riiiwit de prétexte à l’••ml»ition de Ioliauuued. son fils puîui ?. qui. pressé de régner. le lit passer pour mauvais musulman, pour infidùle, oxvila une sedltiun contre lUi-t-t lit assaillir son palais. Yousouf était d£·¢·i-lo à abdiquer età se mettre entre les mains de son fils relielle, lorsqu’un ambassadeur du roi de Fez. son beaulrère. haraugua la multitude et lui elepuiluut avec tant d’onction-les malheurs des tzuerres eiviles et les avantages que les ¢·hre’lu-ns avaient toujours retirés des flmesles dissensions des musulmans, qu’il deteriunia les’untins à rentrer dans le devoir et a faim la guerre ia leurs ennemis naturels. Les musulmans ileva-ii-runt les plaines de Mureie et de Lorca. reinporttwent p|nsieutavantages sur les Castillans et revinrent awr un butin eoiisiilérable. Yousouf. qui n’avait pas l’humaur belliqueux-. eoudut lnentôt une nouvelle lrêvtà. Ella : fut Holiie par le itfalul lllnîthe d’·lmutara, don Martin de Barbuda Z qui périt awr ’ ses troupes. l’an 798 Jiltlîi-tîltlti. vu·’tinn· de son zèle imprudent et di- sa folle wtnité roy,

t>uz. Le rni de t las tille mani desavoné velle

infraction au traité, Yonsout’. uatl-l’a¤t, n’i•n lira pas vem.ri-ain-i·. Il mourut l’aiuu’·«· suhanle, après un ri-itue de- cinq ans, et fut enterre dans l·· |>jeun-al-Aril’. auprès de s ui père et de —ou a’i£·ul..—i·. ïot$ot’l* Ill-Auo1"Llli·: nJ.t|·.r’Tfils aîniîdu priîreilent et lreizieiue roi de tir«·uall·· l’ul ilopouille de son pouvoir et i·«nl’erme dans la fortoressr rh-St’llill0Ulil|li par l’aluhitu-ux Moliauuuell Vl, son frère pliîluî, qui s’(*l !t|)tII’n tltl trône. l’t-ntlnnt tout le rogue de ce prince, tousoul lialiita cette prison, où. entouré du sa l’·nnilli· et de son liarem. il jouissait de toutes les commodités de la xiv. mais 3loliamnu-d. au fil de la mort, ayant voulu

ls§llJ’eI’le trône il son propre fils, envoya l’ordt• ?

d’ôt<·r la vw à son frère. À Varriviii- du nu-ssag«·r du roi, tousoul jouait aux iwliers avec le commandant du t’hiilt’·|Il. Il demanda un delai pour dire adieu à ses lenunes et faire ses dernn’·res dispositions ; mais il ne put obtenir que le temps dv limr sa parue. Avant qu’elle fût achevée, on apprit la mort du roi. ïousouf, échappé a la mort par eot £·viîne¤ni-ut, se rendit aussitôt ii Grenade et y fut preclanno roi, l’an 8l0 il 408 ;. au milieu des transports de Fallegresse universelle. Il ronclut une trêve avec la Castille ; mais. a)ant voulu la r¢·noov«·l«·r au bout de doux ans. son refus de se reeomiaître vassal et tributaire donna lieu à une nouvelle guüffe, qui roùta au roi de tjmnailu Aiitvquerra et quelques autres places. L’au till :. Will ;. la ville de tiiliraltar sétant soumise au roi de Fez, ïouwul ia lil