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?""—1’, — j ? r J. ’” J .’·· ’ÃIÉ V Q · ’ au ltldltôt. î sur " p u soevyrneor dfalpiïtea et les secours u, roi itehrntaset testroupaa quehi leschefa du Budjie et’tl• ;(2on•tautlne.<L’hiver p venu. “9N|il*¥9l a faire bltir sur lemplaee-, mentde son camp une ville, mures, qui ? tut achevée dans Yelpaœ de quatrains. Rien n’y manquaitâ palais. nio•quee, liaina publics, hôpitank, caravansérails. etc.·C’e•t là que vinrent le trouver des députés du fond ù l’Ar•hie. les amé., bsssadeurs du sultan-·d’Bgypte et les hommages du nouveau roi de Grenade, qui le reconnaissait pour son suzeraiu. Cependant- la fortune s’était = déclarée contre Yousout. Quoique Osman, roi de Telm, fût mort pendant lesiége, Abou Zeïan, ’ son sësseurç continua de défendre sa’capitale aveïla même opïniàtreté. Le roi de Maroc perditf une e ses fils : il en envoya un autre pour reprendre Ceuta, dont les Maures de Grenade venaient de s’emparer ; le jeune prince fut battu et forcé de lever le siégé. Ces fâcheuse : nouvelles et le chagrin de ne pouvoir prendre Telmesen, qu’il assiégeait depuis neu ans, affectèrent si vivement Yousouf’qu’il se renferme dans son palais et se dérobe aux yeux de tout le monde. Il y fut poignardé pendant son sommeil, par- un de ses eunuques. le 7 dzoulkadah’706 (li) mai 1307), dans la 68° année de son âge el la vingt-deuxième de son règne. Celprince. dont l’extérieur était en même mps affable et majestueux, méritait sort, à cause de sa bienfaisance, de son mour pour la justice et de ses soins continuels pour le bonheur de ses sujets. Il eut pour successeur son fils Abou Sabit Amir. ·A-··r.··

YOUSUUF Iero(Aso uTr. Humor), septième roi de Grenade, de la dynastie des-Naserides, était campe dans la plaine d’Algéziras lorsque l’armée qu’il ramënait à Grenade le proclame roi.’le t3 dzonIhadjah’7 33 (as août 1333), aussitôt qu’elle eut appris la-mort tragique de son frère MehemedlV, prince aimable, spirituel, vailIantà généreux et magnifique, assassiné àq Gibraltar à l’âge de’dix-neuf ans, par des capitaines africains dont il avait bumi iê t’amour-propre. You·· sont consola ses sujets de la perte de son frère, V auquel il fit élever un-tombe auprès de Malaga. Agé de quinze ans, et doué des mêmes antages physiques et moraux, il avait des goûtxlus ppcitiques, que la culture des sciences et des lettres lui avait inspirés. Après avoir conclu une trêve avantageuse de quatre ans avec le roi de Castilje, il s’appliqua ài réformer les lois et les ordonnances de ses prédécesseurs, altérées par les subtilités des docteurs et les iniquités des juges. Il ordonna des formulaires plus simples et’plus courts ur la rédaction des actes publics, rédigea a cet exgt des traités et, des commentaires, et en publia même pour le perfectionnement des arts et métiers et de la tactiques Yousout eut succès ; ; ; iceas, ··»§o».s. s. ’, sî, ÀaQ ;~ ; ·t, . ·Q· g». ;=, ;, , ; ; g, ;,2 ;

aiv«•aantdaavtalrt : nt•i•i¤¤ea•lIi•·§ltl||ai•I§a, ’· qui-tat tenant adreaaaas sur le oarastüa lntrtaaet et vinrltcatifdu premier, ataur la. sévérité causa- A nva et’auelquafola injuste du wma, ,ll’deatltua lun et t emprisonner l’autra, Una ligue ayant if ·"l"“’â.*’°° " ?x.£.°’i’ ! ;.ï’t..»·..."°° ’·^’¥’“.l« “’°’° ya cs·. ux pr AIX, a a, ’•n â"’à’·Iâ"’$lî°»., ’¥«râ’«°, §“°“’lE’iî·l€. Il ?’ë"’° e u -Acei’a ne aaë tille et de Portaalgagneeene sur eur, la Noé- ·. L tolpre, les forcèrent de décamper à la hatal Yetisouf se retira gans-cesse r de combattre lusqtü. Algéziras, d’où il se rendit.par’mer L à multe- ’ cab, le chemin par terre étant inter capté par les Qhréttena. Le roi de Maroc. ~qui avait perdu son harem•et ses trésors, gagna Gibraltar en désordre et s’y embarque pour Ceuta. L’année suivante, la flotte des euâirinces musulmans fut vaincue à l’embouchaât-e u.Guad-al-Menzil. par celle de Oastille et de Portugal, et perdit ses deus amiraux. Le roi de Grenade, abandonné par son allié, que la révolte d’un de ses fils occupait en ’ Afri-que. se vit enlever quelques places. entre autres Algéziras, qui, malgré tous les elïorts de ’ son souverain, malgré l’artillerie quila dèienè dait et les boulets rouges quïelle lançait sur le. · camp des chrétiens, fut forcée par la disette de capitulergle !6 mars 134&. après un siégeda ving, t mois. Alphonse et Yousouf signèrent une trêve de- dix ans ; mais le premier la rompit.l’an 750 (l3Ml), et, voulant profiter slestrouhles qui agitaient la Mauritanie pour fermer aux Africains l’entrée de l’Espagne, il assiégea Gibraltar. La peste se mit dans son armée, et il en mourut le 20. mars 1350. Le roi de Grenade, qui faisait alors des incurâons pour inquiéter es assiégeants, ayant appris la mort de leur souverain, loin de se réjouir de cet événement heureux pour l’islamimie, déplora la perte d’un prince qui savait lio rer le mérite même de ses ennemis. Il permit à plusieurs capitaines musulmans de porter le deui dlalphonse. et netroulila point la retraite des Castillans dans leur marche reli- ’ gieuse jusqu’à Séville, ·où ils conduisirent le corps de leur souverain. Yousouf, malheureux dans ses guerres. mérité’comme législateur, comme ami des’lettre-s et des arts, un rang honorable parmi lî: ; dme§llei1rs’rois ide Grânade., ll établit une mét esm cet uni orme’enseignement. Il publia des règiementsypour Vobservance et le respect de la religion ; sépara les hommes des femmes dans les mosquées ; défendit celles-ci de faire des neuvaines sans leurs pères. leurs ’ époux ou leurs frères ; les interdit aux filles et leur défendit de suivre les enterrements. Il abolit les assemblées nocturnes dans les temples. les prières tumultueuses dans les rues et sur les places publiques ; réforme les désordres, les indécences qui avaient lieu les jours de fête, et prescrivit de· les solenniser avec recueillement " par des actes de bienfaisance, des lectures et â·’ ;î’ ’ï*’3 ;’^’*"’3’ÃÈ ?¤"Ã:"’-È—"(M ·lÃ1’%’·Z, *ll-lï-· ne Jem : î», .1°Ãf ··y’.ÃY, ZL’,1, 5