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omníum fere particularium morbomm curetions, Zurich, 1565, in-12 ; 2’édit.. 1578, in-8° ; 2° Volumen Gynœciorum, de mulierum gmvidarum, parturientium et aliarum natura et morbis, Bâle, 1566, 1586, in-4° ; Strasbourg, 1597, in-fol. C’est dans cette collection que fut publié pour la première fois le traité de lttoschion sur les maladies des femmes. 3° Alphnbeticum empiricum.rive Dioscoridia et Stephani Atheniennù de remediis rxpertù líber, Zurich, 1581, in-8° ; 4° De uirpium collections tabulœ, zum générales, tum per duodecim menses, Zurich, 1587. in-8° ; 5° Tabula genemlis dioeraorum ponderum : oírorum illustriez alphabet ira emameratio qui de ponderum et mensurarum doctrina.ccripnrunt (dans le traité De pondu-ibus de Massaria). Lié avec Conrad Gesner, Wolf en publia la biographie, avec promesse d’être l’éditeur de l’Hi.stoire du plantes de son ami ; mais il ne livra au public que la collection des lettres de l’illustre naturaliste. — Wor.r (Jacques). né à Naumbourg, le 30 décembre 1642. fit ses premières études médicales chez son père, qui était apothicaire. alla les terminer à Leipsick et pratiqua longtemps à Altenbourg, où il laissa des regrets quand il quitta cette ville pour se rendre à léna. Il y obtint une chaire de professeur et mourut après l’avoir occupée quatre ans, le 25 juillet 1694. Il était de l’académie des Curieux de la nature, sous le nom de Socrate. On a de lui différentes dissertations : 1° De inuctis in génére, Leipsick, 1669, in-4“ ; 2° De urinœ incontiumtia, léna, 1678, in-4° ; 3° De lillcratorum potu, ejtuque uau et abusu, léna, 1684, in-4° ; 4° Scrutinium amulelorum medicum, Leipsick et léna, 1690, in-4° ; Francfort, 1692, in-4°, avec l’ouvrage de Jules Reichelt, intitulé Ezercitationes de amuletis. Son éloge se trouve dans le recueil de J.-G. Zeumer. Woi.r (Jean-Christianl, médecin, né le 28 décembre 1673, mort le 11 octobre 1723, fut l’éditeur d’un ouvrage utile, laissé manuscrit par son père, Yves Wolf, qui avait été chirurgien du prince d’AnhaIt, sous ce titre : Observatiomnn chirurgien-medicarum libri duo, cum.xcholíis et variis interspeflís historiis medida, Quedlinbourg. 1704, in-8°. Ces observations roulent sur les plaies, les tumeurs, les contusions, etc. —Wol.r (Pancrace), médecin, né à Altdorf, en 1674, pratiqua dans différentes villes et fut professeur à Halle. Son attachement au système de l’école mécanique lui suscita quelques démélés avec Alberti ; il eut aussi des discussions avec Stahl, au sujet de l’or fulminant, et publia à cette occasion : flurí fulminantis dqfeusio, purgatifs in /’ebribtu acutis, propter orgasnum tempeslivi, tutissimi, Halle, 1707, in-4°. On a encore de lui : 1° Hippocrati : regular de febrium crisibus per abscessua, erysipelata, etc., Halle, 1704, in-4° ; 2’Hippocratis cautela, eremplo Halirarnaxaensis : uper oenœ section : intempestive in phrenitide ot delirio febrili, Halle, 1706, in-4° ; 3° Physica HippocraWOL tica, qua ezponirur humana nnturœ mecaninmuc géometrico-chymicus, Leipsick, 1713, in-8° ; 4° des dissertations : De ictero, De insomnies, etc. On ignore quand mourut ce médecin. — Wou* (Gaspard-Frédéric), anatomiste, né à Berlin, en 1735, professeur de physiologie et d’anatomie à St-t’étersbourg, où il mourut en 1794, a fait des recherches lumineuses sur le mode de formation du canal intestinal, et son opinion est encore aujourd’hui dominante. Ses écrits sur cet objet, ainsi que sur l’anatomie du cœur, sont insérés dans les Nova commenta ria Pelrop. On a encore de lui : Diasertatio.sistena theoriam générations, Halle, 1759, in-4° et in-8° ; traduit en allemand, Berlin, 1764, in-8°. R—d—n.

WOLF (Jean-Laurent), savant danois, était, vers le milieu du 17e siècle, libraire à Copenhague. Il a publié : 1° Diarium, seu Calendarium ecclesiasticum, politicum et œconomicum perpetuum, Copenhague, 1648, in-4° ; 2° Chronologia, ab ortu Christi ad annum Christi 1648, Copenhague, 1648 à 1662, in-4° ; 3° De exsequiis Christiani V, Copenhague, 1648, in-4° ; 4° Encomion regni Daniæ, Copenhague, 1651, in-4° ; 5° Norvegia, Islandia et Groenlandia illustrata, Copenhague, 1651, in-4°. G—y.

WOLF ou WOLFF (Jean-Chrétien, baron de), célèbre philosophe et mathématicien, naquit le 24 janvier 1679, à Breslaw, où son père exerçait la profession de brasseur. On peut compter Wolff au petit nombre des enfants précoces qui sont devenus ensuite des hommes distingués. Il témoignait, dès sa plus tendre jeunesse, un ardent et insatiable désir de s’instruire, et annonçait en même temps les plus heureuses dispositions. Son père, au milieu de ses travaux, commença à seconder lui-même ces dispositions, en lui enseignant, à l’âge de huit ans, la langue latine, comme en jouant, et ne négligea rien ensuite pour lui procurer des maîtres habiles. Il étudia au gymnase de sa ville natale, qui porte le nom de Marie-Madeleine, la philosophie du temps, qui, comme on sait, était un aristotélisme encore tout empreint des traditions scolastiques. Il y excella tellement dans le triste art de la dispute, qu’il était en état de lutter avec ses propres maîtres. Cependant, d’après ce qu’il raconte lui-même, Wolff sentait s’éveiller en lui l’esprit inventif. Il entendit parler des travaux de Descartes, et fut impatient de se procurer les moyens d’étudier une philosophie nouvelle qui répandait alors tant d’éclat. Enflammé d’une généreuse émulation, il conçut l’idée de rendre à la philosophie pratique le même service que Descartes avait voulu rendre à la philosophie théorique, par l’application des méthodes mathématiques. Cette vue, qui le frappa de si bonne heure, et qui s’empara pleinement de lui, fit l’occupation de sa vie entière. Ce fut dans ce dessein qu’il se livra avec ardeur à l’étude des sciences exactes. Il puisa dans cette étude le goût de l’ordre et de la précision. Il y