ae Nl ajoute que ceux de liabheda Voiaanan lui tenaient lieu de tout. Sans doute il n’avait pas les mœurs da son états NIB Peeclésiastique qui. pour oa motif même, ent la probité de se faire jastioa en refusant Vépiscopat, n’était pas un homme méprisait le. Avec beaucoup d’esprit, il 0.80 fut pas moult. dans les Nlllinttë de la vie privée. ce qu’qn anpelle un tràs-bon homme. Sea tortsf, comme genre de ses succès. appartiennent au siècle où il a vécu- — Le comte de Voissuon, frère ainé de l’abhé, était lieutenant génaral des armàzs du roi. Il était trèswiche. et il aurait pu vivre heureux par son caractère et par l’estime dont il jouissait. sans les travers de son épouse, qui se rendit fameuse par ses galanteries, par son esprit et ses caprices. Petite-fille de madame Doublet (W9- ce nom), de tous les savants qui fréquentaient la maison de son aïeule, elle n’affectionnait que les médecins- Elle conserva un goût si vif pour leur art, qu’elle se crut appelée à l’exercer ; et, pour le malheur de ses vassaux, elle n’était occupée, lorsqu’ilS étaient malades, qu’à leur administrer des remèdes souvent fort mal imaginée. On cite parmi les victimes de sa singulière manie l’abbé Laugier (reg. ce nom), qui passait pour avoir avec la comtesse une liaision des plus intimes. Les docteurs du collège de médecine de Paris. n’osaut, contre une empirique de si bonne maison, recourir à l’autorité, se contentèrent de la mystifier. Béalisant la lameuse réception d’Argante, ils imaginèrent d’envoyer à la comtesse de Voisenon des diplômes de docteur, et de lui faire croire qu’ils l’avaient élue présidente de leur collège. Pour mieux la persuader, ils firent faire un carton a quelques exemplaires du Journal des aqppnta (mars 173t, p. 573. it·l !), et y insérèrent un procès-verbal eu forme de cette prétendue réception. Ce •ilu’il y eut de plaisant, c est que d’autres journalistes, a qui ces exemplaires cartonnés arrivèrent, rendirent compte de la nouvelle sans y entendre malice. ljabbé de Voisenon, qui était dans le secret, adressa à sa belle-sœur de très-jolis vers à cette ~a occasion. D-a-a.
VOISIN (Jours ns), savant laébraïsaot, naquit à Bordeaux, vers 1610, d’une famille ancienne dans la magistrature. À l’âge de vingt ans, il fut pourvu d’une charge de conseiller au parlement de cette ville ; mais les devoirs de sa place ne pouvant s s’accorder avec son goût pour l’étude, il gum sa démission, et embrassa l’état ecclésiastique. Ses talents pour la chaire l’ayant fait- connaître, le prince de Conti le nomma son aumônier. En 1660, il lit paraitre, avec l’approbation des vicaires généraux du diocèse de Paris, une traduction française du lisse ! romain. Le cardinal Ilazarin, pour nuire au cardinal de Bet :. tit insinuer au pape Alexandre VII que cette traduction avait été publiée pour préparer les esprits au changement de la liturgie, et qu’on ne tarderaitpasadirelaniesseen français. Encon-l
È·
séquence. la noms reçut l’ordsa de dénoncer
œtlsvarsioa a l’as¤aanhlée daclerst. Le 1 decambre
tôûtl, elle futcondarnnée par les évéquss
de France : la Il janvier suivant, elle fut mise à
I’i•Js·¢ à lame ; •t· anlin un arrêt du conseil
d’État, du la du lèie mois, en ordonna la
suppression. Gependaat le bref du papa ns fut
point porté au parlement, et les lettres patantss
ïpe furent point enregistrées. Boasuet observe
qu’on n’eut en France aucun égard i sa brel’, et
que l’on fut obllgé, pour l’instruction des nouveaux
catholiques, de répandre des milliers
d’exemplaires de la messe en français (Lam à
son usant. L mai 1699). L’abbé de Voisin ne se
laissa point intimider par le nombre de ses adversaires.
Il publia divers écrits dans lesquels il
démontra la pureté de ses vues, et finit par convaincre
même ceux qui lui étaient le plus opposés.
Après la mort de son protecteur, il vécut
dans la retraite, partageant ses loisirs entre l’é·
tude et les exercices de piété. Il mourut en l6B5.
On a de lui : tt une traduction latine de la Dispusa
sabslistiqas du rabbin israél Ben- se sur
l’âau, accompagnée de notes, Paris, ttîgîjn-8° ;-2°
Thaologis Judaoruu, ibid., 1617, in-t• ; •Disputatio
tbeologica orthodoxe la saactissisaa Trinitats
absrsas diaseptatiosuaus Iteretiei autürinitarii
ononyssi (Guitl.-Henri Worst), ibid., 1617, infi ;
l° Liber da legs diciaa sscunduns statuss ossniun
senporuiu ab Adamo ad Christuas, st regaaats
Cbriata, ssllsbneoram sensu, ibid., 1650, in-8° ;
5’de savantes Obssroatioss sur le Puyiajdei du
P. Raymond llartin, publié par Bosquet, évêque
de Lodève, et par le conseiller de Iaussac (voy.
Msusssc et loîss Bsu Nacn-mix}. Paris, 165t,
in-fol. Elles ont été conservées dans l’édition de
cet ouvrage donnée par lean-llenott Carpmov,
Leipsick, 1681, in-fol. Tous ces ouvrages de Voisin
sont cités avec éloge par la plupart des savants
qui ont écrit sur ces matières (1) ; 6° Liber
ds jubilco aaeundum Hsbrœoruas et chriatisaaruns
doctrines, Paris, 1655, in-8° ; 7° Cosrrnrnrarùu
in Nocun Trstanssatum, ibid., 1659, 2 vol. in-8°.
Ce commentaire, tiré de St·Ãngnstin, ne
s’étend que sur le premier chapitre de l’Évangile
de Selldtrbieu ; 8° Misul remain. selon le règlement
du concile de Trente, latin et français, Paris,
1660, ll vol. in-li. Cette version a été réimprimée
plusieurs fois. L’édition de 175 !, 8 vol.
in-ti, est la meilleure. 9° La Traduction et ezplicasùia
du lisssl en langue vulgaire, autorisée
par l’Écriture sainte, par les conciles, par les
saints Pères et par les usages de l’Église gallicane
(HM), in-b° ; 10’ Observations sur une censure
publiée par la faculté de théologie de Paris
contre la traduction du Itissel, ttlôt, in-b• ;
ll• la Ssasaùre saints traduits sufrançais, Paris,
(ll Selden, Uzsr hsbraïca, st lil. de Syaadriia ; florin, Hurcitat.
bnblic. part. 2 ; Abraham Beclsellensla. Hütor. arab. ; Hilarlon
de Coste, Vie du P. larsaaas ; Colonies, Gallia srisatalia ;
Lsloag, Biblioth. scan. ’