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a-’ L O SLA ilyavait’desdaagars.lalruataret de la hlotra a«nwa··.i•or»· ;«e-a«·rain«»»·uu··· las ll. roi de Pologne. Il avait appris ïconualtre ee inne et ses vertus guerrières, pendant l’•a ;· pégionde 100ttett010.Ilcombsttitsous••s drapeaux dans la campagne que lloleslas fit en Silésie, ooutn le duc de Bohême U076). En w78, Vladimir, suivi de Svvientopelk. son cousin, entra dans la principauté de Poloüwpour punir Tambitieux Vaeslas. Étant’de r a Tschernigovr, chargé de dépouilles, il donna un repas somptueux aux princes russes, et ollrit a Vsaéwolod, son père, un présent de cent cinquante livres pesant d’or. Il était a peine retourné à Smolensk, son apanage, qu’il apprit que lesqsrinces Oleg et Boris avaient chassé de Tscliernigow son père Vszévvolod. Il accourut aussitôt et enleva les ouvrages extérieurs de la ville. Un combat sanglant s’engagea ; et le grandduc lziaslas, qui avait jointses troupes à celles de Vladimir, resta parmi les morts (IO78). Vszéwolod, qui succéda à son frère aîné dans le grandducllé et l’autorité souveraine, donna à Vladimir, en apanage, les principautés de Tsehernigovv et de Smoleuslt, avec Vobligation honorable de protéger la Russie par ses armes et son courage. Les ennemis se nwntraient partout. au dedans et au dehors. informé que Vzeslas venait de surprendre Smolensli. Vladimir y courut ; mais il trouva la ville en leu. Pour s’en venger, il ravagea les domaines de Vzeslas, et se jeta sur Minsk, dont il emmena les habitants, après avoir pillé la ville. Les Viatitches, les Kumans et les Cosaques ravageaient les frontières ; il tomba sur eux et leur enleva leur butin (1083). Plus tard. des aventuriers ayant chassé le prince Yaropulk de son apanage. Vladimir accourut à son secours et le rétablit. Mais ce prince ingrat s’étant déclaré contre son bienfaiteur, Vladimir le punit en s’empara ut de sa ville capitale, et le réduisit à demander la paix. Cependant Vszéwolod, affaibli par l’âge et par les inquiétudes que lui donnaient les malheurs qui fondaient sur la Russie, sentant que ses derniers moments approchaient. lit en toute hâte appeler Vladimir. Il expira entre les bras de ce digne fils 11093). Il était facile à Vladimir de succéder à son père ; il céda généreusement l’autorité souveraine à Swientopeii, en disant : r Son père Iziaslas a régné avant le mien ; u le grand-duché lui appartient avant moi. • Ayant proclamé le nouveau grand-duc, il se fîtira à Tschernigow. La division régnait pxrui les princes russes, pendant que les Kumans poussaient leurs ravages jusqu’aux portes de Kiow. Un petit-fils du grand Vladimir, le prince Oleg, s’était lâchement joint aux ennemis de sa patrie, pour la ravager ; et la Russie méridionale était exposée à tous les désastres. e Nos villes sont déseries, raconte le vieux Nestor ; on voit para tout les villagëseti feu : les églises, les maisons, les graugesne sont plus que des moucëaux de

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1 prisonniers, clsaraas de cbslnas, sans habits, · s llüdllîtlll sont trainés par les barbares. dans des ooatrdes lointaines : ils se disent les. s uns aux autres, enpleorant 2 le sais laas relie ssillerasserjusis utel•itley¢ !Onn’apere çoit plus dansnoa prairies ni chevaux, ni batail : les chsmps, sont couverts d’herbes ; et les bètes fesocespeuplent aujousvfhni les lieux s habites naguère par des chrétiens. s Tous ces malheurs venaient des dissensions qui régnaient parmi les princes. Sur les instances de Vladimir, ils se rassemblèrent (1097) à Lubetch, sur les bords du Dniéper. La, ayant promis d’oublier tout ressentiment particulier, ils jurèrent qu’ils réuniraient leurs forces contre les Kumsns. Cette réconciliation permit à Vladimir de faire des préparatifs.de’guerre. Se’croyant en mesure. il décida les pçnces à attaquer l’ennemi commun. On tomba iii pinément sur les Kumans, et l’on remporta une victoire complète. Leur che ! et 19 lihans restèrent sur le champ de bataille. Un d’entre eux, fait prisonnier, olïrait à Vladimir une riche rançon : le prince, emporté par l’ardeur du combat. oublia sa grandeur naturelle, et fit sous ses yeux massacrer ce chef désarmé. On délivra un grand nombre de prisonniers russes. et l’on commença is robâtir les villes qui avaient été détruites. En U08, les Kumans s’étaient répandus dans les campagnes de Peréjaslaw et de Loubnyç Vladimir, ses deux fils et les princes russes voisins réuniront leurs forces, seejelèrent dans la Soula, quoihue ce fùt le 12 janvier, et l’ayant passée à la nage, ils attaquèrent si vivement les barbares, que ceux-ci s’enfuirent en désordre jusqu’an Khorol. Vladimir savait faire des sacrifices politiques à la position malheureuse de la Russie. En 1093, il avait donné aux Kumans son fils jâwientoslas en otage. Il le leur arracha depuis / par un coup de main des plus hardis. Après la dernière victoire du 12 janvier, il demanda les filles des deux khans en mariage pour ses fils, espérant assulrer par ces alliances la durée de la paix que l’on venait de conclure. Il se trompa et fut contraint de reprendre les armes pour aller punir ces peuples nomades. Le 26 février, étant arrivé sur legbords de la Vorskla, il réunit l’armée et lui fit jurer, sur le crucilix, que tous mourraient, s’il le fallait, sous les drapeaux du Christ. ’Oo arriva sur le Don en chantant des cantiques sacrés. Ossenew fut épargné. les habitants de cette ville étant venus au-devant l’armée pour lui offrir du vin, de Yhydromel et du poisson : celle de Sougrow fut livrée a llammes. Le à mars, Vladimir célèbre la fête de l’Annonciation par une victoire éclatante remportée sur les barbares. Il rentra en Russie couvert de gloire, chargé de butin et emmenant une multitude de prisonniers. Ces exploits porteront le nom de Vladimir dans toute l’Earope.