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liqac. adressées aux protestants. etc., Caen, 1770, | L vol. in-12. L’abbé Vicaire mourut le 7 avril 1775. L-r.


VICAT (Béat-Philippe) naquit à Aigle, ville du pays de Vaud, en 1715, et mourut en 1770. Il se distingue, dans un âge tendre, par ses talents et par son application. Il étudia le droit, les belles-lettres et la philosophie à Bâle et à Lausanne, obtint une chaire de droit dans cette dernière ville et refusa alors celle qui lui fut offerte à l’université d’Herborn. Ses ouvrages sont très-nombreux ; nous ne citerons que les principaux : 1° Prœlectio de successione testamentaria, ez jure naturali, civili et statutorio. 1748 ; 2° Hoepprecht comment. de institut. juris civilia Justinianei, avec des notes, 17118, 2 vol. in-fol. ; 3° I/ocalmlarium jai-in triasique, 1759, 8 vol. ; 6’ une traduction de la Défense de S. Remo contre Gestes, 1753, il la réquisition des Rémois, que sa réputation engagea à lui envoyer un de leurs magistrats chargé de l’inviter à composer cet ouvrage ; 5’ une édition des Memoria apettanti alla vita di Fra Paolo, aercito, 1760 ; 6° une édition des Mama complètes de Bynkersolteclr. supérieure a toutes les précédentes ; 7’ les Libertés de l’Eglise helvétique, traduit de l’allemand, 1770, avec une préface intéressante. Comme bibliothécaire de Lausanne, il a soigné le Catalogue de la bibliothèque, imprimé en 1768. Parmi les manuscrits qu’il a laissés, on distingue un Court de droit naturel fort étendu, et qu’il avait destiné à l’impression. — Son épouse, Catherine-Elisabeth Cua-rar, naquit en 1712 et mourut en 1772. Son goût la porta à la culture des abeilles, et elle y fit des découvertes intéressantes. Elle ajouta beaucoup à celles de Réaumur et de Palteau, par des observations neuves et qui attirèrent l’attention des connaisseurs. La société économique de Berne, ayant reçu ses illtmoim (imprimés dans le cinqui me volume de sa collection allemande), s’empressa de l’agréger. Celles de Dublin, de Lusace, de Bienne et de Lausanne suivirent cet exemple. Elle rédigea aussi des observations sur la manière de tirer un grand parti des éloupes de lin et de la ritte ; sur l’art de faire éclore les poulets et de favoriser la multiplication des pigeons, et sur les vers à soie ; sur incubation et la formation du cœur dans le poulet, observations dont Heller fille plus grand cas. Ce qui lui a acquis le plus de réputation, ce tut une nouvelle construction de ruches, supérieure à toutes les Précédentes, et une méthode de faire des essaims artificiels qui lui a mérité, après sa mort, la prime que la société économique de Berne avait promise pour cette découverte. U—r.

V1cÁT(PIflL !PPE-RODOLPHE), médecin, frère eadet du précédent, naquit à Payerne en 1720. Après avoir achevé ses études à Gœttingue, sous la direction de l’illustre Haller, il visita l’Allemagne et la Pologne, où il s’arrêta quelque temps pour observer la maladie singulière connue sous VIC

le nom de plique polonaise. De retour dans sa ville natale, il partages ses loisirs entre la pratique de son art et l’étude des sciences naturelles. Haller se l’associa pour la publication des Artic medica principes ; et il surveilla depuis l’impression de quelques ouvrages de son maître, dont il a donné une table générale. Vicat mourut à Lausanne en 1783, laissant la réputation d’un habile praticien. Il jouissait, comme médecin, d’une pension de la ville de Payerne. Il était membre correspondant de l’académie royale de Gœttingue, de la société médicale helvétique, etc. Un a de lui : 1’ Mémoire sur la plique polonaise, Lausanne, 1775, in-›8° ; 2’ Histoire des plantes vlnévmuca slt la Saim, rédigée d’après Heller, Yverdon, 1776, 2 vol. in-8°, figures ; elle est estimée ; 3’ Matière médicale, tirée de l’ouvrage de i-laller : Stirpism indignai-am Helvetica historia, avec beaucoup d’additions, Berne, 1776, 2 vol. in-8° ; nouvelle édition sous ce titre : Histoire des plante : taime, ibid.. 1791, 2 vol. in-8°. Cet ouvrage est traduit en allemand. 4° Sappliimeat au Dictionnaire d’ltittoire naturelle de Valmont de Bomare, Lausanne, 1778, in-8° ; outre quelques articles nouveaux, ce volume contient une table raisonnée et systématique des articles d’histoire naturelle ; et trois tables de matière médicale, l’une, des remèdes internes ; l’autre, des remèdes externes, et la troisième, des remèdes rangés sous les noms des maladies auxquelles ils conviennent. Cette dernière table tînit au mot petite eérole ; mais l’auteur en promettait la suite dans un second volume, qui n’a point paru. Il’ Dtlectaa observatiotntm procticontm ez diario chréico deaamptantm, ibid., 1780, in-8°, traduit en allemand par Ch.-F. Niceus, Leipsick, 1793, grand in-8° ; 6’ Observations et dissertations de médecine protiqce, publiées en forme de lettres, traduites du latin de Tissot, ibid., 1780, 2 vol. in-12 ; reproduits en 1781 dans le recueil des Œuvres de Tissot, dont ils forment les tomes ll et 6. C’est la traduction des Epùtolar medica-factices (voy. Trssor). Le traducteur y a réuni quelques pièces sur le raphania, ou maladie attribuée a l’usage du seigle ergoté, tirées de la Bibliothlque allemande de médecine. de J.-Clém. Tade. 7’ Mémoire sur le gaz, et principalement sur la pas méphitique dit air

/Fire, traduit du latin de 1.-Préd. Gorvinus, avec

deux autres mémoires analogues, l’un de Bergmann et l’autre de Crell, ibid., 1783, 3 part. in-8°. W-ès.


VICAT (Louis-Jos|n›n), ingénieur français, naquit le 31 mars 1786, à Nevers (1), où son père, sous-otticier au régiment de Royal-Piémont, était alors en garnison. Sa famille était protestante, et elle possédait, dans le canton de Roybon, en Dauphiné, des biens considérables provenant de ll) À Grenoble, selon quïpues recueils ; mala c’eat une erreur. Nous aulvouztãzexâällaute clis. publiée sur Il. 1173, taapeetaurg n pcata et armées, et Il ’ impartial dauphinois, janvier-février 1886.