I, J Tal " i’ ï
l’arrière-garde du corps du prince d'Ekmuhl et
put encore conserver quelques prisonniers. L'éclat de ses
services dans cette lutte désespérée
contre la nature et contre le patriotisme d’un
peuple lui valut le titre de baron de l'empire. Il
commanda ensuite une brigade de l’armée du
Rhin et prit part aux batailles de Lutxen, ;8autzen’et
de Leipsick. Au retour, pour former des
soldats à opposer à l’envahissement de la France,
il fut chargé d’organiser en bataillons les gardes
champêtres de l’empire. La piqemière restauration lui donna l'inspection des gardes nationales
de la 1erer division militaire, avec le grade de lieutenant-général. Aux cent-jours, il fut chargé
comme général de division d’organiser et de
commander les gardes nationales de la 13° division
militaire à Rennes. Il se démit de son commandement
à la rentrée des Bourbons et fut mis en non-activité. Profondément attaché aux principes
de 89, le général Tarayre se fit connaître,
des cette époque, comme homme politique
par la publication de quelques écrits, dont le
plus remarquable a pour titre : De la force du
gouvernement ou des rapports qu’elle doit avoir
avec leur nature et leur constitution. Élu député,
en 1819, par le département de la Charente-Inférieure, un vice de forme invalida son élection ;
il fut réélu l’année suivante et siégea avec l’opposition, dans le groupe des sept, jusqu’à la dissolution de la chambre (22 décembre 1823). Dans
sa courte carrière parlementaire, il prit plusieurs
fois la parole avec une fermeté et une chaleur
de conviction qui impressionnèrent la chambre
et lui attirèrent la colère du ministère. Retiré
dans ses terres, il fut rappelé un instant à la vie
publique par la révolution de 1830. — Lafayette
lui confia le commandement des gardes nationales
de cinq départements du Midi. — Il ne
voulut pas, plus tard, profiter de sa mise on activité
et reprit les travaux agricoles, qui, depuis la
restauration, l’avaient rappelé vers le pays natal.
Tous ses efforts furent dirigés vers l’amélioration
de l’agriculture dans le département de l’Aveyron ;
il y consacra ses écrits, ses conseils et son exemple.
Comme conseiller général et comme président
de la société d’agriculture de l’Aveyron, il exerça.
par l’élévation de son caractère et de ses facultés,
une grande influence sur ses concitoyens et
contribua pour une bonne part à l’accomplissement
des progrès qui, depuis un demi-siècle.
ont transformé ce département, par l’établissement
de nombreuses voies de communication,
par la fondation d’industries importantes et par
la création des comices agricoles. Il reprit, dans
ses loisirs, l’examen des questions relatives au
canal de Suez, dont il avait, sur place, constaté
l’importance et la facile exécution ; il publia sur
ce sujet, vers 1815, un écrit qui fut remarqué gl),
importance de l'Egypte et de l'Isthme de Suez ? fut ; imprimer, oatas plustsara dlaeanrapnaoaeea par fut à la cham
; i£...... i.......*· Ji., ............. ; c
au Il Ituels et des.plus. I·dents partisans de cette immortelle entn-priae..’l, ’auteur de cet’article a publié : Biographies aveyronaises, le Lieutenant gëuérst Tsrayn, Paris, 1860, brochure in-8°, de 168 pages. - Honoré de l'estime générale. il I mourut à Rodez, le 17 novembre 1853. ° J. D-i..
TARBÉ*(Pmariia-ll.sanourx), né à Sens, le 28 décembre l7i8, acquit, en 1162, l’imprimerie’du et s’occupa, dès cette époque, de recherches historiques sur la ville et le diocèse de Sens. Le Dictionnaire des Anonymes le désigne, sous le numéro 453, comme auteur de l’/llma-/> nach historique du diocèse de Sens, qu’cll Gilet il rédigea pendant dix-neuf ans, de 1763 à 1781 inclusivement. Cet almanach, qui a eu beaucoup de vcîgue, et dont la collection est recherchée, contient, dans les premières années, des anecdotes sur l’histoire civile, ecclésiastique et militaire de la ville de Sens, et depuis l’année 1770, la description historique et topographique des villes, bourgs et villages du diocèse, par ordre alphabétique. À partir de l’an 1782 jusqu’en t 790, le même ouvrage a’été rédigé par Tarbé des Sablons, auteur de Détails’hiamriqur.~ sur le bailliage de Sens, publiés, en 1787, à la suite d’une édition in-’i° de la Coutumc de Sens (Dirt. des Anonymes, n’ *2658), et d’un Manuel pratique élémentaire des poids et mesures, qui il Ou un grand nombre d’é«|itions in-2’r, in-18, in-12 et in-8°. Son père, après avoir joui d’une grande réputation d’honneur et de probité, est mort le 8 juillet l78L laissant plusieurs fils qui ont rempli des lhnctions honorables. Outre les deux aînés roy, les articles suivants), nous nom nierons : l’Tana :-E rn ; ’.wxci. Am, qui fut inspecteur général des ponts et chaussées, et maître des requêtes au conseil d’État ; 2°* Tanniâ ni : S·r-lImnoum, lieutenant-colonel de cavalerie, officier de la Légion d’honneur, décétlé le Qi décembre
- 5%. Ces trois frères ont obtenu individuellement
du roi, en février 1816, des lettres d’anoblissement ; 3°* Théodore Tsnniê, imprimeur de Sens, connu par son goût pour les antiquités, rédacteur, depuis 179ïi, de l’Almanach historique et anecdotique du département de l’Yonne ct de la ville de Sens. S—c-s.
TARBÉ (Louis-ll.mnomxl, fils du précédent, naquit à Sens, le H août 1753. et y fit d’excellentes études au collège, dirige par des professeurs de l’université, qui venaient de succéder aux jésuites. Son goût naturel le portait vers l’étixde des lettres ; mais des circonstances le forcèrent d’entrer à Paris, chez un homme de loi : il y suivit les leçons de l’école de droit et se lit bre : l• Ds la force drüyoucernemsnls, ou Du rapport que la /ores des gouvernements doit avan avec leur nature et leur ermstilutton, Paris, 1819, in-8° de 108 pages ; 2° De la nature et de Pargnnisclion de la farce armée qui ennuient à un gouvernement représentatif, Puriu, l’l, in-8° de B6 pages ; 3° 0/·r•n.·aHons I à H. Thiers sur une Iiietoirs qui traite de t’rzpéditi¤» du An. gtcinur t’|ts de tValcAsr¢n st sur trs cMi•ti¢rs ; t’Au¤¢rs, opuscula de Il pages i¤·8°.