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IAI, . ’ · aaa, I. Taraaanvait été neu doct••ir.à• lettres, ettl avaitxiapout |¤]•t d••••1l•è••alatlue et françalu lüamu et les ilatitea de Tliucydlde. baraque aalréputation travailleur ennaeieneleux etaélé fut établie, il devint secrétaire des comités historique ! lmtituéa près le ministère ilo l’in•truction publique ; plus tard, ll fut nommé l’un d•• conservateurs de la bibliothèque Mazarine. Il est mort h Paris en 1857. |l-x-r.
TABÃUDET. Vous l·’t.4esaxs.
TARAVAL (iiuouun), peintre et graveur, naquit a Paris en 1728 ; son père, Tlioam-ltapli•ël, mort i Stockholm, en 1750, avec la qualité de peintre dujoi de Suède, avait étudié la peinture à Paris, et on lui doit quelques portraits estimables. Le jeune Taraval obtint, en 1756, le grand prix de peinture sur le sujet de Job exposé au reproches de aafemme ; à son retour de Rome, il entreprit un voyage en Danemark et en Suède ; puis académie royale de peinture de Paris l’agréa, le 3 aoùt1765, et le reçut définitivement, le 29 juillet 1760, pour son plafond représentant le 7Homph : de Barrlnu, qui fait enrore partie de la démration de la galerie d’Apollon, au vre ; il ne faudrait pas prendre trop au sérieux a ·ritique qu’a fuite n·ès-légèrement de cette œ ·re Bachattmont, qui renwye ai la tarerna le wannage renlru du dieu du fin et les appa : gr ien de au compagne g1), ; Hugues fut successive ent nommé adjoint à professeur de l’académie, le Si juillet 1778 ; pro esseur le 3 se tembre 1785 ; enfin surinspecteur’de la manullacture des Gobelins. Taraval a peint des portraits, des sujets d’histoire et de genre ; on lui doit encore le plafond du collège de France, dont le sujet est une allégorie à la gloire des primrea, dont de vla Lande 8 donné une intéressante description dans le Journal des Sarants du mois de septembr 1777 ; le musée du Louvre possède aussi de îbâaval le Triomphe d’.»l1iiphitrit¢ ; nous citerons au nombre des œuvres capitales de cet artiste : — 1765 : l’rlpoth¢ioae de St-Augustin ; Vénus et Adonis ; —· 1767 : le Repas de Tantale ; — 1773 : le Mariage du roi St-Louis arec Marguerite, [ille de Raimend Bérenger (pour la décoration de la chapelle de l’é«·ole royale militaire) ; — 1775 : l’Assomprion de la lïwrge (pour l’église de St-Louis, rue St-Antoine) ; — 1781 : la Sibylle de Came : et la Natirizë, tableaux destinés à la décoration de la chapelle du palais de Fontainebleau ; -· 1783 : Saenfce de Noé au sortir de l’arrhe ; — 1765 : Le dernier ouvrage de Taraval, et que le roi lui avait Commandé, fut Hercule enfant étoufant deux aerpmm dans ronlmrœaa. Taraval mourut à Paris, aux galeries du Louvre, le 19 octobre 1785. On doit s’étonner ne les biographes, aient laissé son nom dans Poulili ; sans être un peintre de premier ordre, Taravhl cependant a laissé des œuvres dignes de perpétuer sa mémoire ; on ne saurait lui retll Lattraa sur les peintures, sculptures et gravures de meaaiaura de Ptcadémie royale, etc., Londres, 1180, p· OI.
TA ! ~ ·· 3 conrsattro dans sa manière une grande originalité, mais il a su respecter les saines traditions de son époque, fl s’est montré dessinateur sérieux, peintre un peu froid, sans grande imagination, mais correct ; son portrait de Louls. XV obtint un vrai succès. Nous lpensons donc accomplir un acte de justice on f sant figurer dans es colonnes de ce recueil le nom de Taraval. La musée de Stockholm possède son portrait peint par lui-même ; il a gravé une planche, devenue rare, d’après le Tintoret, Scène de bal à Venise ; J.·.l. Clément a gravé une St¢—Famill¢, d’après lui ; et ¢2.—G. Schnett, uno Boceltantoge préparant à on smjjire et une Jeun ouvrière amsbléc de sommeil. —gs ; aval eut un frère, nommé Louis-Gumm, é Stockholm, en 1737, qui fut peintre et graveur, et un neveu, Jean-Gustae•, né à Paris, grand prix de Romeen l78S, qui mourut, en 178 !s, pensionnaire is Rome. B. ns L. l’AltA’ltE (Jam-.losr ;¤·n’1, général français et agronome distingué, naquit à Solsac (Aveyron), le Qt mai f770. Après de solides études ûrites au collège de Rodez, il débuta dans la vie publique comme délégué à la fédération. Volontaire en N92, ses camarades l’élurent capitaine dans l’un des deux bataillons avcyronnais qui furent incorporés dans la 85° demi-brigade. Il assista en cette qualité au siège de’l’oulon, aux premières campagnes des Alpes et d’Italie jusqu au traité de tlampo-Formio, et se distingua en plusieurs occasions, particulièrement à Rivoli : il suivit la 8îi• demi-brigade en Égypte et se signala dans la campagne de Syrie, au combat de Lidda et sous les murs de St·.lean d’Acre. Il fut mis à l’ordre du jour de l’armée et nommé’chef de bataillon pour un héroïque fait d’armes qui marqua le siège de cette ville. L’année suivante, il décida par son intrépidité le gain de la bataille d’lléli0· V polis. Nommé, le 22 vendémiaire un 9, adjudant général, il fut appelé au commandement de la · ville de Suez, qu’il administra près d’une an- · née. Il commanda ensuite la 2l• demi-brigade jusqu’à Vévacuation de l’l5gypte, puis aux camps de Bruges et de Boulogne ; lit partie de l’armée ’ du Nord, en 1805, sous les ordres du prince Louis Bonaparte, qui, proclamé roi de Hollande lannée suivante, chargea Tarayre d’organiser sa garde royale, le nomma successivement colonel général, en 1806, lieutenant général, 1808, et l’honora de son amitié. Le général Tarayro commandait en chef les troupes hollandaises qui marchèrent, le 30 juillet 1809, contre les Anglais débarqués à l’î|c de Walcheren, et contribua puissamment par la promptitude de sa marche et par son activité à arrêter les progrès de l’ennemi. Démissionnaire du service de Hollande en 1810, il reprit service en France comme général de brigade, fut envoyé à l’état-major de la grande armée, et prit une large part à toutes les • épreuves de la campagne de Russie. Au passage de la Bérézina (novembre l8f9), il commandait,