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Il 100démle des lnaerrptio¤a’et bellesletllea, à la place vacanbgarla mort deülnguuaé. L’annéeprécsuente avait été itommé membre de la chambre des députés par le département du Nont-Iladc, tnals il y siégea peu de temps, ce pays ayant cessé de faire partie de la France. Les travaux intéressants et solides gui jusqu’alors avaient occupé le nouvel’nétaient que les précurseurs d’ouvrages plus considérables parmi lesquels les llecaerdea rar ler médailles dea sonnes, oa préhetarea Au Ptyypte. Les monuments de cette espèce, qtnàlme asset nombreux sous le rapportdelava’destypesetdesrnodelea, sontau total assez rares : peu decablnets et même de collections royales en contiennent un certain nombre. Le cabinet des médailles de Paris n’en renferme qu’une petite quantité. 1’ochon est parvenu a en réunir une collection qui l’emporte sur toutes’les autres pour le nombre et le choix des Il se dyèrocura en outre des empreintes et dessins toutes les médailles du même genre qui existent à Rome, Florence, Naples. Turin, stllan, Venise, Berlin, Londres et Cïnbague ; et, sur désormais de posséder tous matériaux nécessaires, il s’oecupaaansrelaeltedelacornprxsitionde sonou- vrage. Il en avait communlqué des portions considérables a flnstitut, en 1818 ; mais [jaloux de lui donner un plus haut degré de per cetion, il ne se lratait pas d’en entreprendre la publication. malheureusement, ses travaux furen plus d’une fois ralentis ou interrompus par une maladie grave, dont il avait éprouvé es premières atteintes, en 1813, après une chute qu’il fit pendant un voyage en Jonnandie, où sa voiture se lrrlsa. Il langult durant plusieurs années, et enfin il succornba le 20 août 1820. Son ouvrage sur les médailles des nomesou préfectures de l’Égypte était encore inédit lorsqu’i cessa de vivre ; mais la rédaction en était tout à fait achevée : il a été publié en 182 !, a l’imprimerie royale, en un volume in·&•. Il contient un grand nombre de planches destinées à représenter les types de toutes les médaillés des nomes de l’Bgypte. Ce savant numismate s’était encore occupé e plusieurs autres ouvrages, dont on doit infiniment regretter la Parmi eux on distingue un travail comp sur les Médaille : gauloim, qui aurait été très-considérable ; une Bibliographie neariaawiqer ; iâcc recueil des médailles inédites de son cabinet, des descriptionsetde courtes explications. La plupart des gravures qui devaient accompa ont ouvrage étaient termmées’, et un granâhïombre d’exemplaires en ont été répandus parmi les numismates, qui ont pu proter ainsi des observations de ce savant et des richesses de son cabinet. Il a composé pour la Bâxosphie universelle divers articles, parmi lesig on distingue ceux de Denys de Syracute, Dion, Dioclétlen, Frœlich, Gélon, Hiéron, etc. S. I-ra.

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TOCQUÉ (Louis). lledemrtrad ts, na iti Paris en tdtttl. Iëpetn d’architecq : xre, le destins à la même ca ère. Reste orphelin à l’lge de dix ans, le Louis fut recueille par Nattler,3 : t lui fit’des comïsde portraits que l’on’t aux plus grands ma en ce genre. C’est ainsi qu’il acquit une manière belle, large, et n’il parvint à r à ses copies la même peitfection gêne les originaux. Adonné aux plaisirs, il se défit ses copies pour s’y livrer plus facilement et négligea pendant quelque temps ses études. Mais la réflexion l’ayant éclairé, il reprit ses travaux avec plus d’assiduité que jamais et fit servir le produit de son travail à soutenir deux sœurs et un frère que son père en mourant avait laissés comme lui sans fortune. Sa réputation s’étendit bientôt, ll acquit de la vogue et fut estimé des plus habiles artistes de son temps. Il fut reçu membre de l’Académie le 30 janvier l73t, sur les portraits de Galloche et Lemoine ainé (tous deux à l’école des Beaux-Arts). Il fut en 1760 appelé en Russie par l’impératrice pour faire quelques portraits dont il fut généreusement payé. À son retour il parcourut plusieurs des cours du Nord, laissant de ses ouvrages partout, et il fut reçu membre de toutes les académies d’Europe. Il avait épousé la fille de Nattier son maître, et lois qu’il eut terminé ses voyages, il abandonna entièrement la peinture pour jouir tranquillement de la fortune que ses ouvrages lui avaient procurée. Il mourut à Paris, aux galeries du Louvre. le 10 février 1772. Le dessin de Tocqué est correct, sa touche légère. sa couleur agréable, sans avoir une grande vigueur ; il excellait surtout à rendre le brillant des étoffes d’or et d’argent, ainsi que le cliatoiement des satins à fleurs et des broderies. Larmessin, J.-C. 1’eueher. Wille, Dupuis, Schmidt, Cathelin, Muller. baule ont gravé d’après cet artiste. — Le Louvre possède de Tocqué les portraits de Marie Leczinska, de Louis de France. fils de Louis XV, de madame de Grafllgny. et l’on trouve un grand nombre de ses œuvres dans nos galeries nationales de Versailles. - Cathelin a gravé son portrait, d’après J.-M. Nattier, et il est conservé à la chalcographie du Louvre. P—rz et B. ns L.

TOCQUEVILLE (comte de), administrateur français, né vers 1774. Maire d’une localité aux environs de Versailles, sous le premier empire, il devint préfet de Maine-et-Loire en 1814, et se concilia alors l’estime de ses administrés. Destitué après le 20 mars 1815, et nommé préfet de l’Oise au retour de Louis XVIII, il s’y trouvait lors de l’occupation de ce département par les Prussiens, aux prétentions desquels il résista avec une louable fermeté. C’est ainsi qu’un de leurs généraux ayant exigé de lui la remise des registres sur lesquels se trouvaient inscrites les adhésions à l’acte additionnel aux constitutions de l’empire, le comte de Tocqueville refusa péremptoirement de se rendre à cette demande. Accusé