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O. III xii, il (Il accent, lill la Iucléü du jamltfll Paris, de l’avoir provoqué. Dubois de Craaoé Mrs aièma de le dénoncer à la convention, vt preleversnrles biens de 1’arbé une penÀ pour le tlla de lordler. Mais l’accusation etait ai mal fondée qu’elle n’eut aucune suite. ilétatt montré, des leco•n•nen<~oment rév ation, prononce pour, la cause du roi, que les électeurs du département, qui partageaient ses principes, le nommèrent député a l’a•se•nblée législative. Il justifla leur choix r un courage opiniâtre et une invarlahle naaiullzux intérêts du trône. Nominé membre du comité colonial, il délendit avec autant de talent que de fermeté la cause des colons. comliattit avec chaleur les doctrines des Brissot et des négrophiles, et tout»es celles qui tendaient a ébranler la monarchie. On s’étonna souvent d’entendre un simple négociant discuter avec autant de clarté que de profondeur les questions de la plus haute politique ; mais il avait soigneusement entretenu son goût pour l’étude, et il concevait avec une si rare facilité, que les matières les plus ardues lui devenaient en peu de temps familières. On le vit combattre successivement les jacobins, la gironde, la montagne, s’élever contre le licenciement de la garde du roi, repousser les dénonciations contre le comité autrichien et braver les vociférations de la tribune. Son intrépidité et les épigrammes dont il acérait quelquefois ses discours lui valurent les honneurs de la prison. Grange-Neuve ayant reçu un soufllet de a main d’un député royaliste, nommé Jouneau, et cette querelle ayant suscité de violents débats, l’assemblée se disposait à rendre un décret contre ce dernier, lorsque Tarbé, par »un amer sarcasme, proposa de généraliser le projet et de graduer la peine suivant le nombre de soufflets qu’un girondin.... ; cette phrase fut interrompue par un tumulte affreux, et l’auteur de l’amende—/ ment fut envoyé pour huit jours à l’Abbaye.’ Depuis ce temps il ne cessa d’être en butte à la haine des jacobins ; mais il n’en perdit rien de son courage et combattit jusqu’au dernier moment pour la cause du trône. Un historien a rendu aux sentiments de Tarbë une justice éclatante lorsque, retraçant l’heure-fatale ou le prince, cédant aux instances de quelques conseillers ou perfides ou imprévoyants, se rendit dans le sein de l’assemblée, il dit : « Le monarque y trouva du moins pour appuis de son innocence Tarbé, Vaublanc, etc. » Tarbé, arrêté à Rouen, resta, pendant tout le temps de la terreur, enfermé à abbaye de St-ouen et ne dut son salut qu’il la chute de Robespierre. Il revint alors à Sens, au sein de sa famille, où il trouva son frère, qui comme lui avait échappé au fer des proscripteurs. Il avait laissé dans cette ville des souvenirs si honorables, que les électeurs royalistes du département de l’Yonne s’empressèrent de lui donner un témoignage de leur estime, en le nommant dé~’

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IIÈIU et nsàmecouram. signa d’abord à l irndigrilrioa lnllque Soritliouax, qu’il traita de bourreau des mines et dïnoendiaire de leursrpropriétés. Dam la chaleur des débats, il rfépargna pas même un membre du comité colonia, nommé Itarec, qui s’était rendu recommandable au des ··rits de 17113 sur leaèle n’il avait yé pour bteuir : leur li rte. Tarlz lui reprocha de n avoir xtré ni le caractère d’un député, ni le courage de la vertu : mais, averti par les murmures de ses collègues, il s’em ressa de réparer ce ture ses expressions avaient JL trop amer et n’en 0 tint pas moins le rapport du décret qui autorisait le directoire à envoyer de nouv eau des commissaires à St-Domingue. Son opposition constante uu’gouvernement d’alors, ses liaisons avec la société de Clichy, son penchant ’ pour la maison de Bourbon le firent comprendre dans la liste de déportation ; mais il s’était fait, par la franchise de son caractère, des amis qui plaidèrent sa’cause, et le directoire, cédant à leurs instances, se contenta de faire annuler sa nomination. La finit sa carrière politique. Retiré de nouveau à Rouen, il se disposait à ne plus vivre que pour ses amis et pour sa famille, lorsque cette ville l’appela aux places de rnernbre du conseil général du département, d’adjoint municipal et de membre de la chambre de commerce. Ses concitoyens se flattaient de jouir encore longtemps de ses lumières, lorsque les chambres d’assurances de Rouen et du llavre le pressèrent d’accepter une mission honorable à Cadix. Il céda à leurs instances, se rendit dans cette ville, où il succomba à une liëvre inllarnmatoire. Il était âgé de 48 ans et n’avait jamais été marié. Son frère aîné ne lui survécut que deux ans. Charles Tarbé. quoique très-instruit dans les diverses branches du commerce, de la marine, des finances et du droit public, n’a laissé aucun ouvrage. Il avait aussi des connaissances étendues dans l’histoire, les, antiquités et la numismatique. S—o-s.

TARBÉ DES SABLONS (âràassrrex-Asemâ), administrateur français, naquit à Sens, le 19 septembre 1762, de la même famille que les précédents. Reçu avocat au parlement de Paris, il ’ rédigea, de 1782 à 1790, l’/llmonarh historique du diocèse de Sens, qu’avait fondé son père, et publia, en 1787. À la suite d’une nimvelle édition in-4° de la Coutume de Sens, des Détails historiques sur le bailliage de Sem (Diet. des Anonymes, n° 2648). Quelque temps après, il quitta sa ville natale pour venir s’établir à Melun et y fonder une imprimerie. Nommé maire de cette ville à la fin de l’année 1792, il se fit remarquer par la sagesse de son administration, par son humanité et la générosité de son caractère. Il fit des ef-u forts inutiles pour soustraire Bailly à la mort (ooy. BAILLY). Plus heureux quelque temps auparavant, Tarbé, alors simple officier municipal de œùnasznarioun-.»·¤»rélo.vsL.m§o., ; nlsairail :...a ;+l ; rl4..·, s.’n.rn.u-iE~.r»tL, i.ivru.·Ãvws«€.. ;«.tÃ.:1s.’ ·’ s K. ·· .».......