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!, 7 RA ’ · ’ $t··Iaaa·8¢ptùo•..On le rencontre dans preaqiie Ãtâites les galeries, : la meilleure reptttltiorffest "celle quîon voit dans lattalerie Nalrezzi. appele l la cour de [terme, par le duc ite ltatiurvin, il fut chargé par ce prince-d’orner le magnifique théâtre qu’i avait fait construire dans êetle ville. Les ouvrages que Leonello exécute alors. soit a Parme, soit à lodène ; sont dans un goût tout à fait différent de ceux qu’il avait peints à ltolonne. Ils offrent un mélange de Carrarhe et du Parmesan. on vante beaucoup la Somone au bain et l’Enfant prodigue, qui font partie de la galerie de hlodèoe. Mais celles de ses productions qui mei ritent une mention particulière, sont le Jlartyre lm sainte, dans l’église St-Sepult-re, à Parme, et le St-Jardins, aux carmélites de la même ville. Ces tableaux doivent avoir été peints dans le temps où Spada, admis il la cour et blé de rüsbesses et de faveurs, pouvait étudizxef ouvrages tout il loisir. So bonheur finit avec la vie de son protecteur, leguc Ranuccio : ’il sembla même que cette perte e tratna celle de son talent. car tout ce qu’il lit depuis est presque indigne de lui. Heureusement pour sa réputation. il ne survécut pas longtemps à son mécène. el il mourut en-1622L âgé de L6 ans seulement. Le musée du Louvre possède deux tableaux de ce maître : l’Enfant prodigue et le.lIo-rtyre de St Christophe, au moment où an anqe apporte la palme du martyre au mint dépouille de ses télenients et prêt à recevoir la mort à genou-. Le même établissement a possédé deux autres tableaux de Gé tnaitfé, fépfésetitant la Salutation angélique, él Jéatts-Cltrùt et la Iïarge entourés de la milice céleste, apparaissant ti St-François d’Aui•e. qui leair qfre des roses rouges et blanches, éclowes des épine : qui lui aeaîent servi à se flageller. Ces deux tableaux ont été repris en 1815. Par allusion a son nom, Spada marquait ses ouvrages d’une épée, coupée par la lettre L, initiale de son prénom. P—s.

SPADA (.lzAx-Jxcqvr : s). naturaliste italien, né , È)Éfone, vers l’année 168ti, embrassa la carrière ecclésiastique et devint curé de Grezzana. Habitant d’un pays abondant en fossiles, il se mit à les étudier, et en 1737 il publia sa première dissertation, dans laquelle il donna la description, des coquilles ramassées sur le territoire de Vérone. Cet ouvraite ne fut que le prodrome d’un traité plus étendu, qu’il écrivit en latin sur le même stëet. Obligé de défendre contre le marguis Ma ai quelques-unes de ses opinions. il le t avec convenance. Il profita des observations qu’on lui avait adressées, pour corriger ses écrits, dont il parut une nouvelle édition en 1744. peu avant sa mort. Les pétrlficatiotls y sont classées d’après le système de Lang troy. LANG), décrites avec précision et ai-cornpagnees de l’indication du sol dans lequel chaque espèce a été trouvée. Il’serait à désirer qu’une méthode si simple et la seule qui puisse rendre ces gta

l¤¢¤¤r’utiles a’ll. !ë0|¤Il•. fût. adoptée par les riaturaluitess’Spada parle des dents molaeres de lîtiippopotame ët.d’uit, uelette de.cerlÈ’pétr : tiè, qu’il retira dumnlieu winx roener ; mais Fortü ncoomut ensintequa cas derniers ossements rfavaient pas acquis te caractère. ’ ûvssite ; Cobres a rendu unoompte avantageux des travaux, de Spada CBü¢·Iu¢r«¤••••lL dar’N•t•rgard., t. l", p. (20}, qui est digue de ses (*10¢t•S§ bien qu’il se soit quelquefois trotiloê. Il a cru, par exemple, voir dans les entroques, lei.veItèbres d’un poisson ; il a pris les petits numismates et les lenticulaires pour les graines d’une plante, et les plus grandes pour les bivalves ; mais ces erreurs ne se trouvent pas répétées dans la dernière édition de ses ouvrages. Spada s’était aussi occupé à décrire les plaintes des environs de Vérone ; et son essai a été regardé comme le plus complet de ce temps·|à. Une belle collection de fossiles, qu’il s’était lormée, fut achetée et transportée en France, par Séguier. Ses ouvtlpages sont : |• De’pelriiïcati corpi snarini antidilaen ni ; Vérone. U3’}. in-h•: !° De plantis Iernnenaibas, ibid., 1737, ini’ ; 3° Deaaeqazione, ot-e ai prorn clac li petrürali corpi marini, du nc’ mmm adjaranti ta lërona ai lrorano, non sono scherzi di miam, ne dilution ; nm asûidiluriani, ibid., 1737, in-V ; &° Gnninx alla dismvazione de’ corpi Marini petrwrati, ore ai pmva che sono antidiluvmni. 1737. tn-lt’ ; 5°* (Iutaloqus lapidum leronmsium îëtopozçiïw, id est propriajbrma prœdilurum, qui apud Joh. Jarohum Spmlum ttxs»r-t : unhn’, ibid., 1739. in-4o* avec un supplément, imprimé en t7lt0 : réimprumé en HM, avec lnndicatnon de trente-cinq espèces de marbres qu’on trouve dans le territoire de Vérone. Voyez Broechi, Comhiliologiafwsile xuhapevmina, t. Ier, p. 33. A-o-s.. SPAl)AFt)l-t. (I*i.scnn·:), granimairieu. néà Palerme, en 1628. embrassa l’institut de St-tgnace et se voua de bonne heure à la carrière de l’enseignement. Appelé à diriger les classes inférieures des écoles de son ordre, il sentit la nécessité de composer des livres élémentaires. On s’qu’une des difficultés de la langue italienne gikfexacte prosodie des mots dont rien ne ’ marque la quantité, et la nuance de quelques voyelles que l’usage apprend rarement ’à bien prononcer. Spadafora. après avoir calcule tintilité d’un travail sur la’prosodientalienne. publia un dictionnaire, dont le but était d’ind¤quer, au moyen d’acc•ints toniques, la valeur réelle de chaque syllabe. Ce uvre, qui n’était adressé qu’au¤ élèves, fut bientôt recherche par les maitres, et il est du petit nombre d’ouvrages qu’il est plus facile de perlectiontür que de faire oublier. Spadafora mourut au collège des jésuites, à Palerme, le i" novembre 16Ul. On a de lui : i’Palronymîca grœcq et latina, Palerme. 1668, in-P ; !• lüraseoloyiu ms lugdodœzlalue utriaaque lùtgues latina et romane. ibid., 1688. 2 vol. in-8o. Il en existe un abrégé par le P. Alberto, ibid. î.htmaÈmn«it’.1l¤u. IlIlw»l»li·»..t.»..ui.lamam.i1« ; tabMii¤»nm..mi«.iJ’ii. T¤a1 : i¢..¤...iu..»xImu«.: ; as i.m :..a.i.u~» ’r..».z—1 :¤.si....i.in.î..daat :.