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ÉU TA ! mier président de Lamotacon et de mademoiselle de Srudéri (voy. àcuntiqtl. La detteatesae do aa trine ayant obligé Taisand de renoncer au mnrreatt. il acqutt. en 1680, une charge de trésorier de France. Il entreprit alors dtüerents ouvragei, entre autres un Uonnaeritaira sur Il murale du duché Je Bourgogne, qu’·t mit au jour en 1698, in-fol. Il se dénitt de sa charge, qu’tt avait exercée avec honneur pendant vingt-six ans. résolu de consacrer entièrement ses dernières années à la culture des lettres, mais le temps lui manqua pour achever les otnsrages qu’il méditait. 1’aisaud mourut à Dijon le ti mars 1715 et fut inhumé dans l’égIise de Sl•Ettenne, sous une tombe décorée d’une épitaphe rapportée par Papillon (8·l»iiol/irque Ja lioargogae, t. 2, p. 306. Quelques jours atant sa mort, il avait reçu de Louis XIV un mémtilloo d’or, comme un encouraxemettt à ses travaux. Outre que’ques opuscules ascétiques, on a de fut : i• Hiuoùedu droit romain, Paris, 1678, in-t2. Il de na cet ouvraae à Bossnet. alors évêque de Condom. 2° Corriméritaire sur la coutume du lurlté de Bour goutte. Il se proposait de donner une édition anR• mentée de cet ouvrage, que celui de Boulner (voy. ce num) a rendu tout a fait inutile. 3· Les Her des plus célèbre : juriaroiiaaliea Je toutes lea nation :, tant anciennes que tnodernesupar ordre alphabétique. au nombre de près de cinq cents. Ce n’est qu’une compilation (voy. D. Sutton). La plupart des articles sont fort succlncls. quoique rédigés avec peu de prévision ; l’auteur est trop sobre de dates et de détails biographiques. La notice la plus exacte est cette du président Favre. Les articles des trois Socio, juris«·oosultes de Sienne (Marien l’ancien, mort en M67 ; Marion le jeune. en 1556, et Barthélemy, . en U507), sont aussi traités avec quelque développement Claude Taisand, son fils, religieux de Clteaux, en donna la première édition. Paris, 1721, in-b’. précédée de la vie de l’auteur, qu’il avait publiée séparément en 1715. La seconde édttioll. Paris, 1737. in-lv, augmentée (par Ferrière ; laisse encore beaucoup à désirer gl). La llonnoye avait fait sur cet outrage des remarques que le nouvel éditeur parait n’avotr gas connues. puisqu’il n’en a pas proüté. La bibliothèque et les manuscrits de Tansand furent légués par son fils à Vabbaye de Citeaux. Outre des questions de droit et des plaidoyers, on remarque parmi les manuscrits des traductions des lois tl€ Cicéron et des poésies de Catulle, et un recueil ou dictionnaire de bons mots, choisis des anciens et modernes, en 70 volumes in-t2, dont (1) Le frontispice de Yédition de 1187 annonca qu’elle est auwntù ·i’¤·· un : Les «·1«mion• mnt de la page 583 a la page 7Ez ; mala elles ne sont pas tendues dans |°uu¤ yage ; elles ont e·¢ imprimées pour Ctre inintrs aux exemplaires qui étaient au ma¢a>l¤. de l’édit ton de l7ll Les m1it«li«·a~ seu es ayant été lmprmees en 1737, nous ne aurons si Von pt nt compter pour iv tozft ; eg|•l·: du Tavïnd qui pogeat l’¢IO use. —·ù ;. d. l ¢I’n•r• Ion prrraquai utexprgr-rjmea

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son flla annonçait le projet de publier un extrait, sous le titre de 1’maaaana. On peut consulter pour plus de détails : la lïa de Tainaad, déjà cttee ; la Bibliothèque Je Bn••·g•·nu·. et les Vin Jen commentatrntra de la couteau à la Beuryogar, ttI|"B4>tlhtet’. Le potlralt de ce jttrlicousulle à A ete grave in L•.

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TAI-TSOU (1)[1], empereur de la Chine,chef et fondateur de la dynastie des Tcbeou postérieurs, monta sur le trône l’an 951 de l’ère chrétienne. Avant son élévation, il portait le nom de Kono-ouci, qu’il avait illustré dans la guerre contre les Tartares. Ses talents, joints à sa naissance, l’élevèrent rapidement aux premiers emplois militaires. Il fut un des quatre mandarins auxquels l’empereur Kao-tsou recommanda son fils Yu-ti qu’il avait déclaré son successeur. La confiance de ce prince dans ses ministres ne fut point trompée. Kono-ouci, chargé de pacifier les provinces de l’occident, assiégea les chefs des rebelles dans les places où ils s’étaient renfermés, et les força de se donner la mort. Affermi sur son trône, Yu-ti ne songea plus qu’à se livrer à son goût effréné pour les plaisirs. Il abandonna le soin du gouvernement à ses ministres, et nomma le brave Kono-ouci commandant-général de ses troupes. Des ministres intègres ne purent voir sans peine les revenus de l’état dissipés en vaines prodigalités. Au risque de lui déplaire, ils osèrent faire des représentations à l’empereur sur la nécessité de diminuer ses dépenses. Yu-ti, loin de leur savoir gré de cette noble franchise, les fit mettre à mort, et donna en même temps l’ordre d’exterminer leurs familles. Un sort pareil menaçait Kono-ouci. Les soldats, dont il avait gagné le cœur par sa prudence et ses libéralités, l’engagent à se rendre à la cour, pour dissiper les impressions fâcheuses qu’on aurait pu donner à l’empereur sur sa conduite, et tous veulent l’accompagner. Effrayé par le bruit de sa marche, Yu-ti rassemble à la hâte des troupes, et s’avance au-devant de Kono-ouci ; mais il est abandonné par ses soldats : sa capitale lui ferme ses portes. Il arrive la nuit dans un village dont les habitants prennent les armes pour sa défense, et, dans le tumulte, l’empereur est tué sans être reconnu. Kono-ouci s’empresse d’inviter l’impé-


(1) On a déjà-eu occasion de faire observer que les noms par lesquels les empereurs chinois sont désignés dans les écrits des Européens ne sont pas de véritables noms, mais des appellations honorifiques décernées à ces princes après leur mort, ou des titres assignés aux années de leur règne. Les noms de Taï-tsou et de Taï-tsoung appartiennent à la première classe, ainsi que ceux de Chi-tsou et de Chi-tsoung, de Wen-ti, de Wou-ti et plusieurs autres. Chacun de ces noms revient dans l’histoire chinoise autant de fois qu’il y a de changement de dynastie, et l’ordre dans lequel ils reparaissent est à peu près fixé par l’usage, de sorte que pour savoir de quel prince on entend parler, il est nécessaire d’être informé du nom de la famille impériale à laquelle ce prince appartenait. Taï-tsou (le grand aïeul) est le nom qu’on donne d’ordinaire au fondateur d’une dynastie, Taï-tsoung ( le grand illustre prince ) à celui qui l’a consolidée ou qui en a augmenté l’éclat ou la puissance. Du reste il y a dans les annales chinoises une douzaine de Taï-tsou et autant de Taï-tsoung. Pour s’entendre il faut ajouter le nom de la dynastie : Soung Taï-tsoung ou Thang Taï-tsoung, le Taï-tsoung de la dynastie des Soung ou de celle des Thang ; Tcheou Taï-tsou ou Youan-Tai-tsou, le Taï-tsou des Tcheou ou des Youan, etc. A. R— T.


  1. (1) On a déjà-eu occasion de faire observer que les noms par lesquels les empereurs chinois sont désignés dans les écrits des Européens ne sont pas de véritables noms, mais des appellations honorifiques décernées à ces princes après leur mort, ou des titres assignés aux années de leur règne. Les noms de Taï-tsou et de Taï-tsoung appartiennent à la première classe, ainsi que ceux de Chi-tsou et de Chi-tsoung, de Wen-ti, de Wou-ti et plusieurs autres. Chacun de ces noms revient dans l’histoire chinoise autant de fois qu’il y a de changement de dynastie, et l’ordre dans lequel ils reparaissent est à peu près fixé par l’usage, de sorte que pour savoir de quel prince on entend parler, il est nécessaire d’être informé du nom de la famille impériale à laquelle ce prince appartenait. Taï-tsou (le grand aïeul) est le nom qu’on donne d’ordinaire au fondateur d’une dynastie, Taï-tsoung ( le grand illustre prince ) à celui qui l’a consolidée ou qui en a augmenté l’éclat ou la puissance. Du reste il y a dans les annales chinoises une douzaine de Taï-tsou et autant de Taï-tsoung. Pour s’entendre il faut ajouter le nom de la dynastie : Soung Taï-tsoung ou Thang Taï-tsoung, le Taï-tsoung de la dynastie des Soung ou de celle des Thang ; Tcheou Taï-tsou ou Youan-Tai-tsou, le Taï-tsou des Tcheou ou des Youan, etc. A. R— T.