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$08 SW ! Le chef de l’armée turque, qui s’y trouvait, offrit en vain pour sa rançondeux fois son pesant en or, trois fois en argent et une fois en pierreries. Après l’avoir gardé quelques jours, pour apprendre de lui ce qu’on désirait savoir, il fut mis en pièces. Sélim, elïrayé par ces revers. lil assembler une armée formidable, dont le commandant en chef vint a bout de corrompre Zarniéwicz. un des génerauv d’lwon. Au moment où la bataille allait s’engager, le traitre se jeta du côté des Turcs et décida la vil-toire en leur faveur. Swierckowski et ltvon ne perdirent point courage : ils se retièrent dans leur camp avec 20.000 hommes qui leur restaient. lwon se rendit à des conditions honorables, que l’ennemi jura sept fois sur ses drapeaux ; mais ces serments furent observés à la manière des Turcs : ils mirent twon en pièces dans la tente même de leur général, et tous les prisonniers furent aussi lâchement egorgés. Swièreltowski, à la tete de ses Cosaques, voulut se faire jour à travers les bataillons ennemis ; mais il tomba percé de coups, n’ayant pu trouver la mort qu’il cherrait. et il fut fait prisonnier avec treize hommes, qui seuls restaient de tous ses braves soldats. Ce fut en vain que les Turcs employèrent les menaces et les promesses pour leur faire ahjurer la foi chrétienne. Ils se raclwtèrent au poids de l’or. Quand les bles-ures de Swierckowski le permirent, on le transporta à Constantinople. d’où il s’échappa et ruint trouver les siens. Il jura entre leurs mains qu’il tireiait vengeance des Turcs et tint parole, en répandant encore. pendant plusieurs années, la terreur et la mort sur les côtes de la mer Noire.

G―Y.

SWIETEN. Voyez VAN-SWIETEN.

SWIFT (Jonathan), surnommé par Voltaire le Rabelais de l’Angleterre, naquit à Dublin (1) le 30 novembre 1667. Sa famille était ancienne, mais pauvre. Quelques biographes, abusant de ce qu’il était enfant posthume et de ce que sir Williain Temple lui témoigna toujours beaucoup d’intérêt, l’ont représente comme fils de cet homme célèbre ; mais il est avéré que sir William Temple était, depuis plus de deux ans, en ambassade sur le continent quand le jeune Swift vint au monde. Dès qu’il eut atteint sa quatorzième année, sa mère l’envoya au collège de la Trinité, à Dublin. Après y avoir consacré quatre ans à des lectures étrangères à ses études et s’être montré un assez mauvais écolier, souvent puni par ses maîtres et rossé par ses camarades, il passa à l’université de ta même ville, où il fit on meilleur emploi de son temps (2). Ce fut cepen

(1) Ut : ’¢dVlill Ingénieur et sgitrttnct, li. Pre~·o•t-l’aradol tJ•n••hnl¤ü|.•¤••e, au eme, Puis l’160t, un observer ai seau occasion quo, né en Irlande. Swlh ¤°¢nt cependant nan ddrtnnddn dans le caraœèrv. Peut être est-ce aller trop loin z il ne tout oubliant Io rruorhnt nfin Iendtli dou pluto une foie vouée à un pam ou à une can : quelconque. R—|.¤. til D eut œpendnnt peut de |u¢’¤ !•’dans au ÉIIIHOI clutlquen 2.** 5Z. ?Z.T’.21’·’.3.’î. Il.’.¥·l ?“t’ ?«’l’l£&’·’l"Ãl.’L° ti’ ; ’2.’â’ !l“Z%2É —, .~· ;>j·~»ei-nL§2a~.»..a...·«nLani·¤:.·»·.t.a.aauu.»«·hd-Z·il

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dant alors qu’il jeta sur le papier l’esquisse de son fameux Conte du tonneau (Tale of a Tub) (1). Lorsqu’il sortit de l’université, sa mère lui conseilla de passer en Anglererre et de recourir à la protection de sir William Temple, dont elle était parente. Sir William accueillit parfaitement le jeune Irlandais, dont il fit son secrétaire, et ce fut en copiant les mémoires de ce grand homme d’État que le jeune Swift conçut ses premières idées politiques. Temple le présenta au roi Guillaume III, qui l’honorait souvent de sa visite dans sa terre de Sheen. Ce prince goûta tellement la conversation de Swift qu’il le prenait pour compagnon ordinaire de ses promenades. Swift aimait à raconter que le monarque lui avait appris à cultiver les asperges à la manière hollandaise. Guillaume lui offrit une compagnie de cavalerie, qu’il refusa en disant qu’il se sentait plus de goût pour l’état ecclésiastique. Il entra en effet dans les ordres. Lord Capel, vice-roi d’Irlande, lui donna la prébende de Kilroolz mais sir Williarii’l’t-mp|e l’engagea si instamment ii revenir partager sa retraite qu’il résigna son bénéfice et repassa en Angleterre. Il se flattaft d>y’e.n obtenir de bien plus considérables ; mais son protecteur mourut, cl le roi partit l’avoir ciiliiireizictiz oublié. Il prit alors le parti de ’ retourner en Irlande et purvlnt enfin à s’) faire nommer doyen de St-l’atriclt, titre sous lequel il est souvent designé par les écrivztins anglais. Pendant son séjour chez sir ’illiam Temple, il s’était secr(~tenn-nt épris des charmes de la fille vlc Johnson, son intendant. C’est cette jeune et belle personne n’il a célébrée sous le nom de Stella (*21 ll la détermina à enir le joindre eu lr.ande. Quelle que fût sa passion pour elle, il ne s’écarta jamais, dans sa conduite à son égard, des régles de la décence la plus sévère. Quoique ell-se dans les principes des whigs, il écrivit en faveur du gouvernement. Les niinistres de la reine Anne lui témoignèrent le désir de le voir. Il fut si bien accueilli par les lords Oxford et Bolingbroke qu’il fit plusieurs voyages à Londres. Il y dtnait habituellement avec eux et d’autres membres du ministère, en petit comité. Cette familiarité le rendit tellement suspect au parti de Vopposition qu’il fut plusieurs fois dénoncé au parlement comme l’àme du conseil privé. Sa correspondance avec sa chère Stella, qui a été conservée. prouve cflectivement que Swift Biel’çait une haute influence sur les mesttrél du mi-M. Provost.-Parudd, nnxrsue qu, dans l’île du Blnhva, Gullaver, ayant. obtenu dïvnquer certains nom lllustru, trace d’Arlutote un assez vltatn portrtit : » Il se courbalt. beaucoup et - ùppuyait sur un Ntou lun vhage était lslpe, see chevaux u lisses et raru, sa voix creuu. -• Tandis que le chuitrt dlkhlllc est représenté sons des irait ! plut flatteurs : u Il ne tenait hétedruirpnurwoûgeutsuyenetnrent loopltlvilnû leoylu perçus quefenssnjnmaia vue. n §—t.¤(li C’est aoorcothre que cet ouvrage ut Qénénlelncht désigné en l’année, puuqus le tnlwten l’ ; voulu hot bpot Éhll est bon de uuu que par Tak ef • Tue les Aljlota entendait ee que nous 1-ntcitdons par Cnlo bleu, (sonic de un iiulre Pda ti) Lite avait quuono ne et en et pnnatt pal on |Q••• q¤• Swat ! donnait À In Ille du chevalier.