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SPA vers la fin de 176 !. En 1761, il obtint encore l’inspection générale des établissements de la haute Lusaœ et passa la plupart du temps, jusqu’en 1769, avec les membres de la direction générale, à Zeitz, en faisant, pendant cette époque, différents petits voyages en Allemagne et en Hollande. En 1769, il revint, avec les membres de la direction générale, à lterrnliut. Il séjourne depuis, tantôt dans cette ville, tantôt à Barby, où la direction speciale du séminaire destiné à l’éducation des frères qui se vouaient à l’elat ecclésiastique et à celui des missions chez les peuples païens, l’occupa particulièrement ; et il se chargea. malgré son âge, de toutes les fonctions importantes que la direction générale lui confia. En 1789, il accepta encore la place de président de la direction générale, la première dans forçanimation intérieure de cette secte, et deux ans plus tard il s’établit. avec la direction. à Bertliolsdorf, près de lterrnliut, où il mourut estimé de tous, le 18 septembre 1792, à l’âge de 89 ans, sans laisser d’enfants, quoiqu’il eut été marié deux fois. Il avait scrsi les intérêts de la secte pendant soixante ans. avec le plus grand zèle et une rare habileté. surtout dans les dernières époques de sa vic. Ce fut par lui que, dans tous les États protestants de l’Europe, même en Russie. les moraves obtinrent la permission de suivre leur culte, ce dont, au reste. aucun gouvernement n’eut jamais à se plaindre. Parmi les écrits de Spangenberg, on remarque : I° la Biographie du comte Nicolas- Louis de Zinzerulor/’, en 8 volumes in-il’, Darby, IT72-177$i ; 2° lrlcajîdei Fretrum, ou Itùuiné de la doctrine «·hréticmie dans la communauté crungélique du [tires, Barliy. 1779, in-8’. La thirluctioii suédoise parut en 178’2, in-8°, et la traduction anglaise, faite par la Trobe, a Londres, 1785. in-8°. Cet ouvrage donne une idée exacte de la doctrine des moraves. Le précis de sa biographie. composé par lui-même. À l’àge de quatre-vingts ans. se trouve dans les Arrhices pour Vliiuofrc de Flfglise dans les derniw : temps, par ilenke, vol. 2, cahier it. Il afscrxi de base. quant aux faits, à la lnourapliie qui a paru sous ce litre : lie de al. Wi. Spangrnlu-rg, ërëque dr l’Egli : c érmig¢*lique de : fràras, par J. liislcr, liarliy. 179t, in-8°. Une autre tie de Spangmberg, écrite par C.-J. Ledderliosc. a paru à Heidelberg. IMG. in-8°, et il en a été donné une traduction française par M. Kruger, Toulouse, 1850, in-12. Z. Sl’.NGENBERG GEol’lGE·.·l’GUSTE ;, professeur de droit a l université de Gœttingue, naquit dans cette ville, le I. décembre 1738, et se lit connaître par les soins qu’il donna à l’édition du Corpus juria rfvilin de Gebauer. Son travail. dont le premier volume parut ai Gœttingue, 1776. in-Fi•, et le second en 1797, même format, fut sévèrement ! critiqué par Kœhler, qui avait d’abord été appelé par Gebauer, comme collaborateur. et qui fut écarté après sa mort. Ce critique publia un examen des deux volumes et démontra qu’ils ne

SPL. l 13 rêpondalent point à ce qu’on en avait attendu. Spangenberg mourut le L mars 1806. Z.

SPANGENBERG lliamss-r-Ptsaamlnaisl, savant jurisconsulte allemand. né à Guetttngue le 6 août l78t, étudia à luniversilé de cette ville, y prit ses degrés en 1806, entra ensuite dans la magistrature et. en l8lt, fut nommé avocat général a la cour impériale établie il Hambourg à l’époque de la domination française. Lorsque l’Allemagne eut. À la suite de la guerre de 1813, reçu une organisation nouvelle, Spangenberg revint dans sa ville natale. et en ttllb, il fut placé comme assesseur à 13 chancellerie de justice à Celle ; en 1816, il entra comme conseiller dans le même tribunal ; en ltlîb. il fut appelé a la cour suprême d’appel, et en 183t, il devint membre du collège du conseil privé royal de Hanovre. Il avait, a l’époque de la domination impériale. écrit divers ouvrartes relatifs au droit français, notamment les Institutions juris ririfia ’apolroni (Gœttingue. 1808) et le llommrnmiro (en allemand ; sur le rode Napoléon, (ïœttingue, 1810—l8lt, 3 vol, ). Il continua. lorsque la jurisprudence fut changée ; de mettre au jour des livres où se révèle une instruction solide et variee. Nous signalerons surtout : l’Iarrodurtioa au droit ciril romain juatinianien Hanovre, 1818) ; — les Mémoires sur le droit allemand au moyen âge’Halle. ttiîil ; — Jacques Gijon et na rontqmporoiua Leipsirlt. ttt !} :— Mémoire : pour mwir a lftude du antiquités du droit germanique Ilanov re, 182h) ll donna une édition plus votnplète et mieux coordonnée des OEuvrrx poéliquesde Struve Hanovre, 18’27-18’28. 3 vol. in bt• ; ; il rédige ; le 8e volume du vaste ouvrage de l·’r. llageinann sur toute : lp.: partir : de la jurisprudence, d’aprè8 les matériaux laissés par l’nuleur. et il errivit un neuvième volume pour terminer ce grand travail. On fait sans ce-se usage de son llertuil d’ordonnance.t proutulyuén pour ln dirarxca prormre : de l’Etal de Hanovre j•uqu’à l’époqua da lïtaurpation illzmnvre, |¤ll9·l82L 5 vol.: el (le son Commentaire sur la procédure dans les tribumaiu : ierondiiii-es au royaume de Hanovre 18°29, 2 vol.·. Il y a de très-amples matériaux utiles a la statistique et à la topographie dans ses Noutrllca ilrrltires de la patrie, ou Mémoires pour serrir à la romraixxame romplètr du royaume de Hanovre et du grand-durhë dr Branpwir-k <Lunebourg, 1822 et suiv, . il vol. in-8° ;. Ce légiste travailla à la rédaction du nouveau rode pénal projeté pour le Hanovre et à celle d’un grand nombre de lois. Ce fut lui qui, en publiant, en 18°2t, un livre Ik lamélioratirm morale et rivile du détenu par l’¢mploi du système pénitentiaire, li le prèmier connaître en Allemagne ce sujet, dont on s’est si tort occupe depuis. Il lit paraitre. sans y mettre son nom, des travaux sur divers sujet ; historiques, entre autres une curieuse dissertation sur les Cours lamour au moyen dgelbuipsick, ttt !2). La littérature ancienne fut aussi l’objat de