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- SPL ’ inter mariage. À la demande d’ua libraire de Lripnict, il se chargea de revoir le texte de Quintilien pour une nouvelle édition. tlette reviliou ne devait l’oct•nper que peu d’aooees. mais quand il fut plus familiarise avec son auteur. il aaperçut qu’il fallait le soumettre à un travail critique complet. et qu’il avait besoin tpour cela de aecoura qu’il n’etait pas très-facile e se procurer sur-le-champ. Ainsi Quiotrlien devint l’oi·· cupation de1a vie, et il mourut au bout de dix neuf ans sans en avoir achevé lïftlition. Pour pouvoir y employer plus ile temps. il refusa la plaee honorable, mais peuible. te directeur du gymnase, devenue l-acante, en 1803, par la mort de Gedilse. La même année. il fut nommé membre de l’aeailéniie des sciences de Berlin pour la classe historique. En 1805. il lit pendant sept mois un voyage eu Italie, d’où il rapports la collation d’un manuscrit lloreutin de Quintilien Dans les dernières années de sa vie, il fut attache malgré lui, comme ronse¤ll-r, au niiui-ti-re de l’inslru«·tion publique. Il mourut le 7 juin 181 l. d’une apoplexie foudroyante. Son caraéteic était un mélange de lloureur et d’une t-crlaini-vivacité quelquefois expressive. On s’aperçoit de relie disposition : de son esprit jusque dans les notes de son Quintnlien, où les commentateurs sont quelquefois vertement lances pour leurs niepri-es. Spaffling n’a pas beaucoup écrit : mais les trois premiers volumes de Quintilien. surtout le troisième, suffisent pour porter son nom à la postérité. Ils ont paru dans les années 1798 180ît’et 1808. Une édition du disrours de Demosthenes contre Midias est destinée aux ecoliers. En 180’t, il publia la biographie ile son père, qui s’eta•t trouvée parmi les papiers de celui·«·i, el y consacra un souvenir pour sa veuve, qui venait de mourir. La même année. il lit imprimer titi volume itttllulti Essai de poixîrs rlarlnrtiques. Son éloge, prononce par son anni le professeur Butlmann. tt été inséré dans les Mémoires de l’académie de Berlin, années l8li et 1815. S-L.

SPALDING (CmnussA1·«: i : s1·¤z-G1·ir.r.·wm ::. historien, ne le 10 février 1760. en Pomerame. lil ses premières études et son ilroit à Greifsvvald et lut nommée rel’erenrlaire. puis conseiller de justice à Berlin. Il obtint sa retraite avec une bonne pension en 1823. après quarante ans de service. et se livra dès lors tout entier à ses travaux littel’8ireS. qui lui ont fait en Allemagne une gramle répulatron. Il mourut le 5 septembre l8Zl0, Ses ouvrages publiés sont : t·’ Pmis historique sur Pirrre le Grand, roi de Couille. Berlin, ll’97 ; 2° Iliaroirr des rois rhétiens de Jériisnlwm, 180îl, 2 vol, in-8° ; 3° Guerre du (Ãzmuda, 18’2l ; Ã’ Cunquétr de Naples par Conrarlin. Z.

SPALLANZANI zbazanœl, naturaliste, naquit le 12 jantjier 1729, ’à Scandiano, petite ville du Modeuèse. qui avait déjà donné le Boïardo à la poésie.et Vallisnieri à la physique. Il commença

- sn ’ · r 1 jou éducation nous les yeu : de ses parents, et à l’àrre de quinze ans, il fut crhnyé a llerurirr. où il apprit la rhétorique et, la philosophie. Log jésuites qui lui errsr·•r ; m€•rr-rrt lr-s’lrr-llr~:··l»rltr’es. et lag d«rminir-airrs, qui enteurlircul parler dr- ses prunes, voulurent se l’allâcher ; urals·, le jeune élève sut résister à leurs sollicitations sr se rendit ir llolugrrv pour profiler des leçons de- Bianconï rt de Laure Baysi, cette fcufnre ëtrrrrrrantuQ dont le savoir’avait fait oublier le sexe may. Bam). Parsnrtu de l’u>rrgc qui d«·stinait les enfanls à la prrrlrssirrrl du lr·1.|I’s père !. Spllllülllülll l’réqn-uta los cours de droit pour entrer dans le barreau. Il allait élrc rcçu docteur. lorsqu’à la «lr-rn : rnrlr· de Vallrsrri•·ri. il olrtint rlr.- pouvoir suit rr- sa vocation. qui l’appr-lait a l’éturlr· dv la nalnrc. Quand il eut vmlrrassé l’rîrat «·ecclésiastique-, il continua d’éIurli«·r les larrgrrcs zarvarrlns et les malhérualiqtws. En l7iii, l’tt|Il(°l’eltî de Rerzgio le choisit pour remplir la clurire dv logiqrw, de mr-taplrysique cl de littérature grecque. Les travaux qu’rl fut obligé d’r2rrtrr-prt•udre sur. ¤Iomr’~rc lui rés(·li-rr-m un grarrrl unrnlrrc rl’erreurs de Salvini. que l’on corrsirlcrart alors en Italie cornme le rnr-illeur lrarlur-lr-ur de ce poëte. Spallanzani. drm Fagréalrle rr-tr-aitr· de Montcl’alr·«»n«·. où il était allé passcrqrrclques jours de vacances, lit part au coinlc Algarotti du résullat de rer-her«·hr-s, et’rt accus.: le savant florentin d’: rvorr altéré le sons. (crni le coloris et alfnilrli l’r’·ucrrxie de Vorirrinal. Il frrnrlait ces rrprrrclws SUP dus &I1181)>t ?~ ll’l ?$·Sav ; urlvs du luxlê et sur l’élgrnolor : ic des mots, rlunt il cherchait a rétablir le sens. Perrrlanl s-n séjour ir licgrrio. il lit des excursions dans une rpartic des Apcunins ct reconnut la position du lac Yerrtasso, dont, il sn)nela’la pruûrndeur. Il exposa aussi ses idées sur l’orrgim· de ; sources vt rnppvla à cette occasion l’hgp«rtIn’·se du Descartes. qui snpposart que les eaux rh- la mer s’avanr·¢·nt par des canaux secrets ju-que dans le centre des rnontarxncs. pour y sulrrr une, sur le de distillation sous l’actiou puissante dus lvuw >ont•·rr-arns. En l’760, l’ablré Spallarrzaul’, ne roulant pas seloirzrrer de sa fanràrlc, pi-r· [ci-n los offres ilo l’urri·r-rsité de Morlène aux invrtatrorrs de celles rle Coïurlrrc, du Parure. de (lésône, et les rnèrnes r-orrsi-lératrqrrs l’enga ;.z(—· rerrt, quelques années plus tard. À refuscr les phrpostllotts î|’ïlIrlil|Kt’|~t*S qui lui lufulit atlrvssées au nonr de l’ar-adérnic de St-Pr-l-rsbonrg. Plus occupé de ses études que de sa forruue, il lit paraître une disscrtatitrrr sur la théorie des ricochets, pour prouwr que le rr-jan|nssr-rncnl de la pierre dort être- moins attribue à la réaction du |lqui-l«· frappé qu’au charrarerrrerrl d•· drrectiou inrprnué au rnulrilc, lorsqu’il rrlrondrl sur l’r-au en vertu de la pr=•mi€~rr· rmpulsiun. Spallanzani, égaré par son propre paralouisnre. èonlbndail l’i-lïct avec la causé, et rl n’avrrit rl’arlIeurs pas assez rné-lité sur la propriété élastique des lluides. Il était alors plus particulièrement occupé des