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s’en trouve d'inexécutables, ou qui n’offriraient qu’un résultat désavantageux si on les soumettait aux calculs de la dynamique, il en est plusieurs qui décèlent un véritable génie. Il est fâcheux que le texte explicatif soit si concis, qu’il laisse presque tout a deviner. Encouragé par le succès de cet ouvrage, il composa le texte de l’Architecturc hydraulique, que Paul Furst, libraire de Nuremberg, publia en 1665, et que Jean Christophe Sturm traduisit en latin l’année suivante, sous ce titre : Architectura curiosa nova, in-fol. Ce recueil, qui comprend deux cents planches en tail|e-douce, est divisé en -1 livres. Le 1°* contient les principes de l’hydrostatique ; le 2° donne soixante-dix dessins de jets d’eau ; le 5° présente en cent vingt figures les plus belles fontaines qui ornent les places publiques, ou les jardins d’l talie, de Francé, d’Angleterre ou d’Allemagne, et beaucoup de projets du même genre ; le -1° offre en trente-six planches les grottes, labyrinthes et compartiments des plus beaux jardins de ce temps-là. Outre quelques bonnes idées qu’on peut utiliser, ce recueil est curieux comme objet de comparaison pour juger des progrès de l’a1·t. On a encore de lui Nûtxliche Haussund Feldschule, c’est-à-dire : Ecole d’économie domestique et rurale, Francfort, 1666, 2parties in-1° ; réimpr.en 1685 et en 1699, in-4o*, orné de planches assez bien gravées, mais qui paraissent souvent étrangères au sujet : l’auteur s’étend principalement sur la culture des arbres. C. M. P.
BOECKMAN N (JONAS), médecin suédois, naquit le 16 décembre 1716, à Windberg près de Falkenberg, petite ville de la province de Hallaud. Dirigé par son père, habile prédicateur, il lit des progrès rapides dans les études préliminaires, et alla s’inscrire à l’université de Lund, où il fut reçu maître ès-arts en 1758. Ses parents le destinaient à l’état ecclésiastique, qui ne lui répugna point d’abord ; mais tout à coup il conçut le projet de se livrer à la médecine et partit pour Bezen, où il se proposait d’étudier l’anatomie et la chirurgie. Après avoir terminé ses cours, il vint s’établir à Stockholm. Sa réputation toujours croissante lui fit accorder, en 17-17, une chaire à l’université de Greifswald, où il mourut au bout de treize ans (1760), laissant les ouvrages suivants : 1°* Dissertatio de cardinc novaterum, sivc de erroribus stoicorum fundamentalibus, Lund, 1757, in-4o ; 2°* Disscrtatio de fanaticismo stoieorum per novatoires recocto, Lund, 1758, in-4o* ; 5°* Dissertatio de consciencia sui ut unico simplicium fundamento, Lund, 1759, in-4o* ; 4°* Disscrtatio de venœ sectione corroborante, Upsal, 17-14, in-4o* ; 5° Specimen medicum de sudore corroborante, Greifswald, 1752, in-1°* ; 6°* Dissertatio cpùtolica contra inepta judicia de arthridile laxantibus balsamicis retropulsa, ibid., 1755, in-1° ; 7° Excrcitium académieum, dejcctioncm corroborantem, et simul nexum purgations alvinœ cum sudore, cutisque cum ventricule eœhibens, ibid., 1755, in-4o*. J-n-N.
BOECLER(JnA1v), né à Ulm, le 20 octobre 1631, exerçait avec succès la médecine à Strasbourg, où il mourut le 19 avril 1701. — Un autre Jean Boecler, professeur, aussi à Strasbourg, de botanique et de