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BER

sur leeutioi, promcorii, prooocatorii et matrimonialù, Leipsick, 1705, in-4o*. 2° Electa disc¢ptatioanim foremium. La meilleure édition de cet ouvrage est celle que Th. Haym en a donnée en

1758, 5 vol. in-1°. 5° Electa jurisprudentiœ criminalisa, Leipsick, 1706, in-1°. 4°* Response cx omni jtm, 1708, in-fol. 5°* OEconomia juris, 1751, infol., etc. Berger laissa 11·ois fils, Christoplie-Henri (vo ;. ei-après), Frédéric-Louis etlean-Auguste, qui se sont distingués dans la même carrière. G-1°.


BERGER (Jean-Gon, t..xone ne), frère de Jean- Henri, professeur d’éloquence à Wittenberg, conseiller aulique de l’électeur de Saxe Aupste Il, roi de Pologne, mort en 1751. On a de lui un grand nombre de dissertations intéressantes, dont la plupart roulent sur des points d’histoire et de littérature ancienne : 1° Dissert. sex de Libcmio, Wittenberg, 1606, 1698, in-1°* ; 2°* de anliqua poetarnm Sapientia, 1699, in-1°* ; 5" de Virgüio oratore, 1705, in-1° ; 4°* Dissert. tres de Lino, 1707, 1708, in-1°* ; 5° Discipline Longini selecta, 1712, in-4o* ; 6°* de Mysteriis Ccreris et Bacchi, 1725, in-1° ; 7°* de Irajano non optimo, 1725, in-1° ; 8°* de Stephanephorù oeterum, 1725, in-4o, etc., etc. G—·1·.


BERGER (JEAN·GODEFROl ne), médecin allemand, autre frère de Jean Henri, naquit à Hall en Saxe, le 11 novembre 1659. Il étudia successivement à Iéna, Erfurtlt, fut reçu docteur à Iéna en 1682, et soutint avec honneur une thèse de Chylo. Après divers voyages aux universités de Hollande, de France et d’Italie, il se fixa à Wittenberg, ou il fut professeur, et où il mourut le 5 octobre 1756. On lui doit une assez bonne physiologie sous ce titre : Physiologie : medica, sive de natura humana liber bipartitiu, Wittenberg, 1701, in-1°* ; Francfort, 1757, in-1°*, avec addition d’une histoire succincte de l’anatomie par Frédéric-Christian Gregut. On a encore de lui : de Thermis Carolinis commentatio, qua omnium origo fontium calidorum, itemque acidorum, cx pyrite ostenditur, Wittenberg, 1709, in-1° ; en allemand, à Dresde, en 1709, in-8o ; 1711, in-4o. — La faculté de Paris s’lionore aussi de deux médecins de ce nom : Marc-Claude Bennett, de Paris, reçu docteur en 1669, élu doyen en -1692, continué jusqu’en 1696, nommé censeur en 1696, mort en 1702 ; et Claude Benoen, son fils, qui, reçu bachelier en 1698, soutint une thèse sur l’usage du tabac, fut successivement élève de Tournel’ort et de Homberg. Reçu docteur en 1700, il hérita de la confiance qu’avait obtenue son père, en 1709, fut nommé professeur de chimie au collège de France, en remplacement de Fagon, son parent et son ami, et mourut prématurément en 1712. Fontenclle a fait son éloge. C. et A—x.


BERGER (Cnnis-rorm :-llexut ne), fils aîné de Jean-Hem-i de Berger (voy. ce nom), naquit vers 1680, à Wittemberg, en Prusse. Clnistophe succéda à son père connue professeur, et plus tard comme conseiller de l’électem· de Saxe. Rerètu depuis de divers emplois, il fut enfin appelé, comme l’avait été son père, à la cour de Vienne, et mourut conseiller aulique, en 1757, dans un âge avancé.l sen is E

Parmi res ouvrages qu’il a publiés on se contentera I de citer : 1°* Dccisioncs summi provocatioaum mia- ’ tus electoralis Saxonici, Dresde et Leipsick, 1720, in-1°. Ce recueil des arrêts de la chambre des comptes peut être utile à consulter pour la connaissance du droit public de la Saxe. 2°* Commentatio de par sonis vulgo larvis seu macheris, Franclbrt et Leipsick, 1725, in-4o, figures. Cet ouvrage, rempli de recherches curieuses sur l’origine des masques, est dédié à l’électeur de Saxe, Auguste, roi de Pologne. Ce prince aimait beaucoup les spectacles et les fêtes (voy. Anoosre) ; et Christophe de Berger était trop hon courtisan pour faire, même indirectement, la critique des goûts de son souverain. Aussi, loin de blâmer l’usage des masques, comme la plupart des moralistes, il ne voit dans les mascarades qu’un plaisir très-innocent. Il rapporte cependant ir la lin de son livre quelques-uns des règlements publiés en Italie et en Allemagne, pour prévenir les désordres auxquels ces sortes d’amusements peuvent donner lieu. Les figures des masques antiques dont ce livre est orné sont celles que madame Dacier avait données précédemment d’après un manuscrit de la bibliothèque royale. (Voy. ’1’Éueece.) W-s.


BERGER (Tnéccons), professeur de droit et d’histoire à Cobourg, né en 1685, à Uuterlautern, lit ses études à Halle, accompagna plusieurs jeunes gentilshommes dans leurs voyages, et rnournt le 20 novembre 1775. Sa grande histoire universelle, intitulée : Histoire universelle synchronistique des principaux États de l’Europ¢, depuis la création du monde jtuqu’à nos jours (en allctn.), Cobollrg, HW, in-fol., est un ouvrage estimé, qui a en cinq éditions, et a été continué par Wolfgang lager, professeur ai Altdori, Cabourg, 1781, in-fol. On a de Berger plusieurs dissertations. G-1·.


BERGER (Ar.uea-r-l.ours), jurisœnsulte, naquit à Oldenbourg, en 1768.Son père, fonctionnaire pablic, homme extrême nient sévère, était descendant du célèbre légiste du même nom. le jeune Berger, destiné à cette carrière, lit ses études à Gocttingue, et fut placé ensuite dans Perdre judiciaire, d’abor-d a Eutin, puis à Oldenbourg, où il eut le titre de con. seiller de clmneellerie. Cepenrhnt la jurisprudence ne le rendit pas insensible à la poésie, à l’histoire, ir la société, aux charmes de la lmlle nature. Ayant hérité de son père une l’ortnne considérable, il l’employa ai parcourir l’Allemaguc, la Suisse, la France et l’Italie. Ou voit, par la relation de les voyages, qu’il était né observateur, et qu’il savait rendre un compte intéressant des impressions que les objets faisaient sur lui. Il avait le projet de sétablir dans un beau site et d’y vivre indépendant. Peubêtre avait-il un pres-entiruent secret de la fin tragique qui l’attendait dans sa patrie. On dit que son attache ruent pour sa mère le détermina, pour son malheur, à 1’t :Slt !1’au service du grand-duc d’oldenbourg. Ce prince lui donna sa confianee et l’employa aux afürires diplomatiques. Lorsque Napoléon s’empara du nord-oues1 de l’Allemagne et en fit des départeurents de son empire en 1811, Berger perdit

ses places ; il fut nommé, ., m, p, membre du cou