1I BER Vienne possèdent des tableaux de van den Bergen ; on en voit deux au musée du Louvre : 1° une marche d’animau.1 : ; 2°* un paysage. Ils sont bien composés, et d’une assez bonne couleur ; mais la touche en est un peu molle. D-·r.
BEBGEN (CllAllLES—ÀUGUSTE ns), anatomiste et botaniste allemand, naquit le 11 août 1704 (et non 1714), à Francfort-sur-l’Oder, de Jean-George, professeur d’anatomie et de botanique à l’université de cette ville. Lorsqu’il eut fait ses premières études, son père lui enseigna les principes de la médecine, puis l’envoya à Leyde, où il suivit les leçons de Boerbaavo et d’Albinus. De là il se rendit à Paris pour augmenter ses connaissances en anatomie. La réputation de Saltzman et de Nicolaî l’attira ensuite à Strasbourg, et, après avoir encore visité les plus célèbres universités de l’Allemagne, il retourna à F rancfort-sur-l’Oder, où il prit le bonnet de docteur, en 175t. Iïannée suivante, il y fut nommé professeur extraordinaire ; et, en 1758, il obtint la chaire d’anatomie et de botanique, devenue vacante par la mort de son père. En.1744, il succéda à Goëlicke dans celle de thérapeutique et de pathologie, et il en remplit les devoirs avec beaucoup de distinction jusqu’à sa mort, arrivée le 7 octobre 1760. On a donné son éloge historique dans les Commentaires de Médecine de Leipsick, vol. 9. Bergen a publié plusieurs ouvrages sur la botanique et diverses parties de l’histoire naturelle. En 1742, il lit paraitre une dissertation pour démontrer que le système de Linné était préférable à la méthode de Tournefort ; mais depuis il changea d’idée ; car sa Flora France/’urtana, qu’il donna en 1750, est disposée suivant cette méthode, à laquelle il lit des changements avantageux, en faisant disparaître l première division en arbres et en herbes. En donnant les caractères classiques et génériques, il y a fait entrer la considération des étamines, qui avait été négligée par Tournefort. Cette llore n’était qu’une nouvelle édition du Vade-mecum de Johrenins, l’un de ses prédécesseurs dans la chaire de botanique ; mais les améliorations qu’il a faites à la méthode lui appartiennent, ainsi que les préceptes élémentaires qui la précédent, et qui sont remarquables par leur précision et leiu· vérité. L’auteur les regarde comme suffisants pour apprendre la botanique sans maître. Quoique cette Flore soit peu considérable, ainsi que ses autres ouvrages sur les plantes, Bergen occupe une place parmi les botanistes du second ordre. Il a aussi donné une classification des coquillages, des observations sur Panatomie des grenouilles, et plusieurs dissertations ou mémoires sur des plantes et des animaux. Dans tous ses ouvrages, Bergen a fait preuve d’un esprit pénétrant et observateur ; mais ce sont ceux qu’il a composés sur l’anatomie qui ont le plus contribué à sa réputation. Il a publié un grand nombre de dissertations académiques sur l’anatomie, qu’Haller a recueillies et insérées dans sa Bibliotheca anatomisa. La dissertation de Bergen de Ncrvo inurcostati, qui parut en 1751, est remplie de recherches intéressantes ; celle de Menthtwta œltttlew. qui fut impri BER mée en 1752, n’est pas moins savante. Nous ne citerons de ses écrits que ceux qui ne sont pas compris dans le nombre de ses dissertations, qui ont été rassemblées par Haller : 1°* Icon nova venlriculorum cercbri, Francfort, 1754. Il y donne une figure nouvelle et plus exacte des ventricules du cerveau. 2° Programma de pin matre, Nurembe1·g, 1756, in-4o. 5° Programma de nervis qui bus dans cranii ad novem paria hactenus non relatis, Francfort, 1758. 4°* Methodus cranii ossa dissuendi, et machinœ hum : in jïncm construitœ per figuras ligno incisas delineatio, 1741, in-4o*. 5°* Penlas observation anatomico-physiologicai-um, 1745, in-4o*. C° Elementa physiologieœ juxta sclectiora expérimenta, Genève, 1749, in-8o*. Cet ouvrage est dans le genre des Institutiones de Boerhaave, que l’auteur suit presque d’un bout a l’autre. 7° Anatomes expérimenlalis pars prima et secunda, Francfort, 1756, 1738, in-8o*. 8°* Plusieurs dissertations ou thèses, dans les Mémoires de l’académie des Curieux de la nature, et autres collections. 9° Programma : Utri systèmetum Tournefortiano au Linneano potiorcs par les deferendœ sint, Francfort, 1742, in-4o* ; Leipsick, 1742, in-4o.10° Dissertatib de Aloide, Francfort, 1755, in-4o. On trouve dans les Nova Act. acad. nat. Curiosor., t. 2, un supplément à ce mémoire, sous le titre de : Rectijfcatio characteris Aloidis. 11°* Catalogus stirpium qua : hortus academiœ Viadrinœ complectitar, Francfort, 1744, in-8o*. 12°* Flora Franco/’urtana, etc., Francfort, 1750, in-8o. 15° Classes conchyliorum, Nuremberg, 1760, in-4o. Adanson avait consac1·é un genre à la mémoire de ce savant, sous le nom de Bergena ; mais Linné ne l’a pas adopté. D—P-s.
BEBGENHIELM (Jam, baron nn), chancelier de la cour de Suède, était né en 1629, dans la province d’Ostrogothie. Il professa d’abord l’histoire a l’université d’Upsal. Attaché ensuite au département de la chancellerie, il devint successivement conseiller, secrétaire d’État et chancelier de la cour ; enfin il obtint des lettres de noblesse et le titre de baron. En 1699, sa capacité reconnue le lit nommer ambassadeur à la cour de Russie. Il mourut en 1704.° Au milieu des travaux d’une carrière importante et souvent difficile, il était resté fidèle aux lettres, cultivant surtout la poésie latine. On a de lui : 1°* Poemata et Epigrammata, 1695 ; 2°* Ceuta satyricus in hodicrnos malus septentrionis, 1700. Ce dernier ouvrage était dirigé contre les projets des différentes puissances qui menaçaient Charles XII de la guerre, et qui voulaient profiter de la grande jeunesse de ce prince pour acoabler la Suède. ’ C-AU.
BERGER (.ls.t1v-Heivni na), savant jurisconsulte, né ai Géra, le 27 janvier 1657, lit ses études à Halle, Leipsick et Iéna, fut professeur de droit à Wittenberg, et conseiller à Dresde. En 1715, Charles VI l’appela à Vienne en qualité de conseiller aulique d’empire, et il y mourut le 25 novembre 1752. Il excellait surtout dans le droit criminel et dans la procédure : ses nombreux ouvrages wi été souscrit t’éimprimés ; l$ptîncipaux ltlt.:1“El••l|pr•ee•·· p