Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 35.djvu/11

Cette page n’a pas encore été corrigée


| ’ · r, « ·. 6 · RAI ’ ·tl¤n’le tlapartementde l’aub•.·ba il tembxïll combattit de toutes sea, facultéa.1 : orateurs qui vouldlent ne la convention jugeat le roi : il ra la les principes qui avaient établi I’lnvlolablltt«i, i ; icersonri•lle du monarque et soutint qu’une assemblée législative ne uvait être transformée en cour judlelalre ; Il aFuta que, ai l’on voulait entreprendre un parel procès, les tribunaux seuls devaient en connaître, et qu’au surplus ll devait être confirmé par le peuple. Je suis las de ma portion de despotisme, s’écria-t-ll au milieu des huées des conventionnels qui siégea lent a gauche, et je soupire après l’instant où un tribunal national nous fera perdre la forme et la’contenance de ¤ tyrans. ¤ ltabaut appuya son opinion par des arguments pris dans a révolution d’Ang eterre, et il établit que la mort de Charles l" avait amené la domination de Cromwell, qu’avait suivi le rétablissement de la royauté. On sait qu’il y eut dans ce procès quatre appels nominaux. Sur la première question, Rabaut répondit que l’accusé était coupable, opinioiîgui provoquait une peine quelconque. Cependa t, suivant ses principes constitutionnels, cette peine pouvait être infligée au roi qu’il avait reconnu inviolable (1). Il vota ensuite pour l’appel au peuple, pour la détention jusqu’à la paix et en faveur du sursis. Jusqu’àla révolution du 31 mai, le parti connu sous la dénomination de girondin, dont Rabaut faisait partie, eut la majorité, et il le lit nommer président après le jugement du roi. Deveng membre de la commission des Douze, formée sous l’influence des girondins, il lutla courageusement contre les tentatives et les prétendions anarchiques de la commune de Paris, signa l’arrestation d’Hébert et mérita d’être compris parmi les victimes du 3l mai ? Ce jour-là même, au milieu de forage violent qui grohdait sur sa tète, il parut à la tribune pour y braver les menaces de ses ennemis. Mais, réduit au silence, il donna sa démission de membre de la commission, et ses collègues suivirent son exemple. Le parti girondin dut alors se considérer comme perdu. La révolution du 31 mai s’opéra. Rabaut fut mis en arrestation chez lui le 2 juin 1793 ; mais il s’évada et se réfugia dans les environs’de Versailles. Mis hors la loi le 28 juillet’, il revint à Paris, où il trouva un asile, avec Rabaut-Pomier, son frère, dans une maison du faubourg Poissonnière (2) ; une indiscrétion fit découvrir leur retraite, et, comme il était hors la loi, il fut livré à Fouquier-Tinville, qui le lit exécuter le5 décembre 1793. Il avait été découvert le 4. Telle fut la fin de l’un des hommes qui eurent le plus d’influerîce sur les premiers (ll Sept à huit députés aanlement ne voulurent point voter sur cette gestion ; tous les autres déclarèrengla culpabilité. EL à ILE ;â’.....·...”""’“°a’.É’Ãî.’·î. ;°2lï$’iE2’"ï’·°°·l’Z’. ?.’·"’i2«1“à’ ; dzvouernant con dut ait à Véchafaud le.6 déceinbre ?

un t J év6st•¤entsd•llr-évoIation.outre les Lettmd leilly sur fbùsein Yesitioede la Grèce, Paris, ’ U87, in-B•, réimprgéeaen 18 !0, Paris, ln-t8 et en 18s7, même format avec une notice sur lenteur, par II. Boissy d’An ; las, et le Précis de la révolution française, Paris, i’l9i, m·32, et plusieurs fois réimprimé, notamment en 1807, in-18 ; 1819, in-t !: ; 18 !t, 1817, in-8°, avec la notice de I. Boissy d’Anglas, Rabaut a publié : l’le l’icu.r Cévestol, ou Anecdotes de la vue’dühsbroiee Borely] mort à Londres à l’dge de cent trois ass, Londres, 1779, ln-S’. Ce roman, qui n’est qu’une censure des édits ’ portés contre les protestants depuis 1685 et une apologie des fanatiques des Cévennes (voy. Csvsusa), fut publié comme traduit de l’anglais d’un prétendu W. Jesterman. La première éditîon, donnée à Londres en 1779, est intitulée Triomphe de l’intolérance, ou Anecdotes, etc. Une autre édition, sous la rubrique d’Augsboorg, l’an du rappel, u pour titre : Justice et nécessité d’aseurer en France un état légal aux protestants ; une réimpression, donnée par M. Boissy d’Anglas, est ornée de son portrait et de celui de Rabaut (I) ; elle a été reproduite, Paris, 1815, in-18. 2° à la nationfrançaise sur les vices de son gouvernement, sur la nécessité d’établir une constitution, etc., juin 1788, in-8° ; 3° Ré/lerions politiques sur les circonstances présentes, in-8° ; i° illotion au sujet du premier mémoire du ministre des finances, in-8° ; 5° Rapport sur l’organisation de la force publique, it1·8’ ; (î° Considérations sur les intérêts du tiers état, adressées au peuple des provinces par un propriétaire foncier, 2° édit., 1188, in-8° ; nouvelle édition, suivie d’autres écrits, précédés de la notice de M. Boissy-d’Anglns, 18’26, in-18 ; 7" Prens :·g garde, ou Anis à toutes les assemblées d’élections, 1789, ln—8° ; 8’ Opinions sur quelques poinls de la constitution ; — sur la motion de M. de Castellane.· « Nul homme ne peut ètre. inquiété pour ses opinions, ni trou¤ blé dans l’exercice de sa religion », etc ; sur une motion de ill. le vicomte de Noailles ;-Idées sur les bases de toute constitution. 9° ltéllexions sur la division nouvelk du royaume, U89, in-8° ; — Nouvelles ré/Iexions, etc. Les œuvres de Rabaut de St-Étienne ont été réunies en 6 voll) Cette édiücm ln-18 ut de l82t, et on trouve dans la mémo volume un Hanna (de Rabautl à la nérrsoire de H. Féofqste de Nimes il. Beedefièvrel, opnecule dans lequel Laharpe, qui en avait lu le manuscrit, geconaaleaait la véritable éloquence, cette de fârne rt du sessttarrnt. Ce volume forme le l•* tome des Uîuvres de Rabaut•8t•Btiemte ; le second, imprimé la même année, se compose du Précis de Pkieloire de la révolution française (assemblée conrütuaate’l’ ;’£’réeédé du Considérations sur · les intérêts du tien état. La’s avait paru nous le titre d’Alsssasaaah historique de la révdattion/r••¢i•e. Rabais !. avait pabli&, en 1110, un Sermon sur le mariage du Dauphin [depuis Louis XVU ; en l’t14, un Sermon sur la mort de Louis XV. Ba Lettre sur la vis et les écrits de H. Courrds Gebeltn est de ITH, in-P. Il avait, avec Céruttl, fondé la Feuille villageoise. Il a paaaé aussi Fur l’un daaeollaborateura au Moniteur. Le polme de Charles artet qn°lI avait entrepris n’a pas été achevé ; lea fragments qu’tl en avait composée paraissent perdus. Il en est da même d’un mman, à l’tsmtat.ion de Tétsnogua otde lethoa, dont. Il plaçait la scène en Égypte. A. B- !. suse, .. ;..4-, ........ Mx...Mesa..s-Z».: s.»·.·t=·•·»e., «et».·:.....»·. en.. ;