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i’POI toujo’urls décidés par-les armes des On vit lddia prendre part à une vidoire ans le district’de latavaé. La bataille de Wha£iawno est le (ail’alIn8 le’terlialqhalle cette Un’tn&saprès, les " rivalesîe trouv " en pléseîicè dans le district d’Attahourou tune terreur réciproque, causée par la présence des Européens ns les deux corps de troupes, retards un peu l’engagement. Dès la première attaque. la détection d’un allié entraina les forces de Pomaré, qui cédèrent le terrain ; mais deux Anglais tinrent ferme, tuèrent quelques ennemis et forcèrent à la fuite deux compatriotes qui’leur étaient opposés. Un - des chefs ennemis fut atteint d’une balle ; ce succès rendit le courage aurtroupes de Pomaré, et la déroute de leurs adversaires fut complète. ce ; pendant le trlompliateur fut trouvé à une assez grande distance du champ de bataille. accable de terreur, ll se tenait cramponné aux racines d’un arbre, lorsqu’il reçut, au lieu du coup de la mort, la nouvelle de la vidolre. Partout les vaincus se soumirent, et Pomafé se trouva ainsi, au ndtn. de son tlls, r naître absolu d’otalriti, sans devoir cette autorité sans exemple ni à ses talents, ni à sa valeur guerrière. Peu de temps aup : ravant, la faveur des Anglais lui avait attiré ° aucoup d’ennemis, etsa situation était devenue sl critique qu’lddia- et lui avaient supplie en 1789 le capitaine Bligh de les emmener en Europe. L’État d’ot : lhlti était tranquille, et le jeune Otou zyenait d’épouser sa cousine germalne Tétoua, reine d’Eîméo, lorsque des missionnaires protestants, envoyés par une société religieuse de Londres débarquèrent dans son lle le t mars 1797. Les événements postérieurs appartiennent à la vie publique de Pomaré ll, qui commença dès lors I régner sur lui-même ; néanmoins, dans la guerre qlui ata en 180 ! et qui pensa devenir fatale au a royauté nouvelle, Pomaré 1°* joua le rôle principal et déploya une cruauté que ne jus tillait point la dllllculté des circonstances. Premier prince de sa dynastie et fondateur d’une véritable monarchie, Pomaré a-été mis en parallèle avec son contemporain, le fameux Taméhaméha, des îles Sandwich. Il ne brillait point, il est vrai, par le courage et |°esprit d’entreprise, mais il y snpplealt par la politique, l’activité et la persévérance. Apim d uràe égalekambigon, ces monarque ! ens firent ur ute fortune à la de leur intelligence et a nuisance quils surent tirer des Buroëéens. Fldèles la religion de lennssœes et rmes soutiens h l’idolâtrie, ils la nt une autorité bien établie il leurs fils, qui titrent les premiers rois chrétiens des deux archipels. D’immenses plantations, des montagnes déllicltées attestent aujourd’hui les grandes vues de Pomaré pour l’agriculture, qu’il enconragealt par son travail manuel. Plein d’égard gag les missionnaireœ, s’il-les protéger, ce ml’un but d’in : —. ’ · *2 ’·.»É¤1.·.rrî.i, ·:·e»¤.:Ln : l.., a.·u.··¤a· ; n-r-zItn ¤mulA2.Énd«ir.:»·¤luzî.nuAu’Ét«wa


téret prive. Il n’admit jamais leur système ex- · clusif, mais il’eut volontiers fait une sorte de mélange des deux religions. On peut lui repro-, clierlon our dh liqueurs forts et sa :~:¢·slilith shgtlûiœ. D’um tire trèirelevée, une tourînire imposante, ses manières étaient graves et dignes, son abord ouvert et engageant, sa conversation pleine d’afl’abilité. On l’a vu souvent se promener on s’appuyant avec aisance sur une massue qui aurait fait la ; cl•arge d’un homme ordinaire. Le 3 septembre 1803, Pomaré se rendait sur la rade de lfatavae. à bord du brick anglais the Dart, lorsque, saisi tout à coup d’une douleur violente, il tomba dans le fond de sa’pimgue, perdit l’usage de la parole et expira. B-v-e.

POMARÉ ll, roi d’Otahiti, connu d’abord comme son père sous le nom d’otou. était fils de Pomaré l*et d’lddia ; il naquit en 1780 ou M8 !. Sou autorité fut’reconnue, et il ri-vetit le vmtm ou costume royal en l79t. Bientôt il gouverna par lui-tnème et prit pour femme sa cousine gernïaine Tétoua, reine d’Eiméo. En 1797, il fit un accueil assez favorable auv missionnaires de la société de Londres, et leur céda le district de Matavaé, où ils occupèrent une grande maison ’ bâtie pour le capitaine Bligli, qui ax ait annoncé le projet de se fixer à Otahiti. Bientôt à l’envie de se délivrer complètement de la tutelle de son père se joignit la jalousie excitée par la conduite des Anglais, qui ne se prêtaient point à toutes ses ues. Il en vint aux voies de fait. et l’*oma Ier, qui avait été déclaré déchu de toute a rité, ne put arrêter les troubles qu’eu se débarrassant du grand prêtre Haamanene. lame du complot. Le passage de quelques navires contribua au maintien de la tranquillité : mais enfin l’année 1802 vit éclater la grande gucrrc de Rua, qui eut pour cause le transport disputé de la célèbre idole d’or0 d’un district dans un autre. Après les chances diverses, presque toujours contraires’au roi, celui-ci parvint cependant. avec le secours de quelques marins anglais, à remporter une victoire inespérée, qui raller mit son pouvoir. Les missionnaires, qui, pendant le conflit, avaient mené une vie fort précaire et s’étaient fortifies dans leur habitation, n’avaient · encore obtenu aucun succès ; la superstition et la dépravation des mœurs ne faisaient que s’accroître, et il existait alors HO l’usils dans l’lle. Veuf en 180&, Otou prit le nom de Pomaré deux ans après, et, étant parvenu à cette époque à parler et à écrire un peu la langue anglaise, il s’adressa à la société de Londres pour lui demander inne foule d’objets précieux. en feignant de vouloir se convertir. Il Il’ ? était t pourtant pas plus dispose que ses comp ; riotes, qui attribuaient au séjgur des étrange s leurs infortunes et leurs ma dies. Lès actes insensês d’¤ne mique et ü’une superstition sanguinaires’t bientôt éclater de nouveaux méconi¢·..iL.a...’ ’..1. TT.