depuis, pas même dans les cent-jours, au retour de Bonaparte en 1815. Il ne signa pas non plus l’acte additionnel, et ne fut point, en conséquence, exilé en 1816, par suite de la loi contre les régicides. Ayant continué d’habiter Ste-Foy, près de Lyon, il y mourut le 10 avril 1825. Pointe avait fait imprimer à Montpellier, en 1795, les Crimes des sociétés populaires, précédés de leur origine, in-8°.
M-D j.
POINTE (Jacques-Pierre), médecin français, ne
i Lyon, et mort dans la même ville au mois de
février 1860 dans un âge avancé’, a publie les
ouvrageewsuivants : 1°·Eloge de Jean-Janin de
Combe-Blanche, Lyon, 1815, in-8° ;.2 ? Notice historique
sur les médecins du grand ll6tel-Dieu de
Lyon. ibid., 1826, in-8° ; 3° Observations sur les
maladies au.«: guelles s-ont sujets les ouvriirs employés
dans la manufacture de tabacs si Lyon,
ibid., 1828, in-8° ; 1° Lettre historique sur l’enseignement
des sciences nddieales à Lyon, et projet
dlëtablistiiùent d’une faculté dans la même ville,
ibid., 1830, in-8° ; 5° Eaits de médecins pratique
observés à l’Hdtel-Dieu de Lyon, ibid., 1833,
ilt·8° ; 6°* Histoire topoqrayltique et médicale du
grand Hotel-Dieu de Lyon, dans laquelle sont
traitées la plupart des questions qui’se rattachent
à l’organisation des hôpitaux en général. ibid.,
1842, in-8° ; 7° Loisirs médicaux et littéraires,
recueil d’éloges historiques, relations médicales de
voyage, annotations direrses, etc., d0CI.ItlI€tllS p0Ul’
servir à l’histoire de Lyon, 1884, in-8° ; 8° Ilygiëne
des collèges, comprenant l’histoire médicale du
collège royal de Lyon, ibid., 1866, in-12 ;·9° De
l’es•seignemet•t clinique, ibid. 1850, in-8° ; 10° Conseils
ou sujet du cIsoléra, ’ibid., 1856, in-8° ;
11° divers notices et opuscules, et entre autres
une Notice historique sur H.·P. Pointe, son père,
1839, in-8°, ¤ dont l’article suit. J.—P. Pointe était
médecin de l’Hôtel-Dieu et professeur à l’école
de médecine de Lyon. - Honoré-Joseph Parme,
pere du précédent, né à Grasse le 2L décembre
1758, mort le 29 décembre 1797 à Lyon, était
démonstrateur en chirurgie à l’hôpitaI général
de LYOD. Oil lui doit un Essai sur la nature et le
progrès de la gangrène humide vulgairement dite
poun-iture, ’Lyon, 176,8, in-12. l’ · Z.
POINTER (Jean), antiquaire anglais du 18e siècle, élîit m ltre de philosophie, chapelain d’nn des col éges d’Oxford et recteur de Slapton dans le comté de Northampton. Il est auteur des ouvrages suiyants : 1· Histoire dvlngleterre, depuis les temps des Romains jusqu’à la mort de la reine Anne ; 2° Account of a roman paoiment lately found at Stunsfeld, Oxford, 1713, in-89 ; 3° Roman antiquities in Britain, 1721, in-8° ; li° Oxoniensis aeademia, or the rmtiquities and curùuities of the université of Oxford, Londres, 1719, in-1î ; 1752, in-8°. C’est une description historique satisfaisante de toutes les institutions, de tous les établissements et de toutes les curiosités de l’Université-d’Oxford, et un bon guide pour ceux qui
visitent ce lieu, quoique depuis le temps que
Pointer a écrit il y ait en des changements. Nous
croyons que les Miuœllanea in imam jurentutis
acodeniicœ, Oxford, 1718, in-8°, sont aussi> de
Pointer. À ’ D-o.
POINTIS (Jean-Bernard Desjeans, baron de), chef d’escadre des armées navales de France, et commissaire général de l’artillerie de la marine sous les ordres de Duquesne, se signala d’abord à l’attaque de Tripoli de Barbarie en 1681, et les deux années suivantes au. bombardement d’Alger, où il commanda une galiote à bombes avec beaucoup de bravoure et de sang-froid ; enfin au bombardement de Gènes. D’Estrées ayant été envoyé contre Tripoli en 1685, ·Pointls eut une nouvelle occasion d’augmenter sa réputation par l’intelligence avec laqêxelle les bombes furent dirigées ; il brava le u de l’ennemi pour aller sonder l’entrée du port, ce qui facilita la descente et-l’établissement de nouvelles batteries. L’escadre alla ensuite châtier Tunis. Pointis commandait un vaiseau de 66 dans l’avant-garde de l’armée de Tourville, qui, le 10 juillet 1690, fit éprouver un échec aux Hottes combinées d’Ang|eterre et de Hollande, entre l’lle de Whigt et le cap Frehel. Én 169t il était sous les ordres de d’Estrées dans la Méditerranée. Le 22 juillet l’escadre étant arrivée devant Alicante, il alla reconnaître la rade malgré.le feu de la ville, commanda l’artillerie et délogea les ennemis de leurs postes. À la création de l’ordre de St-Louis en 1693, il fut reçu chevalier. Plus tard il appuya le projet de prendre Carthagène dans la · mer.des Antilles : l’entreprise avait paru si hardie que l’on avait beaucoup hésité à en adopter’l’idée. Enfin on lui donna 10 vaisseaux, une corvette et plusieurs petits bâtiments. Une compagnie de capitalistes fit les frais de’l’armement, a condition d’avoir sa part aux profits. Le 9 janvier 1697 Pointis part de Brest ; le l" mars il arrive à St-Domingue. Par les soins de Ducasse, gouverneur de la colonie, il y fut joint par un corps de flibustiers et de volontaires : une frégate et différents bâtiments augmentèrent ses forces. Le l" avril on fit voile du cap Tiburon, le 12 on niouilla devant Carthagene. Le fort de Bocachica et d’autres postes qui défendaient l’ap roche de la place furent emportés. Pointis fut blessé à la poitrine et obligé de se faire porter le jour de l assaut. Le 2 mai la ville capitula. Des ordres du roi prescrivaient de la garder ; Ducasse était nommé gouverneur. Mais bientôt, la maladie s’étant mise parmi les troupes, il fallut se rembarquer, et l’on fit sauter les fortifications. On s’occupa de ramasser les richesses que l’on avait conquises vla totalité du butin fut évaluée a dix millions ; le gouverneur espagnol avait ep la précaution d’envover une partie des trésors dans l’intérieur. Les flibustiers prétendirent qu’pn leur avait fait du tort dans la répartition de ce-qui avait été pris, et leurs clameurs