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qui ouvrit les portes de Valence aux alliés. Après le retour de Ferdinand VII, le duc del Parque fut très-bien accueilli de ce (perince. Cependant il refusa en 1816 l’ambassade France qui.lui fut olferte, et par une bizarrerie que nous ne pouvons comprendre, il se prononça en 1820 pour la révolution, et fit partie des cortès, qui le choisirent pour leur m président. Après le second retour de Ferdina VII, il se tint éloigné de la cour, et mourut ù Madrid, dans la retraite, en 1832, accablé par l’âge et de graves infirmités. Z.


PARK (Carusmus). lbyez Hnanu VIII.


PARR (Saxon), savant ecclésiastique anglican, né le 15 janvier 1747 à Harrow, était fils d’un chirurgien et apothicaire de cette ville. Il reçut sa première instruction à l’école d’Harrow, où il eut pour condisciples Halhed et William Jones, qui restèrent toujours ses amis. Après avoir achevé ses études classiques à l’université de Cambridge, il devint, avant sa vingtième année, sous-précepteur à l’école d’Harrow, qu’il dirigea pendant cinq années ; et il alla ensuite ouvrir un pensionnat à Stanmore, où un grand nombre des meilleurs élèves le suivirent. En 1776, il accepta la place de maître de l’école de Colchester, qu’il échangea bientôt contre le même emploi à Norwich. Ordonné prétre en 1777, il fut en 1780 recteur d’Asterby, en Lincolnshire ; et ce fut dans le même temps que commença sa carrière littéraire par la pu lication de deux discours sur l’éducation. L’université lui conféra en 1781 le degré de docteur. Il venait de «publier Sur le dernier jeûne, sous le pseudonyme e Phileleutheru Nm ;/olriencù, 1781, in-4o, un discours qui est considéré comme la meilleure de ses productions. et dont les exemplaires sont aujourd’hui extrêmement rares. En 1783, lady Traåord, dont il avait élevé le fils, lui fit obtenir la cure perpétuelle de Hatton, où il fixa dès lors sa résidence, et qu’il ne voulut jamais quitter. Il résigna le rectorat d’Asterby, et se boma in soigner l’éducation de quelques jeunes gens. La même année, l’évêque Lowth lui conféra une prébende dans la cathédrale de St-Paul ; mais Samuel Parr dut bientôt renoncer à l’espoir d’un avancement ultérieur, à cause de ses opinions politiques, manifestées dans ses relations socia es et dans ses écrits, notamment dans l’édition qu’il donna, en 1787, des trois livres de Bellenden. Aussi les principaux d’entre les wbigs, vovant la modicité de ses ressources pécuniaires, tirent une souscription dont le produit lui valut une rente annuelle et viagère de trois cents livres sterling. Bu 1789, Parr, sans cependant éloigner sa demeure de flatton, échangea cette cure contre le rectorat de Waddenhoe, en Northamptonshire. Vers le même temps, il fut mis en contact avec le célèbre docteur Priestley, et, bien qu’il différåt de sentiment avec lui sur des sujets essentiels, il faülit payer cher les quelques visites qu’il lui fit ; car la populace, après avoir incendié, en 1791, la maison et la bibliothèque du docteur, à Birmingham (voy. Paussrter), se portait vers la résidence de Samuel Parr pour lui faire subir le même sort, lorsque heureusement la force armée réussit a dissiper l’émeute. Toutefois, comme le bruit courait que les dimmn, dont une réunion publique, le jour du 14 juillet, avait en quelque sorte provoqué cette révolte, étaient dans l’intention de se rassembler de nouveau l’année suivante, Parr prit la plume, et, dans un seul jour, écrivit sa Laure d’Ir¿aopoli : ana : habitants d’Eleutltéropolia, ou Sérieuse adresse au diuenters de Birntingluun, par un membre de l’Eglùe établie, brochure de 40 pages et des plus éloquentes de l’auteur. L’année 1793 vit naître pour S. Parr une controverse des plus animées. Son ancien collaborateur pour l’édition de Bellenden, le R. Henry Homer et Ch. Combe avaient entrepris une magnifique édition d’Horace, à laquelle Parr n’avait d’abord pas été étranger. Le premier des deux éditeurs étant mort avant que l’ouvrage fût terminé, on trouva ne le survivant était resté fort au-dessous deqla tâche qui lui était échue. Ce fut alors que Parr, retiré tout à fait de l’entreprise, se mit à relever les imperfections du travail en une suite de remarques sévères qui furent insérées et reproduites avec des additions dans le Classical Journal et dans le British Criríc. Combe répondit par un Exposé desjain, 1794, où il accuse de violation de promesscl, de trahison envers l’amitié, et même à l’égard de la vérité, son adversaire, qu’il qualifie d’/lin. : linéraire, et qui répliqua par des Remarque : nul’IJ.rpos¿ deafaiu, 1795, près de 100 pages in-8o ; remarques plus sévères encore que les précédentes. Ce dernier mot d’un critique si redoutable fut un coup mortel porté au succès de la splendide édition d’Horace. — Le mardi de l’a ues de l’année 1800, Parr prêcha dans Christcíliurch, devant un nombreux auditoire et en présence du lord-maire, son célèbre Sa-mon de l’IIópi : aI (Spital Sermon), où il s’attacha à combattre l’opinion de quelques philosophes, qui ont attribué toute bienveillance et toute justice à un principe d’égotisme. Ce sermon ayant été livré à Pimlpression, augmenté de notes curieuses. W’ liam Godwin, qui s’y trouvait vivement blessé dans ses opinions, répondit avec assez d’amertume pour que les bonnes relations qui avaient existé entre eux cessassent a ce moment. Cependant, quekulees mois avant de mourir, Parr lit une démarc pour se rapprocher de l’auteur de la Ja :-

iœ polüíqu, et l’invita à lui faire une visite. En

1801, il accepta, sur la présentation de sir Francis Burdett, le rectorat de Gratïham, en Huntingdonfliire, dont le revenu le mit désormais fort à l’aise. La fortune sembla alors lui sourire, et une position des plus éminentes dans l’Église lui fut promise lorsque James Fox parvint au ministère ; malheureusement pour le protégé, le protecteur ne conserva pas assez longtemps le pou-