Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 30.djvu/35

Cette page n’a pas encore été corrigée


J IO HAI lsrcide rect lesGéncIs, et parv-Intatarminer lescïlïéremls qui avaient amené une guerre longue et sanglante. Il accompagna ensuite Boucicaut dans ns excursions sur les côtes de la Syrie et de Palestine, et eut beaucoup de part aux succès remportés sur les infidèles. Il conclut avec le sultan d’Égypte un traité avantageux aux chrétiens qui visitaient les saints lieux, et étendit la gloire de son ordre dans toute l’Asie. Philibert assiste au concile de Pise, assemblé pour mettre un terme au schisme occasionné par la double élection de Benoit XIII et de Grégoire XII, et à celui de Constance, où Jean XXIII fut déposé. Il réussit à apaiser les dissensions qui trou laient l’or-dre et convoque i lthodes un chapitre général, dont il adressa les actes au souverain pgptife, qui s’empressa de les confirrner. Philit mourut quelques mois après, en ltil. regretté de tous les chevaliers. Il avait gouverné l’ordre pendant vingt-neuf ans avec une prudence consommé. On trouve son portrait, gravé par Flipart. dans l’Hùtoin les chevaliers de Malte, de l’abbé de Vertot. W-s.

NAIIA, un des principaux historiens turcs, florissait au commencement du 18e siècle, et appartenait à la classe des éfendis, ou hommes de oi et de science. En Ht) !, il adressa à la Porte les premiers chapitres de son histoire ottomane, et il reçut i cette occasion une bourse d’or, avec le diplôme d’historiographe de l’empire ; on lui alloua de plus un traitement decent vingt aspnes par jour, à prelever sur les revenus de la douane. Nous ignorons la date de sa naissance et celle de sa mort. On peut seulement alllrmer qu’il mourut avant l’année 173£. Il’histoire ottomane de Naïma commence a l’an 1000 de l’hégire(1591 de J.-C.) et se termine a l’année 1070 (16119’. Elle a été imprimée à Constantinople, l’an Hill, en 2 volumes in-t’olio. Cet ouvrage, dont il existe à la bibliothèque de Paris une traduction fort abrégée par Cardonne (soy. ce nom), et qui a été très-utile à I. de flammer pour son histoire de l’empire ottoman, est une compilation sans ordre des écrits rédigés antérieurement sur cette période historique, notamment de celui qui a pour auteur le célèbre Hadjy-Khalfa (voy. ce noml. et qui porte le titre de Palit sluearytli, ou l’Etendue des histoires. Ilais. bien différent de la plupart des écrivains qui l’ont suivi, Naïma conserve son indépendance, et il ne manque pas de flétrir la tyrannie d’Arnurat IV et les débauches d’Ibralrim. L l’aide de son llanrbeau on peut dpgurneler l’or-igir :’e et les causes das révolution tiques qui gna t cette époque. Le romité anglais de traductions orientales a publié une version anglaise de l’ouvrage de Naïma. par I.Chares|·’raser·, seusce titre zlanala zjrls ru-Isùh sapin. 1831 et années suivantes, vol. in-t•. R-n.

NAIN. l’• !¢= Lunar et lhuraoxn.

NAIBONI (Ae-rcara··I·’s¤•ra), savant mareatts

NA !. · qui vivait à Rome dans le 11e siècle, naquit I lan, petit endroit situe dans le mont Liban ; il était neveu, du côté de sa mère, d’Abraham Eoehellenals ; il vint fort jeune à Rome, ou ll lit ses études, et retourna dans l’ori¢-ntopour s’y procurer les ouvrages relatlfa l’hls re de ses coreligionnaires. À son retour à Rome, il fut fait professeur de langue syrl e ou chaldalque au collège de la Saplence, em occupa cette place depuis l’an 11566 jusqu’en MM. Il mourut a Rome en l1l lfpresque octogénaire. Ses ouvrages sont : l• 0} a aanctorrnn judo rîtann ecclesiav |lemnirarum, Rome, lôfiô et 1666, in-fol. ; 2° De aolnbarrima potions calme au cafe mmrupata diacirraua, Rome, ld’] !, ln-ll. Cet ouvrage fut traduit en ltallen, la même année, par F. Fred. Veallin de Cluerbergen, capitaine lrison, Rome, MH, in-l|·, et par le P. Paul Bosca, bibliothécaire de l’Ambrosienne, Milan, 1673, in-li. Il en parut aussi une traduction libre ou un extrait en français (voy. Duroua). 3° Diuertatio Je origine, nomhtr ce religions Mrrronimrirm, Rome, 1679, in-8° ; ouvrage utile a l’époque où il parut, mais qui a été complètement ell’acé par les lravaux du célèbre Assémani ; a• Eroplia fdei catho-Iinr Houmt : hiatoriro-dogmatisa, Rome, HM, in-8°. Ce traité contient un grand nombre de faits curieux sur l’histoire clvile et religieuse des chrétiens de l’Orient ; et quoique Assemnni y remarque un grand nombre d’erreurs, ll est encore fort utile, parce qu’on y trouve de la clarté et de la concision. mérite fort rare dans les savants écrits d’Assémani. · S. M—w.

NALDI (Namnol, littérateur distingué, né à Florence dans le 15e siècle, fut l’un des plus illustres disciples de Marsili Ficin. qui parle de lui avec éloge dans différents endroits de ses ouvrages. Il mérila par ses talents la bienveillance particulière de Laurent de Médicis, et fut l’ami de Politien et des autres hommes célèbres qui brilla lent alors h, la cour de Florence. Nalrlo se chargea pendant plusieurs années de faire des leçons de littérature aux jeunes profes de l’ordre des Servites. II mourut vers l’an N70. On a de lui : l• la Vie de Giannouo Manetli. publiée par Burmann dans le tome 9 du Tlmeur. antiguit. ital., et par Muratori sur un manuscrit que l’on croit autographe dans les Seriptur, rer. imlimr., t. IO, p. 5 !9·608 ; elle est écrite avec élégance et renferme des détails intéressants (voy.x|axs1·n) ; l• une Épître à Ilath. Corvin, et un Poëau en quatre livres sur la fameuse bibliothèque de Dude. Pierre Jnnich a inséré ce poëme dans les Aleldeaaata Thoraaeaaia, l’l3l, in-8°, t. 3, et Bel dans la Notit. Hlagariz aow géograph. historien. t. 3. Cel ollVl’119 était en manuscrit dans la bibliothèque de Ilencke (p.·8B5 du eatal.). et il est étonnant qu’il ne aolt point cite par Negri, qui, dans aea Scrimri Fierauini, indique tous les ouvrages de ce poëte dont on connaissait des copies. Naldireuaalaaait aurtoutdans la poésie ;