li NAD. contre et les taille en pièces le !7 septembre, entre cette ville et Derngan, sur les bords de la Lizière de Ielrmandost. Lis ! tremient naguèreaunomse Ag, r-couvrent sous Nadir leur antique valeur. Uennemi est forcé dans les défilés de îerdé-Khar. Une troisième victoire remportée e 13 novembre pres du village de’l10urtcha-Koureh, a dix lieues d’lsnab : m, ;· ouvre’: Nadir les porta de cette capita. ysigna son entrée par massacre de tous les Afghans qui n’avaient pas eu le temps d’en sortir, en représailles du sang des Persans qu’Aschraf avait fait œpandre avant son départ. Il : mois après, il y appelle Schah·’l’hahmas et le t proclamer roi avec une pompe extraordinaire. Ayant ainsi replace le souverain légitime sur le trône, Nadir témoigna le désir de retourner le Klâoraçan mais, fîlipganthrëe céder aux instances u ror, consen ac ver son ouvrage, et i rendre à la perse santranquillité première et ses anciennes imites. partit au milieu de l’l1iver, et marcha vers Chyraa, où Aschraf s’était fortifié. Une quatrième bataille, perdue par cet usurpatelrlr près des ruines de ancienne Persépolrs’, et mort qu’il trouva en ïvant vers Candahar, mirent au pouvoir de Na’r toutes les princesses de la amille royale, qu’Aschraf avait emmenées, et firent enfin rentrer sous la domination du sofy toutes lesfparties de la Perse que les Afghans avaient possédées un peu plus de sept ans’cog. lradlturrocn et Ascnnr). Schah-Thahm*as, incapable de s’élever au-dessus du général qui l’avait placé sur le trône, voulut au moins éloigner un omme dont la puissance et l’ambition lui portaient ombrage. Il ui offrit la souveraineté de toute la Perse orientale, depuis Mazanderan et le Kerman, lui envoya un diadème enrichi de diamants, et proposa le mariage d’une de ses sœurs avec Riza-Kouly-liiraa, fils aîné de Nadir. Le général · accepta "tous les bienfaits de son souverain ; mais, a cetant une modération ui était’d sa pensée, il refusa de xrter lg diadernetîllïaiî gn-tte royale et le titre sultan, et se contenta de, faire graver son nom sur les monnaies du Khoraçan. Au lieu de se rendre dans cette province, dont il avait laissé le gouvernement à son frère Ibrahim-tùhan, il y envoya son fils, Eliza-Knuly—||irza, âgé de doute ans, et, poursuivant l’exécution de ses grands desseins, i soumit les Bakhtiaris et les peuples du Louristan, et marcha contre les Turcs au printemps de 1730. En moine de cinq mois, il remporta sur eus plusieurs victoires, leur reprit Nehavelgd, Harnadan, Kermanchah, ainsi que toutes villes de l’Adserbaïdjani IL se prépërâgt à Ème siège d’Brivan, lorsqu’i t a ns’raçan r l révolte des Abrrallüs, qui, ams avoir ïiasslé de Hérat le gouverneur qu’il r avait donné, s’6· talent empares de cette place, avaient battu Ibrahim, frère de Nadir, et menaçaient Iéchehd.
I Nm
Arrivédans cette dernière ville, Nadirycalébra
lesnocesde son fils avec laprincessesteurde
Schah-Tbabmas, en janvier l73t. La guerre
contre les Abdallis l’occupa une année entière :
il leur reprit Bérat et Penh, et, malgré la pertidie
qu’ils avaient montrée en plusieurs occasiongilleurpardonnaetse contentadeles
transplanter dans le Khoraçan. Schah-Thahmas,
croyant que l’absence de Nadir lui otI’rait l’occasion
de ressaisir son autorité, rompit la trêve
3 :: ce général avait accosgée aux Turcs, et
eu personne ura’geriîrivanen.
il échoua dans reve entreprise, fut vaincu dans
sa retraite, d’abord sur les rives de l’Araxe, puis
par Ahmed, pacha de Bagdad, dans les environs
dl lama dan, et termina tout à coup la guerre en
faisant la paix avec le (irand Seigneur, auquel
il céda la ville et la province de l ter man chah,
ainsi que tous les pays sur la gauche de l’Araxe.
Nadir apprit av-ec indignation la nouvelle de ce
traité, conclu à la fin de janvier li’32. De sa
pleine autorité, il lit sommer les pachas de Bagdad
et d’|£rivan d’év-acuer le territoire persan. Il
publia un manifeste, où, rappelant ses exploits,
ses services, il annonçait la résolution d’empêcher
l’accomplissement d’une paix si humiliante.
En eüet, après avoir pourvu à la sûreté, à la
tranquillité des provinces orientales, et recouvre
le G ylan, que les Russes abandonnèrent en
exécution d’un traité signé à ltescht le t" février,
Xadir partit de Méchehd et vint camper à la lin
d’aoùt près d’Ispahan. Il invita le roi à une
grande revue, suivie d’un festin, où, ay ant
enivre ce monarque, il le lit arrêter, le déposa,
l’envoya prisonnier à àléchehd avec toutes ses
femmes, plaça sur le trône un fils de ce prince,
Abbas lil, enfant au berceau, s’empara sans opposition
de la régence et devint le véritable souverain
de la Perse gray. Anus lil et 1’nwuss II, .
Il recommence aussitôt la guerre contre les Turcs.
A la suite de plusieurs avantages et surtout dune
victoire remportée sur Ahmed, pacha de Bagdad,
il, investit cette ville et la serre de près pendant
huit mois, quoiquil n’ait point de pièces de
siège. Ahmed, presse par la famine. parlait déjà
de se rendre, lorsque l’arrivée d’ur»e armée ottomarié,
sous les ordres du célèbre Topal-osman-Pacha,
rompt les négociations. Nadir, laisrant
H,000 hommes pour continuer le blocus, marche
à la rencontre des Turcs, qu’il trouve campés sur
les bords du Tigre, à douze lieues de Bagdad. Il leur
livre bataille le 19 juillet 1733, la perd, y est blesse,
renversé deux fois de cheval, et abandonne à l’ennemi
presque toute son artillerie. Un grand nombre
de Persans périssent dans le fleuve, en voulant
le traverser ou s’y désaiterer. Il lève le siège de
Bagdad, annonce au pachagqu’il viendra le visiter
au printemps suivant, et se retire à llamadan,
où deux mois lui sufllsent pour réparer ses
Ertes. lniormé que Topal-osrnan n’a pu obtenir
renforts qu’il a demandü, il revient au mois