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HAD cuaarntsnad’avelr£t6du polaondans las sources qui tournlsaalont l’eau aux cuisines du palais Impérial. Toutes ces tentatives éclsouèrent ; mais on dolt se lilter de dlre qu’il n’est a démontré que Nadaati s’en fût rendu coupals :. Une seule raison sutllra pour faire partager notre doute : c’est qu’il ne cessa pas de jouir de l’estlme générale et de la confiance de l’empereur l’usqu’au moment ou la conjuration des nobles ongrois fut découverte, et comment imaginer qu’un homme sans cesse occupé de projets d’empoisonnement ou d’assassinat eut été assez ma tre de lui-nième pour ne pas inspirer un soupçon ni à l’empereur, ni à aucune personne de sa suiteql, ? Des papiers saisis en 1671 ayant procure la connaissance des noms des principaux coniurés, Naclasti fut arrêté et conduit à ’ienne, ou son procès fut fait as ce beaucoup de célérité. L’arrestation d’un personnage aussi éminent par sa naissance, par ses talents et par les fonctions qu’il remplissait. causa la plus vive douleur aux nobles hongrois ; elle fut partagée par toutes les classes. l’n prélat de Hongrie fit écrire le page en sa faveur, mais Léopold se niontra inllexi le. Nadasti fut coialainné à avoir la tele et le poing coupés, et le même jugement condamna ses enfants à la dégradation. L’empereur confirma la sentence, mais, de son propre mouvement, il lit grâce à Nadasti de toutes es cruautés qui n’auraient fait que prolonger son suppiice. Eût -’il agi de cette manière ; s’il eût été ren convaincu que Nadasti avait essayé tant de fois de le faire périr ? Nadasti se borna à plaider la cause de ses enfants, à qui l’on faisait supporter la peine d’un crime dont ils étaient innocents ; et sa requête ayant été rejetée, il chercha des consolations dans les secours de la religion. Il monta d’un pas ferme sur l’échafaud, dressé dans une des sa les basses de l’hôlcl de ville, et tendit sa tète au bourreau, qui l’abattit d’un seul coup, le 30 avril 1671 (voy. l·’aascrnm). Son corps fut rendu à sa famille et déposé dans un caveau de l’église des Augustins. On doit à Nadasti : t· une nouvelle édition, corrigée et augmentée, de l’Histoire de P. de Reva, intitulée De monarchie et S. corona regni Hasngarùr, Francfort, 1659, in-fol. ; 2° Ma•aol¢asm’rrgni aposlolici Inmgariri regum et ducssm, cum versione germmiim, Nuremberg, 166 !t, in-fol., en style lapidaire. Cet ouvrage, orné d’un grand nombre de belles estampes, est fort recherché. Le P. lloranyi en donna une traduction hongroise, Bude, 1771, in-P ; 3° Cynosumjariatarum, 1668, contenant, par ordre alphabétique, les lois et ordonnances u royaume de Hongrie, jusqu’en 1659. Une nouvelle édition, augmentée, parut à Leutzch ou Leutschau, 1700, ’in-8°. Les enfants de Nadasti prirent le nom de Creutzberg. W—s.

NADAUD (Joann), né à Limoges vers le com(tl Sun véritable crime. et le seul qui soit prouve, c’eat d’être astro dans la ligue des aoblaa hongrois. 1’outaa las autres accusations paraissant n’ar¤lr été imawséaa que pour alalblir l’tra NAD 7 msncement du 18e siècle, montra des sa jeunesse un goût très-vif pour l’étude de l’histoire’et s’appliqua dès lors i déchiffrer les monuments et les vieilles chroniques. Ayant embrassé l’état ecclésiastique, ll fu pourvu de la cure de St-Leger la l|onta8•¢· Ptlîl de celle de Teüac au diocèse d’Angoulème. L’aisance ne lui donna ce dernier emploi lui permit de selbvrer avec plus de succès i ses études favorites, et il ne négligea rien pour les rendre utiles. ltccherches, voyagg, depenses, rien ne fut épargné pour obtenir renseignements qui-lui étaient nécessaires. En peu de temps il connut tout ce que le Limousin renfermait de précieux sous ce rapport, et il se forma une collection très-considérable. Ce savant mourut en 1792. L’abbé Vitrac a publié la liste suivante de ses écrits : t° Etymologie des villes, bourgs, lieu : remarquables du Limousin ; 2°. Ilémairerenroyës ai l’abbë d’Erpilly, pour la confection de son grand dictionnaire des Gaules et dela France lroy. Exbn.l.’] ; Il" Mémoires pour l’histoire du Limousin ; P Pouillé du diocèse de Limoges, ·· ii°.’ol1iliaire du Limousin ; 6° Note sur les littérateurs limousine ; 7° Catalogue des eréques de Limoges, des abbé : ale St-Jlartial, de St-Augustin, 1leSt-tlldrlin, · des altesses de la Ifeglc, des rlllois. — Chronologie des seigneurs suzerains de Limoges, des gouverneurs généraux, intemlonts. Ces chronologies ont été imprimées dans le calendrier de Barbou, 1770-1185. T-D. N.D.ULT (Juste, né en 1629 dans le Limousin, mourut à Montbard, en Bourgogne, le 9 septembre 1691. Il appartenait à une famille connue dans le Limousin des 1296, et dont différents membres ont successivement occupé les premières charges municipales de Limoges : elle a fourni plus de vingt consuls et Joseph Nadault Qroy. l’article précédent), dont les nombreux travaux manuscrits sont énumérés dans la bibliothèque du P. Lelong. Le lt mai 1665, Jean Nadault fut délégué pour accompagner aux états généraux de la rovincc de Bourgogne le sieur Blaizot, maire (ii ! Montliard. Elu maire ig, son tour le 27 juin 1666, il fut député aux états généraux le 27 juin 1667. llontbard était au nombre des villes qui avaient droit à’une place aux états de la grovince, son maire était son représentant, et, ien qu’il fût gentilhomme, en sa qualité de représentant d’une communauté, il siégeait au banc du tiers états. Jean Nadault se distingua dans cette assemblée par la rare facilité de son esprit et par la grande fermeté de son caractère. On lui doit un recueil fort curieux (2 vol. in-fol.) sur les anciens rlviléges concédés par les ducs de Bourgogne à il ville de Montbard, où ils avaient un château important et dom ils affectionnaient le séjour. loge : sur Jean Nadault : — Des libertés de la Bourgognà d’apnès les jetons de ses états par Rossitérêt que lnl portaient ses compatriotes, mais qu’il n’aurstt jamalnlnuplrl vu sut su- capable da toustsssrlnsssleps sa a eneeenesaéuuumenons.