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I NLD ’ · sont sm dspats sans sa rlaa dlss. Hao airs argon o pas foulller dans los ¤uvr•s’datlapour y chercher des preuvos’de leurs laœins. Bnollet, Iors¤amsqu’l| spoal¢v•assutrslson. cet écrivain prollxc rchuto ses lecteurs r Vestreme dilluslosrds sa prose, haauooup plus faible et plus ltclus que ses vers. Nous longerions considérablement cat article, sans en augmenter lintérêt. si nous entreprenions de citer ici toutes mmm de divers genrsàîue cet auteur a res : dans ses (Econo los, imprimes à Paris en 1138 (3 vol. io-li). Nous dirons seulement qu :·2uel% ; ies-unes de ses autres productions ont pu iéea spart, notamment un petit poéme fut la Confanrs en la sssiserùords Je Pire. et une Épître sur Is Pureté des nous salésiamques (Poitiers, 1710). Nadal avait travaillé avec Piganiol de la Force au Ilercare ds Trëuou : (1708-l7ll, ! vol. indi} ; et les amis de la religion firent dans le temps un grand éloge de sa Lettre en prose a l’abhé de Pibrac, contre les dé· plorablea eyëta de finerddulitd. il fut souvent en butte aux sarcasmes dont les faux philosophes se montraient si prodigues envers les écrivains qui refusaient de s’enrôler sous leurs bannières. Néanmoins ils ne se permirent jamais d’attaquer ses nmeurs, el leur malice du moins, Sana être trop discrets, But de Yhomme d’lsonneur distinguer le poëte. F. P-1.

NADASI (Jem). jésuite hongrois, né en lôla à Tyrnau, fut admis dans la société à l’âge de dix-neuf ans et professa au collège de Gratz la rhétorique, la p ilosophie, la théologie et la controverse. Appelé à Rome en l6l·9, il v rédigea cinq ans les Lettres (anima Hume) sur létat des missions et fut employé successivement par deux des supérieurs généraux à l’expédition de lacorrespondanoe latine. À son retour en Allemagne, il se retira au collège de Vienne, dont il fut nommé directeur spirituel. Lïmpératrice Eléonore le choisit pour son confesseur, et un grand nombre de rsonnes de distinction Yhonorèrent de leur congzînce. Il mourut à Vienne le 3 mars 1679. Le P. Nadasi est auteur de beaucoup d’ouvrages ascétiques, dont on trouvera la liste dans la liibliosls. scrsptor. socia :. Jcsu, p. $82, et dans le Species. hangar. litteret. de David Czvîltlngel’, K. 283 et suiv. Il a laissé aussi plusieurs ouvrages historiques, parmi lesquels on se contentera de citer : l" Reyes Hsmgariœ à S. Steplisno risque ad Ferdinnndssm III, Presbourg, 1637, in-fol. ; 2° Iïro S. Ersserici, ibid., tôü, in-fol. ; 3° Asnuœ litterc soc. Jssu annor. 1650·1656. Dillingen, 1658, ln·8’ ; B° ûmssss dierstas nseusorobilius sor. Jens, Cologne, l66t, in-h°. ·lLa.voit publié un Specisses de cet ouvrage à Rome en 1657. Le P. Nadasi a été 1·¢«m«ur des deux ouvrages d’A|egambe : Norm illustres, etc. ; Heroes et netism cliorùstis, etc., et les a continues jusqu’à son temps (Ny. Anneaux). W-S.

NADASII, ce NADAID (huma aal, ments, carnnandalt t Iudayau com de •lAutrlà.m••avaitdia••lJ•anlapolt, lorsqu ale grand, protecteur-dec•darnier prince, vint mettre la ailga devant cette capltaled•laIIO¤|rl•, ilatête d•100.0000ttomaus (lli0). Dans la place, la brave gouverneur était le seul disposé à sa défendra. Habitants, olllcierset soldats sa sentirent également alîrayés des préparatifs de Patuiuoetdu nombre de leurs ennemis ; ils eurent l’in arnie d’ouvrir les portes, de lier ce fidèle et courageux commandant et de le livrer avec leur ville. Soliman, ami de la valeur et juge sévère de la lâcheté, fit passer toute la garnison au fil de l’épée, reçut Nadasti avec éloges et le renvoya sans rançon à son souverain. Le dévouement et la fidélité de Nadasti n’empè· chèrent pas son petit-fils de périr sur l’échafaud roy. l’article suivant). Quant a lui, il servit ensuite dans les armées de Charles-Quint, et il enseigna l’art de la guerre au fameux duc d’.Albc, dont il devina les talents. S-v.

NADASTI (l·’n.uvçors ors), comte de Forgatsch, petit-fils du précédent, est principalement connu par le rôle qu’il a joué china les troubles qui · éclatèrent dans la Hongrie vers le milieu du 17e siècle. Nadasti s’est appliqué à l’étude de l’histoire de son pays et des ois qui l’avaient anciennement régi. Humilié de la condition à laquelle les nobles hongrois se trouv aient réduits, il nourrissait le désir et l’espoir de les rétablir dans les privilèges dont les empereurs les avaient successivement dépouillés. D’un caractère lier et facilement exalté, après avoir favorisé les luthériens, il devint un de leurs plus ardents persécuteurs et en réduisit un grand nombre de familles il s’é|oigner de la basse Hongrie. Cette conduite fixa sur lui l’attention générale, et lorsque les nobles hongrois formèrent une ligue pour supposer aux projets que méditait Léopold ’. ce nom’, Nadasti y entra l’un des pre rers. Les Hongrois supplièrent en 1666 l’empe r de permettre la convocation d’une diète ou se ient discutés les intérêts du royaume dans les mes accoutup nuées. Léopold rejela cette deman et refusa également de conférer a un noble hongrois la dignité de comte palatin, vacante par la mort du p-titulaire. Ce double refus augmenta le riombre q et l’irritation des mécontents. Nadasti, déjà président du conseil souverain, avait conçu l’es|péb rance d’obtenir la dignité de palatin ; et il ut. i dit-on, si outré de l’all’ront que lui faisait Léop fold, qu’il prit la résolution de s’en venger par n a mort de ce prince. Tous les moyens lui parurent bons pour parvenir Lllexécution de cet b horrible dessein. Il gagna les gens de l’empereur et fit mettre le feu au palais pendant la nuit, espérant qu’il pourrait profiter du désordre pour s’approcher de ce prince et le poignarder. Il essaya ensuite de l’empoisonner à une fête qu’il lui pdonnaità son château de Puttendortî ; on l’aoI.