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2° Hasty pudding (la Polenta), petit poéme dans le genre du Village abandonné de Goldsmith ; 5° Advice to the priuileged orders (Avis aux ordres privilégiés) ; 1° the Conspiracy of kings (la Conspiration des rois) ; 5° À Letter to the convention of France (Lettre à la convention de France) ; 6° the royal Recollections (Souvenirs de la royauté) ; 7° Letter to the people of Piedmont (Lettre au peuple du Piémont) ; 8° une traduction anglaise des Ruines de Volney. Outre ces divers ouvrages, Barlow laissa des fragments inédits de son histoire de la révolution américaine, pour laquelle il avait rassemblé d’immenses matériaux. M-N-s.
BARLOWE (G ulntauue), savant évêque anglais
du 16e siècle, né dans le comté d’Essex, fut élevé
et reçu moine dans un couvent des augustins
de St-David, dans ce même comté, prit ensuite à
Oxford le degré de docteur en théologie, et devint
prieur d’un chapitre de son ordre., Il fut, en cette
qualité, envoyé en ambassade en Écosse, en 1555.
Lors de la suppression des monastères par
Henri VIII, non-seulement il se soumit de bonne
grâce à cette mesure, mais il engagea plusieurs abbés
à en faire autant ; ce qui le mit tellement en faveur
auprès de ce monarque, qu’il le nomma successivement
évêque de St-Asaph, de St-David, et de Bath
et Wells. Il avait montré d’abord beaucoup de zèle
pour la religion protestante ; mais il parait qu’il savait,
suivant l’occasion, se relacher de la sévérité de
ses principes ; et l’on a conservé une de ses lettres,
adressée à Henri VIII, où il se déclare bon catholique,
et reconnaît que tout ce qu’il a dit et écrit
jusqu’alors contre la messe, contre le purgatoire,
le pape et le clergé, n’est qu’un tissu d’erreurs
et d’infamies, dont il demande pardon. Il redevint
protestant sous le règne du roi protestant Édouard VI,
et, pour cette raison, sevit persécuté sous le règne de
la reine Marie, qui le dépouilla de son évêché, et le
lit mettre en prison. Étant parvenu à s’échapper,
il passa en Allemagne, où il resta jusqu’à l’avènement
d’Elisabeth. De retour dans sa patrie, il fut
élevé au siége épiscopal de Chichester, et nommé
premier chanoine de Westminster. Il mourut dans
son évêché, en 1568, laissant onze enfants, dont
cinq filles, mariées toutes cinq à des évêques. On a
de lui, entre autres ouvrages : 1° l’Enterrement de
la messe ; 2° Homélies chrétiennes ; 5° Traité de cosmographie ;
4° Réponses ti certaines questions concernant
les abus de la messe, imprimées dans l’Histoire
de la réformation de l’évêque Burnet ; 5° l’Ascension
des moines et religieux, représentée avec des
figures. Il a eu part aussi a un livre intitulé : la Divine
et pieuse Institution d’un chrétien, vulgairement
appelé en Angleterre le Livre de l’évêque, imprimé à
Londres, en 1557. S-n.
BABLOWE (Gmrmamm), physicien anglais,
fils du précédent, né dans le comté de Pembroke.
Après avoir étudié à l’université d’oxford, il lit différents
voyages sur mer, où il acquit de grandes
connaissances dans la navigation. En 1575, il entra
dans les ordres, et fut nommé archidiacre de Salisbury.
Il est le premier auteur qui ait écrit sur les pro-BAR
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priétés de l’aimant, et il a fait surce sujet plusieurs découvertes intéressantes, qu’il a publiées dans les ouvrages suivants : the Navigator’s Supply, (l’Aide du navigateur) Londres, 1597, in-t° ; 2°-Avertissesement magnétique, ou Observations et Earpériences concernant la nature et les propriétés de l’ai›nant, Londres, 1616, in-4° ; 5° Court Examen des friuoles critiques du docteur Ridley sur läavertissement magnétique, 1618, in-«l°. Guillaume Barlowe mourut en 1625. X-s.
BARMECIDES. Voyez YAHIA Al.-BABMEKY.
BARNABÉ (Saint), était né dans l’île de Chypre,
d’une famille de la tribu de Lévi. St. Luc lui
donne le titre d’apótre, parce que, bien qu’il ne fût
pas du nombre des douze disciples dont Jésus-Christ
avait composé le collège apostolique, il eut beaucoup
de part à leur mission pour l’établissement du christianisme.
Son nom était originairement José, ou
Joseph. Après l’Ascension, les apôtres y substituèrent
celui de Barnabé, qui, selon St. Luc, signifie,
Fils de consolation, et selon St. Jérôme, Fils de
prophète, double qualité qui lui convenait parfaitement,
soit parce qu’il possédait un rare talent pour
consoler les affligés, soit parce qu’il était doué du
don de prophétie. Il avait été condisciple de St. Paul
sous Gamaliel. Il signala sa conversion par la vente
de son patrimoine, qui était considérable, et dont il
déposa le prix aux pieds des apôtres, pour être employé
au soulagement des pauvres et à l’entretien
des fidèles. Lorsque St. Paul eut embrassé la foi, ce
fut lui qui le présentas St. Pierre et à St. Jacques,
en se rendant garant de la sincérité de sa conversion.
L’Écriture l’appelle un homme bon, plein de
foi, rempli du St-Esprit. Ayant été envoyé par
l’Église de Jérusalem vers celle d’Antioche, pour y
accélérer, par ses instructions, les progrès de l’Evaugile,
il y reçut la mission du ciel pour aller avec St.
Paul prêcher la foi aux gentils. Cette mission leur
fut confirmée dans le concile de Jémsalem, où ils
avaient beaucoup contribué à faire rendrede décret
contre les cérémonies légales. Ils parcoururent ensemble
l’Asie, la Syrie, la Grèce et plusieurs autres
contrées, exerçant partout, avec le plus grand zèle
et le plus grand succès, le ministère de l’apostolat.
S’étant sépmés dans la suite pour donner plus d’extension
à ce ministère, Barnabé prit avec lui St.
Marc, son cousin, avec lequel il alla en Chypre. Ici
se termine ce que l’on sait de plus positif sur cet
apótre ; le reste n’est fondé que sur des conjectures.
Les Grecs, d’après une relation d’Alexandre, moine
de Chypre au 6e siècle, croient que Barnabé souffrit
le martyre à Salamine, après avoir converti une
grande partie des habitants de l’île, par ses prédications
et ses miracles. D’autres Penvoient précher
Plšvangile en diverses contrées. L’Église de Milan
le reconnaît pour son apôtre, parce que, suivant
l’ancienne tradition du pays, c’est de lui qu’elle aurait
reçu la première prédication de la foi. Il y a
même une église sous son invocation, desservie par
les clercs réguliers, qui en ont pris le nom de barnabites.
St. Paul parle de St. Barnabé connue vivant
en 56 ; St. Chrysostome place sa mort en 65 : tous