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80 ION tourele tt avril [NO, d’une famillepeuvre et ràbscure, cenrrzuça par exerce ; dans cette ville profàon °, ’ ea UM pour s’enrôler dans un baxon volontaires. Nommé il lit en eme qualité sa première campagne armée Pyrenées-Orienteles, où il obtint un avancement rapide. llélaitcolonelsn 1195 ; maisll perdit son emploi epI•èeIe9tirermidoretvintePeris, où ilne tardepesiselier eveclegénéralllonaperte. Les services que l’un et l’aetr-e rendirent à la convention nationale dans la journée du 13 vendernlaire (octobre 1195) les mirent en faveur ; et lorsque Iorlperte fut nommé général en chef de l’ermee d’ie, Laenes s’empr-essa de le suivre. Placé e la tète d’un régiment, il se distingue aux batailles de fillesinro, de Lodi et d’Arcole. Il evaitetefeitgénéreldebrigadeàla prise de Pavie. où il s’etait emparé de deux drapeaux ennemis, et ce fut en cetlequalité qu’on l’envoye contre les troupes du pape, qe’il vainqnit aisé-IDBDCÃ Revenu Perisesr U98, après le traite de Gernpo-Formio, I suivit Bonaparte en Égypte, fut, perlei, nomme général dedivisiorr en mei’t709, et confinrh d’être employé dans le commandernent de l’evant-garde, s’y montranttou§oursdemanièreaetserernarqué.Ce fut surtout ce combat d’Aboukir qu’il se signale par le courage impetueuxqui n’a cessede ledistinguee. Lorque Ionaprte revint en France, Lanneafutdu petünombredesodiciers qui durent encore l’ecoompegner et il fut aussi un de ceux qui le servirent le plus utilement dans la jomte du 18 brun seize (0 novembre 1199). Il commande de nouveau l’ennee suivante une division en Italie, contribue beaucoup au succès de la oernîgne que termine le victoire de llarengo, et se tlngua encore en 1801 en combat de Montebello. Son courage lrdompteble devait le faire triompher partout où il aurait à conduire des troupes françaises ; mais rien n’annonçeit qu’il pgtq se faire lrenneur dans des rîrissions dl ; pleure nes : cepardant Napoléon’envo Llsbânnâerlarës le de novembre tïïaen que rs mnistre enipotentiaire. Ses rmes brusqnuetaislustesemenèrentbtentotdesdifséance : se croyant dans un pays conquis, il htroduiüt rle· vive force beaucoup de rnarciiandiaeedontü refuude les droit. La eégerrce rh Iertegel se du gouvernement français ; et Larmes rut rappelée Paris, ou l’empenrnleoreanareùal n’empire le tt mai tool, et-peu rleternps epreeduede Ioatebeilo. Il eoenmnrla- l’aile gauche de l’areree française contre-l’Autriche ea 1801, et on lui duten grande partie les brillants résultatarle cetu couronne par la victoire dütusterlits, deux eeaes eideuleeamptureat tueaesescotes. Il aacombattitpasevecmomsdevaleurentûûo et 1807, dans les campagnes dePrusseetdePologes, qui furent terminées par le traiterlofül ION

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septembre. su Napoléon en Espagne en 1808, commanda le siège de Saragosse eut800, etce ne fut’apreslesattaquea les plus multipliées et les xx sanglantes qu’il paruvizt à réduire les lI=’bl’ta :’•Itsde cette malheureuse °, pouss6eau reux•16°eapoirt).La dernière campagne du maréchal Lannes ne fut pas la moins glorieuse de sa carrière militaire ; c’est celle de ION contre l’Autriche, où il concourutâ eflIracenrent, alnsi que lassena, à sauver l’armée franuise du péril le plus imminent où l’imprudence de son chef eut pu l’entraîner. Ce fut à Bssling (ii mai 18091 qu’un boulet l’atteignit au moment où il donnait aux troupes l’exemple d’une fermeté que rendait si nécessaire la position difficile où elles se trouvaient engagées. Il n’expira pas sur-le-champ et subit encore la douloureuse amputation des deux jambes. On dit qu’avant de mourir il eut une longue conversation avec Napoléon, q¤’il lui donna de sages avis et que même il lui fit des reproches amers sur les résultats de son ambition. Ce qu’il y a de plus certain, c’est que celui-ci parut regretter vivement Lannes, et qu’ayant fait transporter son corps à Paris, il lui fit rendre de très-grands honneurs, Le duc de Montebello avait épousé, avant son élévation, une demoiselle Méric : mais plus tard il lit annuler ce mariage par le divorce, et devenu maréchal. il épousa mademoiselle de Guehéneuc, fille d’un ancien commissaire des guerres. Après sa rrrort, un fils de sa première femme, qui réclamait une part dans sa succession, fut déclaré adultérin par les tribunaux. Ce procès excita virement l’attention publique, par le nom du maréchal et par l’importance de la succession. l’une des plus considérables qu’il y eût alors en France. hl. René Perin a publié une lïc militaire del. Lann, etc., Paris, 1810, in-8°. M—nj.

IONTBCORVINO clins nz}, religieux de l’ordre des frères Mineurs et missionnaire catholique en Tartarie dans le moyen âge, était ne vers lit ? et fut envoyé prêcher la foi dans l’Orient par le pape Nicolas IV, en 1188. Il se rendit d’abord en Perse. pour remettre au roi Argoun une lettre du souverain pontife ; il s’arrêta quelque temps à Tauris et partitde cette ville en ! !9l pour passer dans llnde. Il y pendant treize mois, dans la compagnies un marchand nommé Pierre de Luarlongo, et de Nicolas de Pistoie, de l’ordre des frères Preclreurs : casernier y mourut et fut enterre dans une église de St-Thomas. Jean de Iontecorvino baptisa dans est endroit une centaine de personnes ; puis devançant plus i l’orient avec le compagnon qui lui restait, il i1la.".1’Eî ;’. ;’ ?â !."$1î ?.’â° ;2L..’î.’ ;."î !°.1°’L1.“..”.”““«....l :...’î alarme ; et l’o¤ raconte que des cour ris ana. l’ayant entendu ca talreun reclimrnpeus à la cour des Tuileries, dirent que ce fmt que du tanatlsrue.-u Ca sera ce que vous voarlrea, •· rs. leur répondit-il dans sa brusque franchise. mais je n-g•uh••asasar¤·q•aeeseat¢tach...$qalsehet••t’5°