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ION Mantes et sur les atîaires du clergé, dent le premiet ministre regardait l€S Nïenus comme une ressource de l’|ttat dans les circonstances titillciles, Cet ouvrage a été imprimé sur un manuscrit défectueux ; mais le Cours) er. en spent découvert un plus complet, a illüëré tlltltt’Esroye manu (novembre 1718) des corrections et additions, qu’il I fait suivre d’¤¤¢ D§e•vt•4ï0§· attribuée au même prélat, pour promet m les puissances ne peuvent inpoarr aucunes cailles, taxes, subsides et atitrrr droül elf ke biens de F Église, sona son consentement. Le Yûîtfàtt de Montchal a été gravé plusieurs fois ; e meilleur est celui de Daret, un- l. et ln-L’. W—s.

MONTCHRETIEN (Amoisa), fils d’un apothicaire de Falaise nommé hlauchrestictl · perdit son père étant encore très-jeune, et à défaut de parents, eut pour tuteur un nommé St-Andr(-Bernier, qui, en qualité de pioche voisin, iut condamné.par justice i s’en c rger. His au service de deux frères appelés Tournebu et Désessorts, il les suivit au lége et profita de l’occas’u pour faire quelques études : à l’âge de vingt fis. il apprit l’escrime avec ses maîtres et montra son humeur querelleuse. Ayant eu une dispute avec le baron de Gourville ou Gouville, qui etait accompagné d’un de ses frères et d’un soldat, il ne laissa pas de leur tenir tète à tous trois : mais il devait succomber dans un combat aussi incsal. et fut laissé pour mort. Il en réchappa toutefois ; et ayant porté plainte contre ses adversaires. il obtint douze mille francs de dommages-intérêts. Cette somme lui donna les mo) eus de faire quelque figure dans le monde ; et ce fut alors qu’il prit le nom de Yatteville. Lorsque les douze mille francs furent dépensés, il attaqua son tuteur en règlement de compte et eu arracha mille francs. Il eut d’autres allaires peu honorables, et s’enfuit en Angleterre pour si- derober aux poursuites qu’on dirigeait contre lui. en raison d’un homicide qu’il était accusé d’avoir commis en trahison. Il avait en 1596 fait imprimer à Caen une tragédie intitulée Soplwaiaba. Pour se faire bienvenir du roi Jacques, il imanina de composer et de lui dédier une tragédie sur la mort de sa mère illarie Stuart), qu’il intitula Flkoasaiu ou le Ddmsm. Jacques, par reconnaissance, demanda ai Henri IV la grâce du poëte, qui se retira vers la forêt d’Orléans et ensuite à Châtillon-sur-hoire. tloutchrestien y travaillait l’acier, et venait vendre ses instruments à Paris. (ha croit qu’en même temps il fabriquait W de la fausse monnaie. Souslerègne de Iaouis XIII, , il prit parti pour les réformée. et il levait des troupes pour eus, chargé de délivrer des commisslonsylolllcier ; il fut découvert le 7 octobre A62 ! dans le bourg de Tourailles : attaqué pendant la nuit, il se défendit vaillamment. et fut tué de plusieurs coups de pistolet. Son cadavre. transporté à Domtront, fut traîné sur la claie, Nlllpuethrûlé. On adelnl : l•1t-ajldî¢q états-.

XXIX.

xml ! $7 tres caen ;. Jcanretit. won. in-8 ? ; Rouen. 16 !7, in-8°, contenant cinq traxédiü : lilvvqltùr ou le déaaurc ; les llarllmginoiuca Ou le Ubtrtl (GYM la Soplonialae} ; la Latine ; DU (6 C0¤|¢¢|¢ (avec des chœurs) ; Dapid ou l’4lJ¢l¢t’8 (idem) ; ÃMF ou le lhnüë ; Susanne on la C§Q•l¢N» P0ë¤|¢, Gi unnelereerieenpreseetàvqùustçtun p•: r¤¤¤¤•s¤¤ fla yemen ? avait été imprimée • part, i¤·8 ?. sans date. de 86 p•rœ)· Les édiüvns wtitulêes Tragédie : d’A1uoin¢ drlonulrutien, Rouen, IGOL ou Rouen, 1606, in-12. contienneutde plus une tw. gédie intitulée Hector ; mais on n’y a comprît la Bergerie. 9.* Troüé de Uconotnie âpâuliqiu, au roi et à la reine mire, i¤·l°, sans lq, dllouen, 1615, in-t• : le premier livre traite des manufactures, le second du commerce, le troisième de la navigation (et par occasion des voyages aux tudes), le quatrième et dernier de l’exemple et des soins des princes. Moutelnrestien avait traduit en vers français les Psaumes de David, et commencé une Histoire de liormandie ; mais rien · n’en 1 été imprime. À B-·r.

MONTDOBGE (ÀàTolM3 G·w·5·m1·: à D8). né À Lyon ii la fin du 17e siècle (et non en 1727, comme le dit le Xdrrologc de 1110. qui a pris pour date de la naissance de l’auteur celle §l¢ wu premier ouvrage), 5 fut maître de la chambre aux deniers du roi. L’a¢ad(·nie de cette ville l’avait admis danssou sein. À causeik î01180ût pour les lettres. Mais il ne se bornait pas à les aimer, et sa grande fortune ne l’empèclia pas de les cultiver. Plus d’u¤e fois il donna des encouragements aux urls, par lusage qu’il lit de sa richesse. Moutilnrizc mourut à Paris le il octobre 1768. On u ile lui : l’l’l(e de Pqvlins. 1727. in-12 ; 2° Ira Hier d’Hëbé, ou les Zblelua lyriques, 0 ’ra-ballet en trois actu, musique de ltameanllf joué en 17311, repris en l’2h7 et 1756 et imprimé in-V ; il" lirj/Ieriona ¢I’un p¢·i»t :·¢• sur i’opr ? ;·a, 741, in-12 ; Z" Art d’imp :·inu-r lu tableau en trois couleurs, lïiiü, in ;8· way. GAu-rusa-n’Acon) ; 5°* l’opém de anxiété. en un acte : la musique est de Giraud : l’ou rage, joué en U62. Il été imprimé. 6°*, Ouelqur : leurre irrite : en 17 ?s3 at. Hit par une jeunne rence au clromlier de Luzcincowj, UGL, petit in-8°. Ces lettres sont an nombre de vingt-sept : douze avaient paru dans le llerrurr de 1759. Ce petit roman, que l’ante¤r ne UHWIIÃ9 pas de donner pour une histoire, contient ¢]|I¢lqI|¢$ détails ingénieux ; mais il est sans intérêt. l’édition de.1769. qui n’est peut-être que celle de U61 avec un nouveau frontispice, est intitulée Lamer au rlaeealiar de Luseinooun par un jeune nur :. Blrbiet nllflbtlû à uûnmüîlü 2 P Brorliugw now ¢¢ü#· lîüi. in-8° ; dœt un conte de fées que ne catalogue de la bibliothèque de rare (mileslcttres) donne à un &. lande ; — i° Nada, histoire orientale, manon noreletpolüiqu, I 769. in-1 2, qui serait alors un ouvrage posthume. A. l§·r. ’ ’

MONTE. Voyez Gun :’Umu.no. ’ ’ ’

IIONTÉBBELLO (lux Mures. duc ne), né à Lec24