Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 29.djvu/60

Cette page n’a pas encore été corrigée


MUN qeuplîéqëxi ètiulait le masîacrerên iinïiiepâotôli i se · n i comme ar omen irc. ’n, le géiiéral Iontbrnn regut le titre de comte de l’empire, fut élevé an grade de général de division lâ gnmars. et nommé cprniiiarialïngdp la Légion’nneur e 25 avri. Ita é ’arméc d’Allernagne avg-: sa diviîion de eqîaleriellégere, forte de L000 nimes, i vint ren orocr’armée du vice-rot, a l·èë’»°avoir forcé le passage de la ltabnltz et’culbute un corps de cavaliers hongrois. Le 13 juin, dans une rencontre avec a mvalerie autrichienne an villlagc de Saïznacln. Montbrun, entrainé ar sa va enr el ar’impétnosité de ses trouples. fut un moriient enveloppé ; le général Dnrnttc, à la tète de sa division, attaqua · gonrcusement l’ennemi et lc dégagea. Le Ici demain M, li la bataille de Raah, il eut à combat c pendant toute l’acticên contre des forces su éric soutint sa r utation de bravourepen arrêtant la cavalerie tiinnemic malgré le fcu d’une nombreuse artillerie. Le général fut cité comme avant contribué au succès de cettejournéc. Le sur lendemain 16, Montbrun. ayant poussé une reconnaissance sur Comarr, se trouva attaqué dans ses postes à Ace par 600 cavaliers soutenus ar de l’int’anlerie ; le général se met aussitôt à lit tele du 9° régiment des hussards qu’il réunit en loutc.hàtc, les charge avec vigueur, les culbute et fait un bon nombre de wrisonnicrs. Le 9 juillet. l’empereur Napoléon lui envoya la croix de la Couronne de fer en témoignage de sa satisfaction. Nommé le 10 juillet 1810 au commandement de la cavalerie de l’armée de Portugal. le général llontbrun se distingue à la tète de sa redoutable cavalerie le 27 septembre à la bataille de Bussaco et à celle de Fnentes des Oüoro ; le 5 mai il détruisit complètement vingt escadrons, presque tous de armée anglaise. La croix de grand officier de la Légion d’honneur fut la récompense de cette action d’éclat. ltentré en Espagne, il mit le siège devant Alicante, mais il fut obligé de retirer presque aussitôt. Dès le commencement de janvier 18t 2 le général à ont brun, avant reçu l’ordre de prendre le commandement du deuxieme corps de cavalerie destiné à la campagne de Russie, quitta l’Espagne et arriva sur l’Oder pour se mettre la la tête de ses troupes. Peu de temps après commença la mémorable campagne de Russie, où le général Montbrun acquit de nouveaux titres de gloire. Le deuxième corps de cavalerlé marcha toujours à l’avant-garde et eut journellement des enga ements avec l’ennemi jusqu’à la bataille de la Mosïxowa, où ses troupes devaient jouer un grand rôle. Au commencement de cette terrible et sanglante journée, le général Montbrun, indiquant à son chef d’état-majorïïnthiez les dispositions à prendre pour l’attaque, fut frappé par un boulet qui lui traversa le corps et I ui ui laissa cependant qumxœ heures d’une I ulonrensc existence. ye nel Wathrez alla

MOS 33 porter cette nom elle à l’empereur, qui fut vivement ému de la perte de ce brillant officier éneral, dont la carrière militaire était une des plus glorieuses dans ce- temps si fertile en illustrations de ce genre. Montbrun avait li ! ans ; il emporla les regrets de toute Varméé et particulièrement ceux de la cavalerie. Le iiom du comte de Montbrun. que l’opinion des gens de guerre place au premier rang des généraux dé caalcric, entre Murat’et Lasalle, est gravé sur le côté sud de l’arc de triomphe de l’Eloile. Thiers. dans son Ilisroîre de l’Empin·, fait le plus grand éloge des qualités militaires et de l’illtrëpldltë de ce brave général, dont il raconte la IIlol’t à la bataille de la Mosliowa. « Hlontbrun, . dit-il, l’héroïque Montbrun, le plus brillant de nos olllciers de cavalerie. tombe mortellement frappe ¤ par un boulet. ¤• Montbrun se trouvait, ar son mariage, gendre et beau-frère des geriicraax Morand et Slbuet, tués comme lui sur le champ de bataille. Il avait ssi un frère otllcier général. È P. S.

MOXTCALM DE SAINT-’ÉR.N jbo•: is·.Iosmn, marquis nsf, lieutenant général, naquit au château de Candiac, près de Nimes, en 1712. Sa famille, originaire du Rouergue, joint ordinairement à son nom celui de Goma, sous l uel s’illustra au Ht siècle le grand maître de l’o : ire de St-Jean de Jérusalem (voy. Gozos}, qui obtint cette dig««si«=J»«»ar avoir, dil-on, délivré file de Rhodes d’un ragon qui la ravageait (ll. L’éducation du marquis de St-Véran fut confiée, ainsi que celle de son frère ainé. enfant çélèbre (voy. tlaxnmcl, aux soins de Dumas (voy. ce nom), l’ins enteur du bureau typographique. Quoiqu’îl fût sorti à l’âge de quatorze ans des mains de cet habile instituteur pour entrer dans la carrière militaire, il avait si bien profité de ses leçons, qu’il conserva le goût de Iétude jusque dans le tumulte des camps, et l’étendu de ses connaissances justiûa son ambition et soli espérance d’être admis à l’Académie des inscriptions et belles lettres de Paris. Il ne vécut pas assez pour jouir de cet honneur. Sa vie militaire n jete un grand cclat. Il se ilistingna dès les premiers pas dans la carrière, reçut trois blessures à la bataille de Plaisance et deux au funeste combat’d’£xiles (ou de l’Asslctte). Il était alors colonel d’infanterie. Devenu brigadier, il passa dans la cavalerie, et fut lait mestre de camp d’un régiment de son nom- Marechal de camp en 17216, il alla commander en chef les troupes chargées de la défense des colonies françaises dans lïunérique. septentrionale. Malgré l’al»anilon où le laissa la métropole, malgré la failblCS$t3 ¢’lt’SOI} IHIIÉO, la l’lgUPIt’dll Clilllül, IIII ll Les grands bois de la terre de Gouin. vendue domaniale ment, por ent cncore le nom de l)r«mu»~•i·»x ; IPJPIAS In tradition. cest la que le chevalier Dlen-l’onm· exerçait ~. ~ chiens n la poursuite d’un dragon artificiel. avant d’utt.1quer color qui ms-lait l’llt- de Gozo. La m»’·i·¤ tradition ile la la lllc Montcalm a conservé le nom du fidèle rlenottlquo qui accompagne ce héros : il •• nommait Routes. D. L. M.