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subir la même prescription ; en vain même le gouvernement du roi saxon (ainsi que les Irlandais appelaient le roi d’Angleterre) parvint quelquefois à regagner quelques-uns de ces chefs apostats qui, le lendemain du jour où ils étaient rentrés sous l’allégeance anglaise, voyaient s’élever contre eux tous leurs collatéraux, et plusieurs fois leurs propres enfants. Ce ne fut pas avant l’année 1538 qu’on put espérer de mettre un terme aux rébellions qu’avait vues naître l’année 1333 ; et la victoire était encore douteuse en 1585. Celui qui avait ouvert toutes ces scènes de carnage, ce Mac-William, premier du nom, meurtrier de ses parents, déloyal envers son roi, apostat envers son pays et ses ancêtres, trouva sa fin au milieu des troubles qu’il avait excités, sans qu’on puisse fixer l’époque ni le genre de sa mort. L’histoire n’a transmis de positif que son nom, son crime et les calamités qui en ont été la suite.

L. T—l.
FIN DU VINGT-CINQUIÈME VOLUME.