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Dames trappistes du faubourg de Vaise. Sa dépouille mortelle repose dans l’église des religieuses de Lyon, sous la pierre où les sœurs viennent s’agenouiller pour la sainte communion. llalgré son genre de vie et ses voyages, dom Augustin a composé des ouvrages nombreux : 1° Iteglevnent : de la Maison-Dieu de Notre-Dame de la Trappe, par l’abbé de Rance. augmenté : du nuage : particulier : de la Val-Sainte..., choisi : et tirer par les première religieux de ce monastère. Fribourg, 1794, 2 vol. in-4° ; 2° Conversation : de dans Augustin. abbé de la Val-Sainte de Notre-Dame de la Trappe, en Suisse. avec de petits enfant : de son monastère. suivies, etc., en Suisse, et à Paris chez Leclère, 1798, 1 vol. in-18, souvent réimprimé Lyon, chez Rusand ; 3° Instruction : et rÿlezimu cl forage de ceux et de celle : qui ont le bonheur de vivre dans la ré/’orme de Notre-Dane de la Trappe, en dens : partie : : la 1", Pratiques extérieure : ; la 2% Pratique : intérieures, in-4°, resté manuscrit et composé à la Val-Sainte ; 4° Traite abrégé de la sainte eotonté de Dieu, tire en grande partie des Ré/lezions du P. Nouet. et augmenté de quelque : autres, par un religieux de la Val-Sainte de Notre-Dame de la Trappe, 1" édit., Lyon, Rusand, petit in-12 ; 2° édit., 1822, in-12 ; 5’ édit., 1827, avec changements et augmentations, 1 vol. in-12 : c’est le manuel des frères et sœurs du tiers ordre de la Trappe, avec leur office, qu’Augustin avait composé ; 5° une édition du Breviaira de l’ordre ; 6° une édition des Prière : et Reglement : de la confrérie de Notre-Dmne Auxiliatrice ; 7° les Devoir : du ein-etien. imprimés en Suisse ; 8° une collection des Brel ? de Pie l/Il relatifs aux circonstances, qu’il fit imprimer en Angleterre. Elle pourrait faire suite à celle de l’abbé Guillon. 9° Mamère d¢ faire avec fruit. en trente-troie stations, le chemin du grand Calvaire établi el Belle-Fontaine. Paris, 1818, 1 vol. in-12 ; 10° Règle de St-Benoit. nouvelle édition, avec ler Constitution : du tier : ordre de la Trappe, Paris, Busand, 1824, in-12 ; 11° plusieurs Prière : et Abù pour ses religieux ou les fidèles ; les uns manuscrits, les autres imprimés. On peut consulter, sur ce religieux et les trappistes en général : 1. les Reglement : de la I/al-Sainte ; 2. la brochure intitulée ln Nouveaua : Trappister, Paris, 1797 ; 5. l’Histoire de la Trappe, par M. Louis Dubois ;-1. le Voyage á la Val-Sainte. par ll. Tarenne ; B. le Voyage el Mellerai, par ll. Édouard Richer, et le Voyage au même monastère, par l’8bbé’” ; 6. le Voyaged Aigne-Belle etå la Grande-Cltartreuee, par M. Guérin ; 7. Nolisia coinpendiora dei monarteri dello Trappe, fendati dopo la rivaleaione di Francia. Turin, 1794, in-8° ; 8. enfin un Voyage tl la Trappe du Port-du-Salut, .mici ¢i’nne Notice sur le bm-on de Gérant : et sur les établissement : religieux dg Laval. publié par l’auteur de cet article. Les Elmmu religieuse : de Lyon. 1828, par M. l’abbé Betems, contiennent une Notice surabbé de Lestrange. La vie de dom Augustin a été publiée en 1829 chez Rusand. B-o-s. LES
LESUEUR (Nzeous), en latin Sadoriu, naquit
à Paris, vers l’an 1540, d’une famille déjà connue
dans la magistrature. Destiné à suivre la même
carrière, il reçut une éducation conforme aux
vues de ses parents ; il fut pourvu d’une charge
de conseiller et ensuite de président ù la chambre
des enquêtes du parlement. Les devoirs de sa
place ne le détournèrent point de son goût pour
les lettres ; il avait fait une étude approfondie des
langues anciennes, et il passait pour un des plus
habiles hellénistes de son temps. Il fut assassiné
par des voleurs en revenant de la campagne in
Paris, le 2 mai 1594. « Ce jour, dit Lestoile, on
a eut nouvelles de la mort du président Lesueur,
« qui avait été tué, comme il pensait revenir in
« Paris : homme qui était un des plus doctes du
« parlement, mais assez mal lamé. » (Journal de
Henri IV. t. 2, p. 65.) Il est particulièrement
connu par sa traduction en vers lyriques latins
des Ode : de Pindarc : elle a été imprimée à Paris,
1575, 1582, in-8° ; Venise, 1582, in-12 ; Paris.
1592, in-12 ; et insérée dans la belle édition de
Pindare, Oxford, 1697, in-fol. Dans cette traduction,
Lesueur a cherché à imiter la manière d’Horace ;
et quoiqu’il lui soit très-intérieur, son travail
est estimable. On a encore de lui, comme
jurisconsulte : Disputationum cioilium liber, in quo
jnri : civile : quœetioner compluv-er, difficiles algue
obscurœ, amo-ate zraetantur, Paris, 1578, in-¿°. W-s.
LESUEUR (Eustache), l’un des plus grands
peintres du 17e siècle, et surnommé le Raphaël
français, naquit à Paris en 1617. Fils d’un sculpteur
originaire de Montdidier, il montra de bonne
heure pour le dessin, des dispositions qui le
firent placer dans l’école de Simon Vouet, peintre
habile dans la pratique des diverses parties de
l’art qu’il avait puisé en Italie, mais, comme le
Pérugin, moins célèbre par son propre mérite,
que par celui de ses élèves, dont Lebrun fut un
des principaux. Lesueur devint bientôt l’émule
du maître avec lequel il partageait, à l’époque de
la renaissance de la peinture en France, les nombreux
travaux commandés par le cardinal de
Richelieu au premier peintre du Roi. Une exécution
séduisante et facile, qui était commune
aux deux peintres, les fit d’abord confondre ;
mais, le talent de l’expression, dont Vouet manquait,
ne tarda pas à se développer chez Lesueur,
à la vue de quelques ouvrages de Raphaël ; et ce
fut peut-être le germe de cette envieuse rivalité
de la part, non du maître dont il secondait trop
bien la manière expéditive, mais de l’autre principal
élève, dont le pinceau était moins agréable.
Huit compositions de sujets romanesques, destinées
à être exécutées en tapisseries, telles que le
Songe de Polyphile, ou plutôt les Visions tirées
du poëme de ce nom (voy. François Colonna),
durent contribuer sans doute à le faire connaître ;
mais leur auteur annonçait, dans ces sujets mêmes,
un génie sage autant d’expressif, et chez qui la
grâce n’ôtait rien à la dignité qu’il mettait dans