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texte qu’il ne s’en trouvait pas un convenable pour lui comme général de division ; mais probablement plutôt parce qu’on le considérait comme un partisan de Napoléon. Rien ne fut capable d’arrêter son ardeur ; ne pouvant sans impatience voir ses compagnons d’armes assister à de nouveaux combats, il prit spontanément le commandement d’une brigade d’infanterie avec laquelle il combattit près de Condé. Plus tard, il fit investir Maubeuge, et résista à plusieurs sorties que fit la garnison. À la première paix de Paris, il conduisit les troupes saxonnes dans des cantonnements sur la rive gauche du Rhin, et il établit son quartier général à Coblentz. Quelques nouvelles alarmantes ayant circulé sur le sort des Saxons et de leur roi, les officiers envoyèrent une adresse au congrès de Vienne dans laquelle ils demandaient le maintien de la Saxe et de son roi Frédéric-Auguste. Ils chargèrent de cette mission le général Leroq, qui non-seulement était le militaire le plus distingué du corps saxon, ; nais qui, par son attachement au prince régent, avait acquis dans les circonstances les plus difficiles l’estime et la confiance de l’armée. Le général en chef n’accueillit point la demande des officiers, et accusa I.ecoq d’être le moteur de cette démarche contraire aux grandes puissances. Il l’éloigna de son corps avec dureté, et le lit passer en Saxe, avec ordre de le traduire devant un conseil de guerre. Quoique cet ordre ne fût pas exécuté, Lecoq resta sans emploi jusqu’en 1815, où le roi de Saxe le fit appeler près de lui à Presbourg. Lorsque, par suite des traités, Frédéric-Auguste eut été dépouillé de la moitié de ses États, il envoya Leeoq près des troupes canlonuees dans la principauté de Waldeck, pour procéder à la séparation. Ce général s’acquitta avec sagesse d’une mission d’autant plus difficile que la mésintelligence était fort grande entre les Saxons et les Prussiens. reconduisit ensuite à Osnabruck la partie de l’armée restée in la Saxe, et l’y organisa pour la nouvelle campagne contre Napoléon. Lecoq reçut à Osnabruck la grande croix de St-Henri comme une récompense de ses nombreux services, et, ainsi que le dit un ordre du jour très-honorable, pour prouver aux troupes que leur souverain était content d’elles. La campagne de 1815 n’offrit au général Lecoq et aux Saxons aucune occasion de se distinguer ; ils ne furent employés qu’à l’investiture de quelques forteresses en Alsace. La paix de Paris ramena la plus grande partie des Saxons dans leur patrie. Il ne resta en France que 5,000 hommes, avec l’armée d’occupation. Revenu dans sa patrie, Lecoq y reçut le commandement général de l’armée saxonne, et dès lors il s’occupa avec son zèle ordinaire de l’instruction des troupes, de la création de nouvelles ordonnances et de règlements pour le service et les exercices. Tant d’activité et d’efforts avaient altéré sa santé. En 1829, a la suite d’une maladie sérieuse, il entreprit un voyage en Suisse, et mourut, le

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30 juin 1850, à Brieg, dans le Valais. Il avait atteint sa cinquantième année de service comme officier, et à cette occasion il avait reçu, étant malade, la visite du roi Antoine, qui lui avait remis l’ordre de Haulenlrrone. Lecoq fut marié deux fois : sa seconde femme, née Nehrhof, lui a survécu. Il n’a point laissé d’enfants. M-n j.


LECOQ-MADELEINE, né dans la seconde moitié du 17e siècle, d’une famille noble, suivitla carrière militaire, parvint au grade de lieutenant colonel de cavalerie, et fut fait chevalier de St-Louis. consacrant ses loisirs à l’étude, il composa quelques ouvrages qui ont paru sous le voile de l’anonyme : 1° la Fidélité couronnée, ou Hirfoire de Parménide. prince de Macédoine. Bruxelles, 1706 ; Lyon, 1711, in-12 ; 2° Abrégé liirlorique de la mairon d’Egmont. 1707, in-4-° ; 5" Sn-vire de la cavalerie, Paris, 1720, in-12 ; 4° Hùlorre et explication des calendrier : hébreu, romain effmnçnir. Paris, 1727, in-12, dédié au cardinal de Fleury. Z.


LECOR (CHARLES-FRÉDÉRIC), général portugais. Né au pays des Algarves vers 1775, Lecor reçut sa première éducation en Hollande, d’où son père était originaire. Après avoir été destiné dans le principe au commerce, il embrassa par goût la profession des armes, entra dans l’armée de sa patrie, et en peu d’années parvint au grade de capitaine. Il trouva dans le marquis d’Alorna, dont il devint aide de camp, un protecteur et un chef Major dans la légion de troupes légères que commandait cet officier lors de l’entrée des Français à Lisbonne en 1807, Lecor gagna si bien la confiance du marquis, que celui-ci lui confia jusqu’à la direction de ses affaires privées. Gouverneur de la province d’Alemtejo, le marquis d’Alorna ayant dû se rendre à Estremoz pour y passer en revue les troupes légères destinées par Junot ã former le corps qui devait se rendre en France, Lecor en profita pour se rendre secrètement en Angleterre. L’aversion nourrie par lui contre les Français, qu’il regardait comme les ennemis de sa patrie, lui fit prendre cette détermination, dans laquelle il trompa la confiance de son chef. Il ne revint en Portugal qu’au moment de l’évacuation de l’armée française, en vertu de la convention de Cintra. Lecor avait pris du service dans l’armée anglo-portuaire commandée par le maréchal Beresford ; il fut un des officiers dont le général anglais fit le plus de cas et auquel il confia les plus importants commandements. A la tête d’une brigade, dans l’ail aire de Bussaço, il s’y distingua par son sang-froid et son intrépidité. Le maréchal Beresford le chargea de la réorganisation de l’armée portugaise. Son mérite lui assura un avancement rapide ; et à la fin dela guerre il était déjà lieutenant général. En 1816 Lecor fut envoyé au Brésil à la tête d’une armée expéditionnaire de 4,500 hommes destinée à opérer sur la rive orientale de la Plata. Débarqué à Rio-Janeiro le 30 mars 1816, il se dirigea ensuite sur les bords de l’Uruguay et s’empara de Monte-