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434 LAI !. loilse et à la chambre de l’édit, suivit la reine Ghristincà Rem. Il était secrétaire des commandements de cette princesse en 1686. — Son lls (I·’m•ç•ir) fut fait lieutenanbooloncl sur le champ de bataille, en 1705, à Casssno, et brigadier des armées en 11 :3. Tîeixe officiers du nom de Laeger ont servi ns e même ré ° ent d’Auvergne, (t’l• de liK¤•ls leurs descendaïtsmeaiatent à Castres(t). Z.

|..~l·1l. Il-JN ( Unies- Costumes- l.a : tmws· Anouarus), l’un des tyrans qui troublèrent l’empire sous le règne de Galliea, était d’une condition obscure et ne dut son avancement qu’a ses qualitüs personnelles. Il profita de l’stl’ection de ses tnuprs pour exciter un soulèvement dans les lé gious stationnées sur le Rhin ; et, après la mort de Posthume le Jeune, il se fit proclamer empereur a Mayence vers la fin de l’an 266. Il forma le dessein de rétablir les villes des Gaules, ruinées par les Germains, et de construire de nouvelles forteresses pour tenir en respect les barbares. Son but était d’occuper sans cesse le soldat, afin de lui ôter le loisir de songer aux affaires publiques. cette mesure ne fit que hater sa perte. Les soldats, ne voyant point de terme à leurs travaux, se révoltèrent et lui otèrent la vie en 267, après un règne de quelques mois. Sa mort rendit Victorin seul maître des Gaules. Laalien paratt être le même personnage que Lollien et que Luc. rlllien. Ces trois prétendus princes, dit Ch. de Valois, sont un seul et même tyran, dont le nom a été diversement corrompu par les auteurs (Mémoires p de (Acad. du inreripl., t. 2, p. 544). Cette opinion, a été soutenue par Banduri et par Crevier. lieux qui distinguent ces trois princes s’appuient sur des médailles plus que suspectes. Un en a de Lœlien en or, en argent fin et en hillon ; les premiè-, res sont les plus rares. W—s.

L£UUS (C. Lm.ws-N£¤>os), consul, fut désigné pour accompagner Scipion le Grand dans son expédition d’l :’.spagne (l’an 544 de Rome, 2lO avant J. C.), et eut le commandement de la flotte destinée à appuyer les opérations de l’armée de terre. Il contgtiuaa la reddition de la nouvelle Carthage (Cartbagène), et Scipion lui en cunlia la garde. La rivalité qui existait entre les troupes de terire et celles de mer ayant entrainé, après la prise de cette ville, des mouvements séditieux, Lœlius, quoique naturellement porté à relever l’éclat des services rendus par les marins, s’en remit à la décision de Scipion, qui prononça que tous avaient également fait leur devoir, et décerna deux cournnnœ murales, l’une a un centurion nommé Q. Trébellius, et l’autre à Sex. Digitius, simple matelot. Quant à Lœlius, il le combla publiquement d’éloges et lui fit don d’une couronne d’or et de trente bœufs (1’il¢~Lir¢, Iiv. 26, ch. 48]. Lœlius conduisit ensuite à Rome llagon et quinze autres prisonniers de marque ; il rendit compte au sénat

|l} Voyez dom Vussèle, Histoire du Languedoc, t. 6 ; Lalsiilc, Annales ; Borel, Antiquités de Cadres.




LJBL f des succès obtenus par les armées romaines, et en reçutl’ot1lr !·de iupartir sur«le-elsanrp pour l’Es. pagina. t.s victoire reinpnrteie par Scipion sur Asrlrubsi ayant mis fin à la guerre, il envoya lzllus a la cour de Syphax pour sonder les lntentlons de ce prince et l’•¤it•8°•’a (allier aux Romains. Uannée attirante (518·i00), Asrlrubal ; fils de Glaeon, ayant ralluasé la guerreen Espagne, lzllns y revint pour la troisième ibis et brins le projet de s’emparer de Cadet (Cadix) en se rue nageant des intelligences dans la ville ; mais lagon, qui y commandait, ayant découvert la trahison, lt sal sir les coupables, et Adlierbsl, l’un de ses lieutenants, eut ordre de les transporter en Afrique. Lzlius ayant vu sortir du port la flotte d’Adherbal, se init aussitôt à sa poursuite avec sept galères. Il l’atteignit devant Carteia, coula a fond deux de ses trirèmes, en init une troisième hors de combat, et se serait empare des cinq autres si l’ennemi n’eùt pris la fuite. Après ce succès il revint di vant Gadès ; mais, ayant su que ses projets étaient découverts, il en leva le siège. Il fut chargé par Scipion, l’an 549 (205 av. J. C.), d’opérer une descente sur les côtes d’Afrique, et s’é· tant approché d’tlippone à la faveur de la nuit, il ne trouva aucun obstacle à son débarquement. Au poiirt du jour il se mit à la tête des troupes et pilla les villages voisins, d’où il rapporta un immense butin. Les Carthaginois, ellëayés à cette nouvelle, ne se rassurèrent qu’en apprenant que Scipion ne comrnandait pas cette expédition. Le roi llassinissa vint trouver Lœlius dans son camp et l’engagea à presser l’arrivée de ce grand capitaine ; mais les allaires de Sicile et de l’Italie obligèrent Scipion d’ajourer à deux ans ses projets sur Carthage. Dans cette guerre Lielius fut charge, avec llassinissa, l’allié lldèle des Itomains, d’approcher pendant la nuit du camp de Syphax et d’y mettre le feu ; il poursuivit ensuite ce prince, l’atteignit près de Cirte, capitale de ses États, et le lit prisonnier. Cette victoire, qui livra aux Romains toute la Numidie, valut à Larlius une seconde couronne d’or. Il conduisit Syplrax à Borne et se hàta de rejoindre Scipion, dont il continua de partager la gloire et les dangers. Il fut nommé préteur, l’an 557 (av. J.-C. 197), et obtint le gouvernement de la Sicile. Quelque temps après, il se mit sur les rangs pour le consulat ; mais il en fut écarté par l’intrigue et il ne parvint à se faire élire qu’en 564 (avant J.-C. 190). Il eut quelques difficultés avec I, . Corn. Scipion, son collègue, sur le partage des provinc·: tous les deux désiraient le gouvernement de la Grèce ; mais le sénat, à qui cette discussion fut soumise, prononça Meur de Scipion, et Lœlius fut obligé de se conte ter du gouvernement de l’Italie. Il repeupla Crémone et Plaisance, ruinéesdpar les guerres et les maladies contagieuses, et tdécider l’établissement de nouvelles colonies sur le territoire des lioiens ( les habitants de Ravenne). Il fut prorogé pour un an dans son gouvernement et parvint à