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1140 pqlntsvlnyelles ;- luis il était obligé de les clts•î• MII ! se cenfuuner aux conditions es presses mn fûldlîbb’l• (quil ! el observation : sur lei ylduetins du Paaunexde ll. Planche et de M. Gras tienuefdl celles de ; Ml. Pl". capu-4·lu.«t-dç, ¥. lasignie, à l’usage des écoles de §ol !lIt¤l•·..l ?•els, 1765, in-li. Ladvocat, qui projçssaitqiune haute estime pour la savante école lnillelque des capucins de la rue St-llonore, avait

ORPIOUVÉ hl ? U’8(l|lCîî0|I des Psaumes, comme •¤Ist.•tlr’••yal ; mais il crut pouvoir relever en critique les erreurs qu’il y apercevait. Il pensait que tous les brunes énigmatique : des capucins et toutes leurs hypothèses sont purement arbitraires et absolument dénués de preuves ; que les systèmes en général sont plus propres à retarder qu’ù avancer les progrès dans t’étude de l’hél»reu et dans l’intelligence du texte sacré. Les eapucins trouvèrent un vigoureux défenseur dans un ancien mousquetaire du roi, membre de l’académie de lloucn ;Il. de St-Paul), qui lit paraitre un Apyf dujugevvseut rendu par ll. l’aMé Ladromt, dansùs cause où il :’e : t eonrlilué juge de quatre traductions du Psaume : en français, 1763, in-12. Cette réponse aux critiques mesurées de l’ablié Ladvocat est fort leste et se ressent extrêmement de l’ancienne profession de l’auteur. Les capueins |¤é|)0|Itlll’¢lIt plus modérément (Principe : drtculér, t. 15}. 8" lumyrélalion historique et critique du panne 68, Exurgat Deus, etc., Paris, 1767, in-l :’. (l’abbé du Contant a adopté le sentiment de Ladvocat). Dans une lettre au P. lloubigant, qui précéde l’explication de ce psaume, l’abbé Ladvocat s’exprime ainsi : « J’ai toujours été persuadé qu’l| était impossible de bien entendre l’Écrittn-c sainte ¤ sans avoir un texte hébreu pur et correct ; autrement tous les commentaires portent fi faux... Il est constant que toutes nos Bibles hébraïques, i sans excepter la Bible d’Athias, en 1105, in-8° (voy. Leosnm), sont ignprimécs sans goût, sans critique, sur les manuscrits les plus modernes •· et les moins corrects ; qu’elles sont pleines de ~·fautc.s, de solécismes, de bévucs et de défauts, l.e-m¤yen. le plus sur et le plus etlïcace de réa tublir, autant qu’il est possible, le textc hébreu dans toute sa purett est de comparer avec ¤ le-teste hébreu d’aujourd’hui les versions des heszples, les targums et toutes les autres aureienues versions. » Telle était sa manière de penser. Dons cette vue, Ladvocat se proposait de donner : l° les Livres saints dont il expliquait en classe, chaque année, le texte hébreu et chaldéen ; 2° un dictionnaire hébreu dans le goût de celui de Sehrevelius pour le grec ; 3°* de courtes notes grsmmaticuh littérales et critiques, sur tout le texte hébreu de l’Ancien Testament, avec les diverses leçons tirées des manuscrits du t*entltetxqueshiaritain, des partpbrases chaldaiques et des aneletmes versions ; 4° de petites dissertations sur les usages des Hébreux, et sur les enëolts ldsphs dilcilu et les plus importants du ’

XXII.

LAE $5 texte hébreu de la Bible. (l• Traelatss de pg ri (ir ill gmere, Caen, ’17.i9 ; l’ot’10, l7il3, in-8K ée ! ouvrage est savant et utile ; mais la forme seules tique, que l’auteur a suivie, en rend la lecture pénible. 10° Lettre dans laquelle il examine si les tezlee originaux de l’ Écriture sont corrompus, et ai la Vulgate leur est préférable, Amsterdatn et Caen, 1766, in-8°. Sa marche, dans cette lettre, se rape proche tantôt du P. Morin et de L. Cappel, tautot du P. Iloubigant, dont il était le zélé disciple ; il insiste beaucoup sur ce que les fautes du texte hébreu, quelque multipliées qu’elles soient, n’eu détruisent point authenticité ni lïnttigrité. 11°* Notice d’un manuscrit original. apporté ri Pari.: en 1764 (insérée dans le Journal des mrants, août 1765, pag. E550). C’est. un manuscrit estranghelo du Pentateuque, écrit l’au 70t de notre ère. Ladvocat en donne les variantes les plus importantes, avec une savante notice sur Jacques, évêque d’Edesse, qui le lit rédiger. 12°* Lettre sur le.: dat : premier : volume : du Nourrau Dictionnaire /ii.:/crique (ile dom Chandon), insérée dans les Mémoire.: de T récomr, février 1766 (l/’oy. le Journal dr : mrnnt : de mars 1767, p. lill). |.’é|ogc historique de Ladvocat se trouve en tête de l’explication du ps. Èxurgat ; dans l’/innée littéraire, 1766, t. 2 ; et dans le Nirrologe de 1767. L—n-ia. l.Al)Vt>CAT-lllLl, lAD (Nicons), en latin Billialdur, pieux cl savant prélat, naquit à Paris en 1620, d’une bonne famille de robe ; il fit ses études avec beaucoup de distinction, et souliut en Sorbonne ses thèses pour le doctorat à l’âge de vingt-quatre ans. Il succéda à l’un de ses oncles, chanoine de l’église Sotre-l)ame, et devint vicaire général du cardinal de ltetz, qu’il aida pendant plusieurs années dans l’administration de son diocèse et qu’il suivit à ltomc. Nommé en 1675 évêque de Boulogne, il ne put prendre possession de son siège que deux ans après. Il s’appliqua surtout a tïiiri- revivre dans son dioocse l’ancienne discipline, il tint plusieurs synodes, fonda un séminaire dans sa ville épiscopale, et n’oul•|ia rien pour étendre le culte de la Vierge, ii laquelle il eut toujours une dévotion particuliers. tic prélat mourut à Boulogne le ll avril 16 : d, et fut inhumé dans sa catliedrale. Un a de lui : lindictœ partlienicœ, Paris, 1670, lïïî, in-12 ; il y soutient contre tllautle Joly que la sainte Vierge a été élevée au ciel corporelle ment. On lui attribue les règlements de l’ll0Lcl-Dieu de Paris, qui étaient conservés en manuscrit à la bibliothèque de Sorbonne. ’—6. Latitllltt (Asmixi : oe), né à Castres, conseiller au parlement de Toulouse sous Henri II, en 1532, lut compris avec deux de ses collègues, Jean de Coras et François de Ferrières, dans la proscription de la Svllarthélemy. Arreté, mis en prison, il y fut massacré le 5 octobre 1572, et pendu à l’Ormi-att du Palais, en robe rouge. Sa mémoire fut l’éllî|blIllÉt’par Charles IX.—5on neveu, Jacque : de l.n ; ci.n, conseiller au parletnengsde Tou