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rent de vives attaques verbalement et par écrit.
Quoique très-fécond en sarcasmes et très-blessant
pour ses adversaires, Il se fit pourtant asses dlamts
ou assez de réputation pour être nommé, en 1819,
diacre et prédicateur de la garnison. insensiblement
ses idées essentiellement progressives se
modifièrent en s’élevant. Isis il n’ent-pas le temps
d’aller bien loin dans une carrière où sans doute
il se fût distingué. Valétudinaire des l’enfance,
frappé-de la fin prématurée de sa jeune épouse
(1821), qui lui laissait un fils en bas age, en vain
alla-t-il demander la santé aux eaux salines de
Iiœsen ; il s’éteignit dans de longues souffrances,
le 12 février 1823. Klein n’était point un homme
de génie, mais il réunissait beaucoup de précieuses
qualités, aussi utiles quelquefois à la science que
le génie. Une prodigieuse mémoire en était la
moindre. Esprit méditatif et souple, dès qu’il étudiait
un système, il en pénétrait les difficultés, il
l’élaborait, le rapprochait de tous les autres. En
rapprochant il comparaît, en comparant ll apercevait
l’origine des divergences, il creusait le sol
jusqu’à la couche où la disparité ¤’est plus, où
moyennant quelques remaniements tout est homogène ;
en un mot, il concilialt ou comprenait
la possibilité de la conciliation. De la son système
de religiosité par lequel il prétendait satisfaire au
rationalisme et au surnaturalisme, après avoir
voulu faire proclamer le surnaturalisme par la
faculté rationnelle. Un autre titre de Klein I nos
hommages, c’est l’indépendance parfaite de so
esprit. Sa droiture de caractère n’était pas moins
remarquable ; il avait en horreur tout déguisement
de la pensée, notamment dans la sphère
scientlllque ; aussi la critique périodique et semipériodique
telle que les temps actuels l’ont faite
lui semblait elle immorale et odieuse, car il n’y
voyait que l’expression de passions affectueuses
ou haineuses, insouciantes de vérité. Ce n’est pas
qu’il eut beaucoup à s’e·¤ plaindre, la critique
avait aidé à le conualtre. On a de Klein x t• L’¢togaence
de sinistre de (Église coruidérécoeuse ministre
d•Jé : u.r-Christ. Leipsick, 1818. Dans cette
suite de lectures, une des plus utiles que puissent
faire ceux qui se destinent à la chaire, Klein a eu
pour hist de montrer la fausseté des idées fondamentales
trop éralemeut répandues sur ce que
doit être la lcationgi son avis le programme,
qu’au rssteon ne remplit pas, .pèche par exagération
et par lacune ; on vent trop et trop peu :
trop, quand on demande une théologie savante,
une forme élégante et fleurie a l'orateur sacré ;
trop peu, lorsqu’on ne lui demande pas un sens
religieux profond, seul moyen de donner de la
vie et une force persuasive au dispours. Quand il
publia ce livre assez court, Klein en était à son
époque de transition : il avait écrit, les trois ouvrages ou recueils qui vont suivre. Il marchait a
grands pas vers l’invention de son système de renagisuts,
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la eilte il Iéna ; etc., Lëlpsièh, lSl8’.’SIllS être toma».
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parsblesau ehel’s-d’œuvra de-l’éloquence sacrée,
ces douaa morceaux. prononcés avant que Klein
ent une place dans-l’église, se recommandenîàvar
des qualités analogues a celles dont plus ta il
I donna la théorie. S’ll n’a pas la luxuriante phraséologie,
la subtile théologie, il expose nettement,
I il raisonne sans qu’on ska apereolre, ll’persoatle,
peu s*en faut qu’il ne captive : il y a
dans tout ce qu’il dit une lumière et une douce
chaleur, parfaitement en harmonie avec les vulgaires proportions de la prédication quotidienne.
Mais est-ce bien la de la prédication ? Pour éviter toute objection, Klein a intitulé son recueil Dircoura et non Sermon : ou Hosnelies. 5°* Lettre : écrite : dans fut imité, sur le christianisme et sur la protestantisme (au sujet du troisième jubile séculaire de
la rél’ormation), léna, 181’1.Cet écrit, extrêmement remarquable comme phase du développement de l’esprit de Klein, peut être lu avec profit et plaisir par qui sait trier le bon et le douteux. « Ni le Christ ni la religion, dit-il dans sa troisième lettre, ne perdent, soit en dignité, soit en influence, lors même qu’une révélation extraordinaire n’attesterait pas leur origine divine. » Et plus loin : « Jésus dut sa religion au Dieu interne, au logos qui se manifestait à lui avec le plus grand degré de clarté. Il n’était donc plus Juif, puisqu’il suivait ses révélations propres, et dès lors sa religion n’était plus une religion positive, c’est-à-dire reposant sur une autorité étrangère ; sa religion était un rationalisme, car le rationalisme est une manière de penser par soi-même, d’après des principes rationnels. » Évidemment il était impossible qu’après en être venu si jeune à des idées si profondes, mais si insuffisantes, si insoutenables sous certains rapports, Klein n’allat pas bientôt plus loin, c’est ce que nous verrons plus has. 4° De loqueadi female yhâccaic Ãshiv
que est in I ep. ad Côfifllh. et in Ach Apart., Iéna,
1816 ; 5°* Esquisse de rsligiasiaaaa, ou Essai d’¤¤t
aaaoaas system de fusion entre le ratiomlime et
le nrsaluralitsu, beipsick, l8l 9. lci Klein est
sorti des embarras de a première période philosophique
de sa vie : il ne se (Lréoccupe plus pour
commencer de rationnel ou surnaturel ; débutant
par une haute synthèse et non par analyse,
il pose d’abord l’homme comme religieux ; la religiosité
est la face principale de son ame ou plutôt
son smc à la plus haute puissance, le telîglosbme
est un fait qu’opère et continue sans interruption
la rcligloaité. Le rcligiosiame et la rellglostté ne
sont point démontrer, on ne peut évidemment
que les étudier, les¢ana·¥a¤·.»or« nles analysant,
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