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l 2, non 1 ses mémoires (Transactions). La même année Horsburgh revint définitivement en Angleterre. En } 1806 il fut élu membre de la société royale ; en u ’ 1809, à la mort de Dalrymple, il fut nommé hydrographe de la compagnie des Indes. L’accomplissement assidu de ses fonctions et la co€striction d’une grande quantité de nouvelles c rtes et d’autres travaux importants remplirent tout son temps. Doué d’une constitution robuste, vivant très-sobrement, il eût poussé très-loin sa carrière, si une activité continuelle n’eût pas épuisé ses forces. Depuis plus de deux ans sa santé dépérissait ; vainement on lui conseillait de prendre du repos ; enfin, au commencement d’avril 1856, les progrès de Phydropisie de poitrine qui le tourmentait le forcèrent de garder le lit, et le 14 il mourut. On a de Horsburgh en anglais : 1°* Routier pour la navigation des Indes orientales, de la Chine, de la Nouvelle-Hollande, du cap de Bonne-Espérance et des ports intermédiaires, Londres, 1809 à 1811, 2 vol. in-4o* ; 4° édition, 1856, 2 vol. in-4o et atlas in-fol. ; traduit en français par M. le Prédour, capitaine de frégate, sous ce titre : Instructions nautique : sur les mers de l’Inde, Paris, 1824, in-8o*, et Paris, 1856 à 1859, 5 vol. in-8o. Cet ouvrage inappréciable, qui maintenant sert généralement de guide et fait autorité, fut entrepris à la demande de beaucoup de navigateurs qui fréquentaient les mers de l’Est, et composé principalement d’après des journaux et des observations autographes que l’auteur s’occupa de réunir pendant plus de vingt ans. Les marins les plus habiles de toutes les nations ont rendu justice à l’utilité et à l’exactitude de ce livre. Horsburgh ne cessa pas un seul instant de le corriger et de l’augmenter. Il venait de terminer la quatrième édition, sauf la table des matières, lorsqu’il expira. « C’est ce qu’il me dit à son lit de mort, raconte sir C. Forbes, son biographe , .~ ’ « anglais ;, puis il ajouta = Je mourrais sans regret, si Dieu daignait m’accorder la satisfaction de voir mon ouvrage entièrement imprimé..l’allai le voir le jeudi après midi ; il mourut le samedi matin. Il me fit part de ses derniers vœux bien ardents pour son livre, vœux qui furent remplis à l’avantage de ses enfants par la compagnie des Indes. » 2° Registre météorologique destiné à indiquer les tempêtes en mer, Londres, 1816 ; 5° Extrait du traité de Mackenzie sur les relèvements d la mer ; 40 Pilote des Indes orientales, 1819, in-fol. C’est un atlas qui peut faire partie du Routier ; 5° Mémoire sur les montagnes de glace de l’hémisphère austral (dans les Transactions de la société royale, année 1850). Un comité spécial, chargé par la chambre des communes de faire un rapport sur les naufragés, parla avec éloge des excellents travaux des otîiciers de la marine de la compagnie des Indes, et notamment de la persévérance infatigable et du talent éminent de Phydrographe de cette compagnie, le feu capitaine Horsburgb, dont les routiers et les cartes

M, ll0R des mers de l’Est ont été des guides sûrs et précieux pour la vie et les biens des marins naviguant dans ces parages. Parmi ses nombreuses cartes, on se contentera de citer le Détroit d’Allass, entre les iles de Lombok et de Sumbava, à l’est de Java ; q le Port de Bombay ; Côte orientale de la Chine ; lq u c’est son dernier ouvrage : il est dédié à son ami la v Reeves pour le remercier de la communication É l de manuscrits chinois, et d’une carte chinoise prêtée à la compagnie des Indes. Quelqu’un ayant représenté à Horsburgh que la publication de sa carte favoriserait les opérations des trafiquants d’opium dans un commerce illicite que lui-même 1 détestait comme contraire aux lois divines et humaines, et comme pernicieux pour le caractère moral ainsi que pour la santé des Chinois : « Cela est très-vrai, répondit Horsburgh ; mais comme ces contrebandiers ne continueront pas moins ii faire cet horrible négoce, donnons-leur au moins le moyen de mettre leur vie en sûreté. » Modeste, probe et pieux, Horsburgh s’acquittait de ses devoirs religieux avec une exactitude exemplaire. Très-zélé pour l’Église’anglicane, il publia T divers ouvrages en sa faveur : Apologie du traité de St-Cyprien sur l’unité de l’Église (sans date), in-8o ; Apologie de t’Église nationale, Londres, 1855, in-8o. E-s.

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HORSCH (PmLn>rs-Jossrn), médecin allemand, . né en 1772, fut conseiller médical du roi de Bavière et professeur de médecine à Wurzbourg. Il mourut le 22 janvier 1820. Ses ouvrages sont : 1° Instruction par rapport ti la crainte de la fièvre jaune en Allemagne (en allemand), Rudolstadt, 1805, in-8o ; 2° Essai d’une topographie de Wurzbourg, ibid., 1805, in-8o ; 5° Observations et expériences sur la température qui a régné et Il/urzbourg en 1807, avec une description de l’école clinique qui y est établie, ibid., 1808, in-8o ; 4° Annales de u l’école clinique de ll/’urzbourg, ibid., 1809-1810, in-8o ; 5° Manuel de thérapeutique générale, Wurzbourg, 1811, in-8o ; 6° Sur la formation des médecins comme praticiens et citoyens. ibid., 1817, in-8o ; 7° Introduction il la clinique, ibid., 1817, in-8o ; 8° Manuel de pathologie spéciale et de mé- 4 decine, Francfort, 1819, t. 1°*, in-8o*. G—·r-n.,

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HORSLEY (Stamm.), savant prélat anglais, né en 1755, fit ses premières études à Cambridge, q et passa en 1768 à Oxford comme gouverneur particulier d’Heneage, comte d’Aylesbury, alors lord Guernsey. Ce fut là qu’il publia en 1770 une belle édition des Inelinations d’ApoIlonius. Promu à différents bénéfices, élu en 1767 membre et en 1775 secrétaire de la société royale, il enrichit de plusieurs écrits les Transactions philosophiques. Vers 1785, il se fit remarquer parla chaleur avec laquelle il prit les intérêts de cette société dans ) la contestation qu’elle eut avec sir Joseph Banks, son président, et il prononça à cette occasion ’ plusieurs discours fort animés qui sont imprimés dans la Relation authentique des dissensions de la société royale, 1781, et dans des Observations du u l l l l